France : Le juge qui maintient Antonin Bernanos en détention est un sympathisant d’extrême droite
Le 15 avril, Antonin Bernanos, était arrêté
avec des militants antifascistes de la région parisienne suite à des
affrontements avec des membres des groupuscules d’extrême-droite Zouaves
Paris, Milice Paris et Génération Identitaire. Antonin avait été
condamné à 3 ans de prison pour violence contre un policier et
l’incendie de son véhicule quai de Valmy en mai 2016 (voir notre article).
Il est depuis ce jour maintenu en détention préventive et avait notamment été placé en isolement le 9 mai (ses proches n’ayant pas pu lui rendre visite durant de longues semaines). Charles Prats, en tant que juge des libertés et de la détention au tribunal de grande instance de Paris, est le juge habilité à statuer sur le maintient en détention d’Antonin. Il livre régulièrement ses opinions politiques (climatosceptique, hostile aux militant·e·s de gauche, aux antifascistes et aux Gilets Jaunes) aux médias parmi lesquels des médias d’extrême droite.
Il a ainsi justifié le maintien en détention d’Antonin en qualifiant, dans sa décision officielle, les militant·e·s antifascistes de "lâches", de "nervis d’extrême-gauche" qui agresseraient des personnes isolées. Avec ce discours à charge, le juge assume donc les motifs politiques de l’acharnement judiciaire contre Antonin Bernanos.
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Antonin Bernanos
Il est depuis ce jour maintenu en détention préventive et avait notamment été placé en isolement le 9 mai (ses proches n’ayant pas pu lui rendre visite durant de longues semaines). Charles Prats, en tant que juge des libertés et de la détention au tribunal de grande instance de Paris, est le juge habilité à statuer sur le maintient en détention d’Antonin. Il livre régulièrement ses opinions politiques (climatosceptique, hostile aux militant·e·s de gauche, aux antifascistes et aux Gilets Jaunes) aux médias parmi lesquels des médias d’extrême droite.
Il a ainsi justifié le maintien en détention d’Antonin en qualifiant, dans sa décision officielle, les militant·e·s antifascistes de "lâches", de "nervis d’extrême-gauche" qui agresseraient des personnes isolées. Avec ce discours à charge, le juge assume donc les motifs politiques de l’acharnement judiciaire contre Antonin Bernanos.
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