La Nakba de 48 n’est pas qu’une commémoration d’un moment tragique. Elle est toujours présente à travers ses blessures encore saignantes. Le peuple entier vit ces blessures au présent. La Nakba est partout et dans le coeur de tous.
La Nakba, c’est les camps de réfugiés, c’est les rues de la misère, les massacres, la terreur, les humiliations de tous moments.
La Nakba, on la retrouve chez les vieux et les moins vieux qui passent leur vie en attente du retour, serrant avec tendresse dans leurs poings les vieilles clés transmises de génération en génération jusqu’à nos jours.
La Nakba, c’est le crime qui se répète chaque jour devant le monde entier.
Les impérialistes de tous bords y ont participé et continuent à cautionner d’une manière ou d’une autre la violation des droits et la destruction de tout un peuple.
La Nakba n’est pas qu’un moment du passé. Ce n’est pas une vieille douleur que l’on commémore par respect aux ancêtres. Elle est le vécu quotidien de tout un peuple.
La Nakba c’est aussi cette division criminelle entre Palestiniens et c’est aussi l’abandon des piliers de notre cause.
Elle est aussi le maintien des fedayin prisonniers depuis des décennies.
Elle est la compromission au grand jour des gouvernants saoudiens avec leurs consorts des protectorats du Golfe, ainsi que les diverses « trouvailles » de la réaction arabe qui travaille pour la normalisation avec l’entité sioniste honnie, sans qu’il y ait la moindre dissuasion effective des masses populaires silencieuses devant ces trahisons.
Cependant personne n’ignore que des entrailles de cette Nakba naissent et renaissent au quotidien et de manière permanente de longs cortèges de fedayin et des fils de l’intifada.
La Nakba est partout en Palestine. Elle est la Palestine de tous les jours…
Saturday, May 12, 2018
Georges Ibrahim Abdallah, à l’occasion de la commémoration de la journée du prisonnier palestinien à Tunis
en avril
dernier, initiée par un groupement de militants pour la Palestine (dont
fait partie le Comité de solidarité tunisien pour la libération de Georges Abdallah), a déclaré dans un communiqué à propos de la Nakba :
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