Thursday, May 2, 2013

joint declaration in Montreal canada


Parti communiste révolutionnaire

Déclaration internationaliste du 1er mai 2013

1 mai 2013

Les masses populaires veulent renverser les gouvernements capitalistes, impérialistes et les gouvernements qui les servent!

Les prolétaires veulent s’unir pour le parti de la révolution!

Les communistes soutiennent les luttes anti-impérialistes et développent les guerres populaires pour la révolution prolétarienne mondiale!

L’impérialisme est le «stade suprême du capitalisme» – une étape de «parasitisme et putréfaction» (Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme). Il s’agit aujourd’hui de l’enterrer au plus vite. La crise du capitalisme est comme une maladie chronique qui le tourmente. Elle crée les conditions pour sa mort.
La crise du capitalisme, c’est avant tout une crise de surproduction: «Au cours des crises, une épidémie qui, à tout autre époque, eût semblé une absurdité, s’abat sur la société – l’épidémie de surproduction. La société se trouve ramenée à un état de barbarie momentanée.» (Marx et Engels, Manifeste du parti communiste)
Mais à l’heure où la bourgeoisie intensifie ses efforts pour faire payer la crise aux masses populaires, il est bon de rappeler ce qu’ont écrit Marx et Engels il y a plus de 150 ans dans le Manifeste: «Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent aujourd’hui contre la bourgeoisie elle-même. Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort: elle a produit les hommes qui manieront ces armes – les ouvriers modernes, les prolétaires.»
Aujourd’hui, le prolétariat mondial n’a jamais été si nombreux. L’ensemble des masses populaires représente au moins 90 % de la population et ce sont ces 90 % qui sont concernés par cette crise et qui ont besoin d’un changement radical de société. «Le mouvement prolétarien est le mouvement autonome de l’immense majorité dans l’intérêt de l’immense majorité.»
La crise financière du capitalisme mondial s’approfondit et s’élargit. Les impérialistes se disputent entre eux pour piller tous types de ressources (humaines, matérielles) dans les pays arriérés, en plus d’accroître l’exploitation des travailleurs et des classes moyennes dans leur pays afin de surmonter cette crise.
Cela se traduit en Europe et dans les pays capitalistes occidentaux par une restructuration de la production, du commerce et des services, ce qui entraîne le déplacement de la production dans les pays où le coût de la main d’œuvre est faible, à la destruction massive d’emplois et à l’introduction de nouveaux moyens de production plus modernes pour plus de productivité au détriment de la sécurité et de la santé des travailleurs. En parallèle, les impôts augmentent, les salaires baissent, les prestations sociales diminuent. De manière générale, l’intensification de la crise entraîne que «petits industriels, petits commerçants, tout l’échelon inférieur des classes moyennes de jadis, tombent dans le prolétariat».
Dans les pays opprimés par l’impérialisme, le prolétariat et les peuples des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine sont soumis au diktat des puissances impérialistes protégées par leurs chiens de garde locaux dont elles se débarrassent lorsqu’ils ne défendent plus ou mal leurs intérêts. Les puissances impérialistes utilisent la politique du «diviser pour mieux régner» et n’hésitent pas à intervenir militairement – à la fois pour soutenir des régimes à leur botte ou pour renverser des gouvernements qui ne leur sont pas favorables – et à provoquer des conflits ethniques et religieux pour protéger leurs intérêts et briser la résistance des peuples à l’oppression. Ils s’appuient sur l’obscurantisme religieux ou le libéralisme laïc pour maintenir coûte que coûte leur domination économique, politique et idéologique. Les classes dirigeantes de ces pays, qu’il s’agisse de puissances montantes du tiers-monde – Chine, Inde, Brésil ou Afrique du Sud – ou de pays opprimés, font tout leur possible pour assurer l’exploitation maximale de la main-d’œuvre et l’accès et le contrôle sur les matières premières dans l’intérêt du système impérialiste.
Dans les pays impérialistes et opprimés, les classes dirigeantes utilisent comme chiens de garde aussi bien les forces réactionnaires de droite que les forces réformistes, sociales-démocrates et révisionnistes qui appliquent leur politique d’exploitation et d’oppression des prolétaires et des masses. Les syndicats officiels collaborent avec les divers gouvernements pour négocier les «mesures d’austérité» et les plans de privatisations afin qu’elles soient acceptées par les travailleurs et qu’ils mettent fin aux luttes qui affrontent les patrons et l’État. La conciliation permet toujours aux capitalistes de se renforcer et de poursuivre leur œuvre destructrice en sapant les acquis d’une centaine d’années de lutte de la classe ouvrière.
Dans les pays impérialistes, la droite la plus ouvertement réactionnaire et les réformistes et sociaux-démocrates «de gauche» reprennent sous différentes formes «l’identité nationale», afin de l’utiliser contre les immigrés en vue de renforcer la division du prolétariat et des masses et ouvrant ainsi la voie au fascisme ancien et nouveau. De nombreux partis et organisations populistes, fascistes et néo-nazis prospèrent sur ce terrain fertile cultivé par l’ensemble des forces politiques et institutions traditionnelles. La bourgeoisie défend son système et ses institutions grâce à l’État policier et en utilisant également la participation des masses aux élections. C’est pourquoi le prolétariat et les masses doivent développer le boycott électoral et intensifier la lutte des classes.

«On a raison de se révolter» (Mao Zedong)

Face à la crise, les prolétaires – les travailleurs des villes et de la campagne – se révoltent. Les ouvriers des usines menacées de fermeture se mobilisent contre les licenciements, les dégradations des conditions de travail, les baisses de salaires et l’augmentation du temps de travail, car ils ne veulent pas payer le prix de la crise. Les paysans et travailleurs agricoles résistent et occupent parfois des terres. Les masses se mobilisent contre les expulsions de logement, les augmentations d’impôts, les attaques sur leur environnement, le démantèlement des services publics, les attaques contre les libertés syndicales et contre les droits de la jeunesse, des femmes, etc.
Ces luttes ont lieu dans tous les pays du monde, comme ceux des travailleurs de l’automobile et de la métallurgie en France, en Belgique, en Allemagne et en Italie; des mineurs en Espagne, tandis que les masses se battent contre les expulsions de logement; et comme la grande lutte étudiante au Canada, et dans d’autres pays également, contre les attaques sur l’éducation et la hausse des frais.
Mais aussi comme en Inde où des centaines de millions de travailleurs ont fait grève; ou en Afrique du Sud, où les mineurs se sont révoltés contre les classes dirigeantes noires et blanches qui exploitent et oppriment les travailleurs; ou au Brésil, où des paysans pauvres et sans-terres occupent les terres qu’ils travaillent.
Dans les pays arabes, en particulier en Tunisie et en Égypte, malgré les manœuvres des impérialistes pour protéger leurs intérêts et soutenir les nouveaux chiens de garde, malgré le camouflage de ces derniers sous le masque de la religion dont ils se servent pour exploiter les travailleurs et le peuple et étouffer la juste révolte pour qu’elle ne se transforme pas en révolution, les masses populaires se fraient un chemin et apprennent de leurs erreurs, pour une véritable révolution de démocratie nouvelle, qui ne peut être atteinte sans la direction de la classe ouvrière; ce qui soulève la question de la stratégie révolutionnaire, de la lutte armée, et de la construction d’un parti d’avant-garde.
Les impérialistes et leurs interventions ne sont pas en mesure d’arrêter et d’éteindre les luttes anti-impérialistes dans le monde, de la Palestine à l’Irak, l’Afghanistan, l’Amérique latine, pas plus que ne le pourront les nouvelles interventions impérialistes en Libye, Syrie, Mali.

On ne peut pas faire la révolution de manière pacifique!

Le monde est en bouillonnement, la décantation idéologique s’opère peu à peu, avec des avancées et des reculs, dans les rangs du prolétariat et des masses autour de la prise de conscience de la crise et de la nature de l’impérialisme, et la nécessité de le renverser et de construire une nouvelle société sur les cendres de l’ancienne.
Dans cette nouvelle vague de lutte et de résistance, nous devons soutenir et consolider la lutte pour la libération des peuples et pour la nouvelle démocrate, vers le socialisme et le communisme. C’est le contexte dans lequel une potentielle nouvelle vague de la révolution prolétarienne mondiale émerge et se développe. Elle a comme points de référence et d’ancrage stratégiques les guerres populaires dirigées par les partis maoïstes.
La guerre populaire est la façon la plus avancée pour faire la révolution, nous devons donc la soutenir dans chaque pays où elle est organisée, préparée par l’accumulation des forces et appliquée aux conditions concrètes de chaque pays. Dirigée par le PCI (maoïste), la guerre populaire en Inde résiste avec succès aux attaques de l’ennemi et parvient à s’étendre et grandir. La guerre populaire se déroule également aux Philippines sous la direction du Parti communiste des Philippines, qui défend le maoïsme. Au Pérou, elle continue malgré l’action d’un courant liquidationniste. En Turquie, la lutte révolutionnaire dirigée par les maoïstes avance en accord avec la stratégie de la guerre populaire. Dans d’autres pays, de nouvelles initiatives et avancées sont en préparation.
Nous devons construire et consolider les partis prolétariens pour la révolution, les partis de type nouveau, les partis communistes marxistes-léninistes-maoïstes, dans nos pays respectifs, en tenant compte de notre expérience passée et en l’appliquant à la situation actuelle du système impérialiste d’aujourd’hui. La guerre populaire en Inde, comme les autres guerres populaires, montre que cette voie est possible.
Cela a été clairement exprimé le 24 novembre 2012 à Hambourg par la grande Conférence internationale de soutien à la guerre populaire en Inde, où des centaines de représentants d’organisations révolutionnaires et anti-impérialistes et de partis et organisations maoïstes de plus de vingt pays ont appelé à s’unir et à renforcer la lutte des classes dans chaque pays. Ce fut un grand exemple d’internationalisme. Nous devons aller de l’avant pour renforcer encore plus et donner une forme organisationnelle à l’internationalisme prolétarien.
Nous devons poursuivre l’unité internationale des communistes dans le monde vers la construction d’une nouvelle organisation internationale pour lutter ensemble contre l’impérialisme et la réaction et marcher ensemble vers une nouvelle Internationale Communiste, pour le socialisme et le communisme.

Prolétaires et peuples opprimés de tous les pays, unissez-vous!

À bas l’impérialisme et tous ses chiens de garde!

Vive l’internationalisme prolétarien!

Vive la révolution prolétarienne mondiale!

Parti communiste (maoïste) d’Afghanistan; Parti communiste de l’Inde (M-L) Naxalbari; Parti communiste maoïste de France; Parti communiste maoïste – Italie; Parti communiste révolutionnaire (PCR-RCP Canada); Parti communiste maoïste – Turquie et Kurdistan du Nord – France; Mouvement communiste maoïste, Tunisie; Democracy and Class Struggle, Pays de Galles, État britannique; Comité de construction du parti communiste maoïste, Galice – État espagnol; Longue marche vers le communisme (Madrid, Espagne); Nouveau groupe d’étude marxiste (NMSG), Sri Lanka; Solidarité des luttes populaires, Indonésie; Organisation communiste Futur rouge – France; Servir le peuple – Sheisau sorelh – Occitanie – État français; Marxistes léninistes maoïstes au Maroc

MAY FIRST 2013 INTERNATIONAL STATEMENT
The popular masses want to overthrow the capitalist, imperialist governments and the governments who are their servants!
Proletarians want to unite for the Party of the revolution!
Communists support anti-imperialist struggles and develop People’s Wars for the world proletarian revolution!

Imperialism is the “highest stage of capitalism” —a stage of “parasitism and decay” (Lenin, Imperialism, the Highest Stage of Capitalism). Now is the time to bury it, as soon as possible. The crisis of capitalism is like a chronic disease that torments it. It creates the grounds for its death.

The crisis of capitalism is above all a crisis of overproduction: “In these crises, there breaks out an epidemic that, in all earlier epochs, would have seemed an absurdity —the epidemic of over-production. Society suddenly finds itself put back into a state of momentary barbarism.” (Marx and Engels, The Communist Manifesto)

But it is the time when the bourgeoisie intensify its efforts to make the proletarians and masses pay for the crisis. As Marx and Engels have written more than 150 years ago in the Communist Manifesto: “The weapons with which the bourgeoisie felled feudalism to the ground are now turned against the bourgeoisie itself. But not only has the bourgeoisie forged the weapons that bring death to itself; it has also called into existence the men who are to wield those weapons —the modern working class —the proletarians.

Today, the world proletarians have never been so numerous, along with the people’s masses they represent at least 90% of the population; and these 90% are those who are affected by the crisis and need a radical change in the society. “The proletarian movement is the self-conscious, independent movement of the immense majority, in the interest of the immense majority.” (Ibid.)

The financial crisis of global capitalism deepens and widens. The imperialists argue among themselves to plunder all types of resources (human and material) in the backward countries, in addition to increasing the exploitation of workers and the middle class in their own countries in order to overcome this crisis.

In Europe and the capitalist countries, this results in a restructuring of the production, trade and services, which leads to the displacement of production in countries where the cost of labour is lower, a massive destruction of jobs and the introduction of new and more productive means of production at the expense of the safety and health of workers. At the same time, taxes are increasing, wages are falling and benefits are reduced. In general, the intensification of the crisis implies that small tradespeople, shopkeepers, and retired tradesmen… —all these sink gradually into the proletariat” (ibid.).

In countries oppressed by imperialism, the proletariat and people of Africa, Asia and Latin America are subject to the dictates of the imperialist powers, who are protected by their local watchdogs; those powers discard their watchdogs when they no longer defend or badly defend their interests. The imperialist powers use the policy of “divide and rule” and do not hesitate to militarily intervene —both to support regimes of their servants or to topple those not favourable to them— and to provoke ethnic and religious conflicts to protect their interests and break people’s resistance to oppression. They rely on religious obscurantism or secular liberalism to maintain by any means their economic, political and ideological domination. The ruling classes of these countries, be they rising 3rd world powers —China, India, Brazil or South Africa— or oppressed countries, are doing everything possible to ensure maximum exploitation of the labour force and access and control on raw materials in the interests of the imperialist system.

In the imperialist and oppressed countries, the ruling classes use as watchdogs the reactionary right forces as well as the reformist, social democratic and revisionist forces that apply their policy of exploitation and oppression of proletarians and masses. Official trade unions are working with the various governments to negotiate “austerity measures” and privatisation schemes so that the workers reconcile with them and to stop the struggles that clash against the bosses and the state. The reconciling always allows capitalists to strengthen and continue their destructive work undermining the gains won by the working class through a hundred years of struggle.

In imperialist countries, the more openly reactionary right and also the reformist and social democrat “left” uphold through different forms the “national identity,” to use it against the immigrants in order to strengthen the division of the proletariat and the masses and thus opening the way to old and new fascism. Many populist, fascist and neo-Nazi parties and organizations are thriving on the fertile land cultivated by all the traditional political forces and institutions. The bourgeoisie defends its system and institutions with the state police and also by using the mass participation in elections. This is why the proletariat and the masses must develop the electoral boycott and intensify the class struggle.

“IT IS RIGHT TO REBEL” (MAO ZEDONG)

Faced with the crisis, the proletarians —the workers from the cities and the countryside— are rebelling. Workers from factories threatened with closure are mobilizing against layoffs, the degradation of working conditions, wage cuts and increased working time, because they don’t want to pay for the crisis. Peasants and agricultural workers resist and sometime are occupy land. The masses are mobilizing against housing evictions, tax increases, attacks on their environment, the dismantling of public services, attacks on union freedoms and the rights of youth, women, etc.

These struggles are taking place in all the countries in the world, like those of the auto and metallurgy workers in France, Belgium, Germany and Italy, of the miners In Spain, while masses are fighting against housing evictions, and the great students’ struggle in Canada, and in other countries also, against attacks on education and tax increases.

And, moreover, like those in India where hundreds of millions of workers went on strike, or South Africa, where miners rebelled against the black and white ruling classes who exploit and oppress the workers, or Brazil, where poor peasants and landless are occupying the land they work.

In the Arab countries, particularly in Tunisia and Egypt, despite the manoeuvres of imperialists to protect their interests and support the new watchdogs, despite the fact that these watchdogs are hiding themselves under the mask of religion in order to exploit workers and people, to suppress the just rebellion before it becomes revolution, the masses are finding their way and learning from their mistakes, for a genuine New Democratic revolution, that cannot be achieved without the leadership of the working class; this raises the questions of the revolutionary strategy, of armed struggle, and the building of a vanguard party.

Imperialists and their interventions are not able to stop and extinguish the anti-imperialist struggles in the world, from Palestine, to Iraq, Afghanistan, Latin America, nor against the new imperialist interventions in Libya, Syria, Mali.

YOU CANNOT MAKE REVOLUTION IN A PEACEFUL WAY!

The world is in turmoil; the ideological understanding operates bit by bit or with leaps, with advances and setbacks, in the ranks of the proletariat and the masses and on the consciousness of the crisis and the nature of imperialism, the need to overthrow it and build a new society on the ashes of the old one.

In this new wave of struggle and resistance we must support and strengthen the struggle for the liberation of peoples and for new democracy, towards socialism and communism. This is the context in which a potential new wave of the world proletarian revolution develops and emerges. It has as its reference points and strategic anchor the people’s wars led by Maoist parties.

People’s War is the most advanced way to make revolution, so we must support in every country in which it is being organized, prepared by accumulating forces, and applied to the concrete conditions of each country. Led by the CPI (Maoist), the People’s War in India is successfully resisting attacks from the enemy and is managing to expand and grow. The People’s War is also unfolding in the Philippines under the leadership of the Communist Party of the Philippines, which upholds Maoism. In Peru, it is continuing despite the action from a liquidationist current. In Turkey, the revolutionary struggle led by the Maoists is advancing in accordance with the people’s war strategy. In other countries, new initiatives and advances are in preparation.

We must build and consolidate the proletarian parties for the revolution, parties of new type, Marxist-Leninist-Maoist communist parties, in our respective countries, taking into account our past experience and applying it to the current conditions of the imperialist system of today.

This was clearly expressed the 24th November 2012 in Hamburg by the great International Conference in Support of the People’s War in India, in which hundreds of representatives of revolutionary and anti-imperialist organizations and Maoist parties and organizations from more than twenty countries have called to unite and strengthen the class struggle in each country. It was a great example of internationalism. We must advance to further strengthen and give organisational form to proletarian internationalism. We must pursue the international unity of the communists in the world towards the construction of a new international organization to fight together against imperialism and reaction and march together towards a new Communist International, for socialism and communism.

Proletarians and oppressed people of all countries, unite!
Down with imperialism and all its watchdogs!
Long live proletarian internationalism!
Long live world proletarian revolution!

Communist (Maoist) Party of Afghanistan; Communist Party of India (M-L) Naxalbari; Maoist Communist Party–France; Maoist Communist Party–Italy; Revolutionary Communist Party (PCR-RCP Canada); Maoist Communist Party (MKP) Turkey and North Kurdistan – France; Maoist Communist Movement, Tunisia; Democracy and Class Struggle, Wales, British state; Committee for Building a Maoist Communist Party, Galicia – Spanish state; Long March Towards Communism (Madrid, Spain); New Marxist Study Group (NMSG) Sri Lanka; Solidarity of People Struggle Indonesia; Communist Organization Futur Rouge – France; Servir Le Peuple – Sheisau Sorelh – Occitany – French state; Marxists Leninists Maoists from Morocco

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