Wednesday, March 28, 2018

élections en Egypte sous la dictature sanglante de Sissi



Les Égyptiens se rendront aux urnes ce 26 mars pour « réélire » le maréchal arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’État, en 2013. Une mascarade après l’élimination des Frères musulmans, les arrestations d’opposants de tous bords, l’assassinat d’autres candidats potentiels à ces élections, sauf celui désigné par Sissi pour jouer les figurants, et le musellement de la société civile en butte aux menaces et à l’intimidation.
Sur chaque immeuble, à chaque coin de rue, le portrait de l’ex-maréchal a envahi le paysage urbain.La célèbre place Tahrir a vu émerger des dizaines de grandes affiches bariolées aux couleurs du drapeau égyptien et le visage d’Abdel Fatah al-Sissi, le président égyptien sortant, candidat à sa réélection du 26 au 28 mars.Sur chaque immeuble, à chaque coin de rue, le portrait de l’ex-maréchal a envahi le paysage urbain. « Oui à al-Sissi ! Vive l’Égypte ! »
La propagande de Sissi insiste sur l’obligation d’aller voter pour protéger l’état et la lutte contre le terrorisme, assimilant l’abstention à une complicité de terrorisme, justifiant les nombreuses arrestations de ceux qui ont osé appelé à l’abstention.
Aucune liberté de réunion ou d’expression, 40.000 opposants en prison dans des conditions inhumaines, et systématiquement torturés, selon Human Rights Watch, qui rapporte que de nombreux détenus meurent en prison, faute de soins. Muhammed Morsi, le premier président démocratiquement élu de l’Egypte, croupit en confinement solitaire dans une prison, dans un état de santé critique, vu le refus de lui permettre de se soigner.
Une vieille photo circule d’ailleurs actuellement sur les réseaux sociaux égyptiens. L’image montre les ressemblances frappantes entre les slogans en faveur du candidat unique Moubarak et ceux que l’on croise dans les rues du Caire ces jours-ci.
Personne ne s’y trompe. Mais personne n’a intérêt à ouvrir la bouche. Les arrestations guettent tout dissident, toute critique.
Le Dr Maha Azzam, dirigeant du Conseil révolutionnaire égyptien, appelle la « communauté internationale et les gouvernements démocratiques » à refuser d’accréditer la légitimité de telles élections sous ce brutal régime militaire.
Mais les affaires sont les affaires, n’est-ce pas ? On a liquidé Khadafi après lui avoir déroulé le tapis rouge quand il versait des millions dans les poches de nos dirigeants. Pour le moment Sissi, qui obéit aux ordres israélo-américains et qui renfloue grassement les caisses de nos marchands de mort, n’a rien à craindre !

CAPJPO-EuroPalestine

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