Wednesday, March 30, 2016

Canada - Appel du PCR pour le 1er mai 2016 à Montréal


Toute l’année, les prolétaires mènent des luttes. Individuellement, par petits groupes ou en grandes masses, ils et elles défendent courageusement leurs conditions d’existence et affirment leur volonté de vivre dignement. Tandis que les capitalistes et leur État mènent des charges agressives pour soutenir leurs profits, les travailleurs et les travailleuses répliquent en bataillant pour des salaires suffisants, des heures et des cadences de travail soutenables, des protections contre les cruels aléas du marché du travail et les pertes d’emploi. Toutes des luttes légitimes, parfois vitales, conclues par de rares succès et de nombreuses défaites.
Mais le 1er mai n’est pas une journée de lutte comme les autres. Depuis plus de 100 ans, la journée internationale des travailleurs et des travailleuses projette la lutte au-delà des aspects spécifiques de nos conditions de vie et de travail en mettant à l’ordre du jour notre émancipation générale. Le 1er mai sert non pas à dénoncer les décisions de quelques patrons en particulier ou à arracher des concessions à des gouvernements bourgeois; il sert à condamner le pouvoir bourgeois dans son ensemble et à affirmer la nécessité historique et la possibilité de son remplacement par un pouvoir populaire. Le 1er mai est un jour de lutte révolutionnaire.
La révolution est une question brulante d’actualité. Depuis plus de deux siècles et encore aujourd’hui, le capitalisme s’avère une calamité pour la vaste majorité de l’humanité. Même dans un pays riche comme le Canada, l’austérité creuse les inégalités sociales et les conditions de vie de la grande masse des travailleurs et des travailleuses – revenus, accès aux services, etc. – s’effritent inexorablement. L’économie capitaliste est dans l’impasse et ne peut repousser la crise qu’en pressurant davantage la force de travail et en saccageant l’environnement.
Le 1er mai, surmontons les peurs et les préjugés racistes et sexistes que la bourgeoisie alimente en nous pour nous diviser. Faisons l’unité de la classe des exploitéEs et confrontons directement le pouvoir bourgeois dans la rue. Forgeons notre expérience du combat pour que, dans les années à venir, la lutte révolutionnaire déborde de la seule journée du 1er mai pour devenir la principale forme de la lutte des classes au Canada.
Le 1er mai, assiégeons le centre commercial et financier de Montréal! Ciblons les intérêts capitalistes! Reprenons la rue à la police qui fait régner l’ordre bourgeois!
Ce monde, nous le produisons de nos mains, il nous appartient!
Le Parti communiste révolutionnaire (section montréalaise)

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