MÜNİH|28.04.2017| Kamuoyunda Münih’li Komünistler diye adlandırılan Münih’te TKP/ML davasında yargılanan devrimcilerin bugün ki duruşması gerçekleştirilemedi. Mehmet Yeşilçalı’nın sağlık sorunları bulunması üzerine yapılması gerekilen duruşma iptal edildi.
ATiK – Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe:1er Mai, alimente le feu de la révolte, renforce l’espoir !
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Ce 1er
Mai nous devons remplir les rues pour la classe ouvrière, pour les
prolétaires opprimés, pour les femmes dévalorisées, pour les jeunes dont
l’avenir est volé, pour les réfugiés et les immigrés victimes des
discriminations de couleur, de langue ou de religion !
Le 1er Mai, la journée de lutte et de solidarité internationale de la classe ouvrière, continue d’être un appel à la lutte contre l’oppression, l’exploitation, les attaques impérialistes, les discriminations de couleur, de langue, de religion et de sexe. Vive le 1er Mai, fête de la classe ouvrière, des prolétaires et des peuples du monde.
L’étincelle qui a pris avec les revendications de la journée de 8H en 1958 en Autriche, et qui s’est embrasée en Amérique et dans toute l’Europe à partir des années 1880, a fini par se commuer en lutte générale contre l’exploitation et les massacres. Pour le front des femmes, le capitalisme exploitant et opprimant encore plus les femmes, le 1er Mai est aussi devenue une journée de lutte contre le système patriarcal.
Pour le 1er Mai, cette année nous sommes confrontés à une période d’intensification des attaques contre les exploités. Après avoir payé par le sang et les morts la diminution du temps de travail, aujourd’hui, dans de nombreux pays d’Europe, on parle de l’augmenter pour passer à 12h de travail par jour. Le développement de l’intérim, la flexibilité de l’emploi, la sous-traitance ont permis de piéger les travailleuses et les travailleurs toujours exploités.
Ces politiques de réforme du travail sont développées dans les pays impérialistes puis appliquées sous une forme esclavagistes dans les pays semi-coloniaux sous leurs dominations. Exemple flagrant ; dans l’industrie du textile en Inde, au Pakistan, au Bangladesh etc… nous savons toutes et tous que l’exploitation des enfants ne connaît aucune limite pour produire les marques les plus célèbres.
Ce 1er Mai a lieu dans une période d’intensification des guerres impérialistes. Au Moyen-Orient et en Afrique mais aussi dans de nombreuses autres régions du monde, les marchandages criminels entre les impérialistes et leurs manipulations menant les peuples semi-colonisés à se faire la guerre, ont entraîné des millions d’être humains à migrer et abandonner leurs terres.
Leur situation est désastreuse ; malgré les risques ces personnes prenant la route avec l’espoir de rester en vie, soit meurent sur le trajet, soit restent sans papiers et se font exploiter à très bas prix dans les pays d’Europe. De nombreuses femmes sont vendues sur les marchés d’esclaves. Les réfugiés qui atteignent l’Europe sont confrontés aux politiques racistes d’Etat et sont victimes des attaques racistes. Les enfants réfugiés qui survivent aux traversées en mer, sont la cible des trafics d’enfants ou des trafiquants d’organes. Alors même que l’on déclare la disparition de plus de 10 000 enfants dont les entrées ont été enregistrées en Europe, les responsables ne se soucient absolument pas de leur sort.
Dans cette période où les contradictions entre les oppresseurs et les opprimés s’approfondissent, sur la scène internationale, la vague de colère des travailleuses et des travailleurs venue des profondeurs commence à frapper à la surface. Les protestations régulières de la jeunesse en France et en Grèce, les protestations contre les coupes sociales aux Etats-Unis et de nombreux autres endroits, en Turquie la résistance massive dans les rues, apparue après le mouvement de Gezi, qui continue actuellement avec le slogan « le NON n’est pas terminé, ça ne fait que commencer » et bien sur l’espoir qu’a suscité la résistance du Rojava, particulièrement pour les femmes et les peuples oppressés, nous promettent un avenir de lutte qui ouvrira la faille dans le bloc capitaliste.
Pour toutes ces raisons il est de notre devoir de soutenir les luttes de celles et ceux qui résistent, qui organisent et relèvent la tête. Ce 1er Mai nous devons remplir les rues pour la classe ouvrière, pour les prolétaires opprimés, pour les femmes dévalorisées, pour les jeunes dont l’avenir est volé, pour les réfugiés et les immigrés victimes des discriminations de couleur, de langue ou de religion !
VIVE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE DE LA CLASSE OUVRIERE DU 1ER MAI
ATiK – Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe
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