Wednesday, January 16, 2013

in all european auto factories struggles against bosses and official trade unions - Renault ..from french comrades

Les répercussions à Renault de «l’accord»
entre le MEDEF et certains syndicats traîtres

Grève chez Renault de février 2012

« Il faut concevoir d’une manière beaucoup plus simple qu’aujourd’hui des mécanismes de mobilité interne. Trop souvent, à l’intérieur de groupes, il est impossible de proposer à différentes personnes de travailler dans tel département plutôt que tel autre qui est en difficulté de rentabilité. »
(Laurence Parisot)

Les vœux de la patronne du Medef ont été réalisés par le nouvel accord « historique » entre syndicats et patronat qui inaugure une conquête des capitalistes sur la « flexibilité ».

Pour le groupe Renault, cet accord lui permettra de généraliser et d’amplifier sa politique de mobilité déjà en œuvre depuis 2008.
 
Jusque là basée sur le volontariat et l’incitation financière (prime mensuelle, indemnités Journalières), près de 1200 ouvriers des sites de Sandouville (Normandie) et de Douai (Nord- Pas-de-Calais) étaient concernés par des déplacements vers d’autres sites de production.
 
Une centaine de ces ouvriers ont acceptés de venir renforcer le site de Flins (Yvelines) en   échange d’un logement en mobil-homes dans un camping situé à une dizaine de kilomètre du site pour un loyer de 700 à 800 euros par mois (Rien que ça !).
 
Mais le constructeur automobile compte bien faire un bond en avant dans sa politique de mobilité :

« La direction nationale a d’ores et déjà annoncé qu’elle souhaitait réorganiser l’ensemble de ses sites industriels français en deux zones géographiques : un pôle Ouest et un pôle Nord-Est.

A l’intérieur de ces deux ensembles régionaux, les détachements « intersites » seraient rendus obligatoires, « si l’appel au volontariat s’avérait insuffisant », stipule-t-on chez Renault ».

(Le parisien magazine)
 
Cette généralisation de la mobilité sera bien sûr accompagnée par la suppression des indemnités journalières !
 
Sur les différents sites, les ouvriers et ouvrières s’inquiètent de ces mesures ; ils sont conscients qu’ils/elles n’auront plus aucuns avantages au déplacement, que la direction se sert d’eux comme des pions. D’autres pointent du doigt le danger de voir fermer des usines.
 
En effet, que dire de l’opportunité que représente cette réforme pour un patron, si ce n’est qu’il pourra désormais déplacer facilement les ouvriers d’un site qu’il voudra fermer afin d’éviter toutes résistance…
 
Pas étonnant dès lors, que Mme Parisot fasse l’éloge de l’accord signé par les syndicats traitres. Selon elle : « il marque l’avènement d’une culture du compromis après des décennies d’une philosophie de l’antagonisme sociale. »
 
Mais trois syndicats, ce n’est pas la classe ouvrière ! L’exploitation toujours plus intensive que les capitalistes veulent faire subir aux ouvriers, dont ils souhaiteraient disposer comme de jouets « flexibles », préparera les germes d’une conscience ouvrière collective qui lorsqu’elle s’emparera des masses devra amener la question d’un changement radical de société.
 
On n’enterre pas la lutte des classes par la conciliation !
 
Répondons par le développement du Front Ouvrier Révolutionnaire !
 
Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifasciste et Populaire


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La Cause du Peuple
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Le Drapeau Rouge,
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