France : 23 drones pour la gendarmerie
La gendarmerie vient de lancer un double appel
d’offres pour sélectionner deux séries de drones de surveillance et
d’observation à livrer en fin d’année. Depuis plusieurs mois, les
gendarmes testaient l’usage de ces engins dans leur centre
d’entraînement de Saint-Astier (Dordogne). L’arrivée de ces drones
intervient dans la perspective, voulue par le ministre de l’Intérieur,
de filmer toutes les opérations de maintien de l’ordre. Ces engins à la
signature discrète permettront de limiter l’emploi des hélicoptères pour
des missions où leur utilisation n’est pas une nécessité, et surtout de
les préserver. Sans parler de la réduction des coûts : un hélicoptère
EC 145 représente une dépense d’environ 4700 € l’heure en exploitation,
pour quelques centimes au drone. Les drones sont dévolus au
renseignement pour comprendre les mouvements d’une foule et savoir où
engager les forces.
Sur un plan technique, ce seront des microdrones grand public de type quadrirotor à décollage vertical et à propulsion électrique, pourvus d’un système de retour automatique sur leur point d’envol en cas d’incident. Tous seront équipés de caméras avec un zoom grossissant 10 fois, capables d’effectuer des observations à faible niveau de lumière. Le système permettra la visualisation simultanée de la vidéo d’observation et de toutes les informations qui facilitent la bonne
Le Manurhin MR73 (de calibre 357 magnum) des images. Ces images pourront être enregistrées sur un
fichier et horodatées, et même géolocalisées pour les besoins d’une
enquête judiciaire, par exemple. Des données cartographiques très
précises devront y figurer. Le pilote du drone verra en direct ce que le
drone filme. L’autonomie de vol pourrait atteindre les deux heures.
Cinq autres drones, dits haut de gamme, sont aussi en cours
d’acquisition. Egalement équipés de caméra et d’un système
d’enregistrement des images avec géoréférencement avec cette qualité
supplémentaire : ils devront être difficilement détectables.
Sur un plan technique, ce seront des microdrones grand public de type quadrirotor à décollage vertical et à propulsion électrique, pourvus d’un système de retour automatique sur leur point d’envol en cas d’incident. Tous seront équipés de caméras avec un zoom grossissant 10 fois, capables d’effectuer des observations à faible niveau de lumière. Le système permettra la visualisation simultanée de la vidéo d’observation et de toutes les informations qui facilitent la bonne
France : 4000 revolvers pour armer les agents municipaux
Suite aux attentats de janvier
(qui avaient notamment fait une victime policière municipale à
Montrouge), le ministre français de l’intérieur avait annoncé la mise à
disposition d’armes de poing pour équiper les polices municipales qui en
feraient la demande. Le 29 mai, cette promesse a pris la forme d’une
circulaire ministérielle envoyée à tous les préfets. 4.000 revolvers
type Manurhin MR73 (de calibre 357 magnum), anciennement utilisés par la
police nationale, pourront être remis aux communes, à leur demande,
pour une durée de cinq ans, « et à titre expérimental ». Une mise à
disposition gratuite, mais dont l’entretien reste à la charge des
municipalités.
France : Vers un "permis d’internet" et un surréférencement gouvernemental ?
En février dernier, le député Sébastien
Pietrasanta a été missionné par Manuel Valls en vue de lutter contre les
discours de radicalisation, notamment sur les réseaux. Dans son rapport
tout juste remis au Premier ministre il propose une panoplie de
mesures. Parmi elles, il suggère l’amélioration de la coopération entre
les autorités et les acteurs du web afin de faciliter le retrait des
contenus considérés comme illicites. Du côté des plus jeunes, la piste
est celle de guides pour les parents, mais surtout du "permis internet"
au sein de l’Education nationale. Ce permis deviendrait une obligation
pour tous les élèves.
Le site gouvernemental destiné à décrypter les processus d’embrigadement et "déconstruire le discours tenu par les terroristes" sur Internet et les réseaux sociaux souffrant d’un défaut d’exposition, le rapport imagine une "task force" de "community managers" qui viendrait écumer les réseaux, notamment sociaux, pour porter la parole étatique. Le rapport propose aussi le déréférencement des contenus ennemis. La loi sur le terrorisme prévoit déjà un tel déréfencement administratif, mais pour les seuls messages incitant au terrorisme ou faisant son apologie. Le rapport semble vouloir donc aller au-delà en tapant sur la radicalisation, qui prône certes le terrorisme, mais aussi la violence. Symétriquement le rapport préconise un surréférencement de la propagande étatique, menée avec la complicité volontaire -ou forcée- des moteurs de recherche.
Le site gouvernemental destiné à décrypter les processus d’embrigadement et "déconstruire le discours tenu par les terroristes" sur Internet et les réseaux sociaux souffrant d’un défaut d’exposition, le rapport imagine une "task force" de "community managers" qui viendrait écumer les réseaux, notamment sociaux, pour porter la parole étatique. Le rapport propose aussi le déréférencement des contenus ennemis. La loi sur le terrorisme prévoit déjà un tel déréfencement administratif, mais pour les seuls messages incitant au terrorisme ou faisant son apologie. Le rapport semble vouloir donc aller au-delà en tapant sur la radicalisation, qui prône certes le terrorisme, mais aussi la violence. Symétriquement le rapport préconise un surréférencement de la propagande étatique, menée avec la complicité volontaire -ou forcée- des moteurs de recherche.
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