Friday, March 31, 2017

AG 17-18 mars - intervention traduite de Khaled Barakat, - francais - italien

Extraits de l’intervention traduite de Khaled Barakat, membre de la Campagne pour la libération d’Ahmad Saadat, au meeting pour la libération de Georges Abdallah à la librairie

 Résistances,samedi 18 mars 2017, organisé par la Campagne unitaire :

L’une des meilleures propositions que j’ai pu entendre aujourd’hui, concerne la jeunesse et sa participation à notre mouvement. Et je voudrais en profiter pour faire un point sur notre jeune camarade Basil Al Araj, qui a été assassiné récemment en Palestine, et je propose de faire un point dans votre meeting sur une condamnation très précise de son assassinat et sur la violence que subissent nos camarades en Palestine.
Il est important et même crucial, de savoir que notre futur passe par l’organisation de la jeunesse dans toutes ses luttes.
L’année 2017 est très importante pour nous Palestiniens pour de nombreuses raisons.
Cette année marque 100 ans de combat contre l’occupation et la colonisation. Cela nous amène à deux points importants : le premier point c’est que la Palestine continue à ce jour à être occupée et colonisée, le deuxième est que le peuple palestinien, bien loin d’être défaitiste, continue à lutter.
Le fait que nous nous réunissions aujourd’hui pour combattre l’emprisonnement politique et que le peuple palestinien continue lui-même à combattre, est la preuve de la détermination du peuple dans la lutte et la preuve de l’importance donnée à toutes les luttes : 100 ans de combat contre la déclaration de Balfour, 70 ans de combat contre l’État colonialiste d’Israël et 50 ans de combat contre l’occupation illégitime des terres palestiniennes par les israéliens, en est la preuve.
Le camarade Georges Abdallah est un exemple du combat pour la Palestine, un exemple du combat contre la colonisation, un exemple du combat contre l’impérialisme, un exemple pour la gauche palestinienne. Et nous sommes très fiers de lui.
Quand nous nous mobilisons pour la Palestine, il est important de mettre en lumière la cause du camarade Georges Abdallah, car ce n’est pas seulement une cause individuelle, c’est une cause pour le mouvement tout entier. C’est une cause pour chaque communiste.
Nous sommes tous d’accord pour dire que le premier criminel dans cette histoire est l’État français impérialiste qui a arrêté Georges Abdallah et qui le retient emprisonné depuis 33 ans. Et je pense que nous sommes aussi d’accord pour souligner le rôle des États-unis et d’Israël dans cette affaire. Mais une chose dont nous parlons chez nous, c’est la responsabilité du gouvernement libanais.
Nous devons également élever notre combat contre le gouvernement libanais qui ne prend pas ses responsabilités, par exemple par des protestations devant l’ambassade libanaise.
Récemment le Liban a accueilli la dirigeante du Front national, ce qui est bien la preuve que le parlement libanais n’a aucune honte.
Prenons l’exemple de Cuba qui avait affiché dans l’aéroport de la Havane les portraits de ses cinq prisonniers politiques (aux États-unis) et le gouvernement libanais, lui, laisse Georges Abdallah en France laissé pour compte sans soucis. C’est une honte !
Le gouvernement libanais n’a pas hésité à relâcher des criminels des voleurs des assassins qui sont désormais représentés dans la société libanaise. Par contre ils ne lèvent pas le petit doigt pour Georges Abdallah.
Je pense que l’idée de la motion qui a été soulevée aujourd’hui à ce meeting d’envoyer une délégation au Liban est une chose que nous soutenons, car dans le combat pour la libération de Georges Abdallah, la libération doit être décisive. Ce doit être l’année où nous verrons Georges Abdallah libéré.

Il y a un mouvement croissant pour Georges Abdallah qui se fait depuis 10 ans partout dans le monde, et il est temps d’élever ce mouvement en allant par exemple rallier ce que vous appelez les quartiers populaires, car effectivement les classes populaires doivent savoir que Georges Abdallah se bat pour eux, qu’il est leur allié.


Compagni,

Il vostro incontro si svolge questa sera in circostanze particolarmente complesse.
Infatti, vi è innanzitutto, che la globalizzazione e globalizzazione capitalista sta attraversando la peggiore crisi strutturale nei paesi imperialisti, che si traduce in un aumento dell' estrema destra, gravi problemi economici e sociali e rafforzamento delle politiche di seminare distruzione e divisione nei paesi periferici, in particolare nei paesi arabi.

Osserviamo, d'altra parte, verso il basso i partiti di sinistra e progressisti nei paesi occidentali avanzati, c'è una mancanza di prospettiva nei paesi del terzo mondo, derivante dalla scomparsa del modello sovietico e l'assenza di forze globali che si confrontino con l'imperialismo, e che si dirigano verso l'imperialismo USA. Ciò ha favorito l'emergere di fanatismo religioso, etnico e nazionalista, ha gestito la maggior parte di loro dai centri capitalistici, mentre altri invocano un patrimonio religioso e lealtà primaria.

La solidarietà con l'attivista Abdallah Georges si iscrive, nel corso degli anni, nel cuore del rilancio del progetto di radicale contro l'imperialismo e le sue creazioni in stati periferici, allo stesso modo che la solidarietà con il popolo palestinese è al centro delle forze viventi del mondo, che lottano per liberarsi del capitalismo selvaggio, che è attivo tutti i giorni per distruggere le conquiste sociali dei paesi avanzati e dei popoli e alimentando le guerre, la distruzione, la perdita e la sottomissione del terzo mondo.

I popoli e le loro avanguardie vive conoscono la strada da percorrere.

Insieme, e solo insieme, noi vinceremo.
Robert Abdallah

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