Au Maroc, certains détenus du mouvement de contestation rifain Hirak ont entamé depuis plusieurs jours une grève de la faim. Elle concerne les détenus considérés comme les « cadres » du mouvement, incarcérés à Casablanca et dans l’attente de leur audience. Une grève décidée après que la justice a rejeté le 15 septembre dernier plusieurs demandes de libération conditionnelle. Selon les avocats, au moins 300 personnes sont incarcérées pour leur participation au mouvement de protestation qui agite le nord-est du Maroc depuis la fin du mois de mai.
Pour l’heure le leader charismatique Nasser Zefezafi,
tenu à l’isolement, n’a pas, selon sa défense, commencé de grève de la
faim mais au total 32 personnes sur les 50 poursuivies à Casablanca ont
cessé de s’alimenter depuis 11 à 12 jours. Parmi eux des cadres du
mouvement, comme Nabil Ahamjik, considéré comme le numéro 2 du
mouvement, ou encore Mohamed Jelloul, mais aussi le journaliste Hamid El
Mahdaoui du site d’information Al Badil.
L’entourage des militants dénonce des mesures de rétorsion de l’administration pénitentiaire depuis le lancement de la grève de la faim. Les principaux leaders du mouvement ont été séparés de leurs cellules et placés à des étages distincts, et les échanges leur sont désormais interdits.
Saccage des cellules, vols d’effets personnels jusqu’à des traitements dégradants, comme l’obligation de se dévêtir pour des fouilles corporelles, sont rapportés par les nombreux avocats des détenus rifains.
Les revendications à cette grève de la faim sont toujours les mêmes depuis désormais 4 mois, ils exigent la libération sans condition de tous les détenus du Hirak et l’amélioration des conditions socio-économiques des Rifains.
Signe de la détermination des grévistes, ce slogan sans concession donné à cette grève de la faim : « Nous ressortirons libres, ou dans un linceul ».
L’entourage des militants dénonce des mesures de rétorsion de l’administration pénitentiaire depuis le lancement de la grève de la faim. Les principaux leaders du mouvement ont été séparés de leurs cellules et placés à des étages distincts, et les échanges leur sont désormais interdits.
Saccage des cellules, vols d’effets personnels jusqu’à des traitements dégradants, comme l’obligation de se dévêtir pour des fouilles corporelles, sont rapportés par les nombreux avocats des détenus rifains.
Les revendications à cette grève de la faim sont toujours les mêmes depuis désormais 4 mois, ils exigent la libération sans condition de tous les détenus du Hirak et l’amélioration des conditions socio-économiques des Rifains.
Signe de la détermination des grévistes, ce slogan sans concession donné à cette grève de la faim : « Nous ressortirons libres, ou dans un linceul ».
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