Georges Abdallah doit être déclaré libre !
Continuons le combat ! Libérons Georges Abdallah
Chers amis, chers camarades,
Souvenez-vous ! Le 8 juin 2023, une nouvelle phase s'est ouverte dans notre combat pour la libération de
Georges Abdallah : alors que la mobilisation, sur le terrain, dans la diversité de ses expressions, ne cessait
déjà de s’amplifier, Georges Abdallah avait alors accepté de lancer une nouvelle offensive juridique en
déposant une dixième demande de libération-expulsion vers son pays le Liban. Cette demande a été
examinée le 7 octobre dernier lors d’une audience qui s’est tenue à la prison même de Lannemezan et dont
le délibéré tombera demain en cette journée du 15 novembre. Or nous le clamons ici haut et fort alors que
nous sommes réunis devant ce lieu de représentativité de l’Etat français qui maintient Georges Abdallah enprison depuis maintenant plus de 40 ans : le 15 novembre, demain, Georges Abdallah doit être déclaré
libre !
Libre pour que se clôt cette affaire d’Etat dont chacun des actes constitue un véritable scandale d’Etat
durant lequel le pouvoir politique n’a eu de cesse de violer les règles de son propre droit et de bafouer sa
propre justice avec comme vous le savez, durant ces quarante années placées sous le coup de la « raison
d’Etat » : des vices de procédures et des passages à répétition d’un motif d’inculpation à un autre, un
manquement à la parole d’Etat dès 1985, la fabrique de nouvelles preuves et de nouvelles accusations, une
campagne médiatique de diabolisation, des ingérences et pressions étasunienne et israélienne
incessantes au plus haut degré de l’Etat et sur la justice française, un avocat travaillant pour les services
secrets français, des traitements d’exception et un maintien en prison de ce prisonnier d’exception sous le
coup de la perpétuité réelle malgré deux décisions judiciaires pour le libérer - la dernière ayant été
prononcée pratiquement jour pour jour il y a désormais 12 ans, le 21 novembre 2012.
Libre aussi, Georges Abdallah doit l’être déclaré demain pour que soit mis un coup d’arrêt à ces vengeancesd’Etat à l’encontre de ce résistant communiste révolutionnaire de toute une vie : pour que soit porté un coupd’arrêt définitif à cette vengeance implacable de l’entité sioniste en raison du soutien indéfectible de
Georges Abdallah à l’héroïque résistance des peuples libanais et palestinien et au droit juste et légitime de
ce dernier à libérer sa terre historique qu’est la Palestine de la mer au Jourdain de l’oppression coloniale
génocidaire ; libre pour que soit porté un coup d’arrêt définitif à cette vengeance de l’Etat états-unien en
raison du combat résolument anti-impérialiste de Georges Abdallah et de sa dénonciation inlassable des
crimes et des guerres de ce système impérialiste contre les peuples et nations opprimées ; libre pour que
soit porté un coup d’arrêt définitif à cette vengeance de l’Etat français contre Georges Abdallah pour sa
dénonciation de l’implication active de notre propre impérialisme dans la déstabilisation du Liban, dans
l’oppression du peuple palestinien et dans le pillage du monde arabe pour la défense de ses seuls intérêts
au Moyen-Orient.
Alors oui, naturellement au vu de cette identité et de cet engagement politiques jamais reniés de cet
authentique résistant, nous n’avons pas été étonnés d’apprendre que, lors de l’audience du 7 octobre
dernier, les représentantes du parquet et donc du pouvoir, se sont déclarées opposées à sa libération avec
toujours ces mêmes déclamations usées jusqu’à la corde depuis plus de 40 ans, arguant que cette
libération - étant demandée par des organisations qualifiées de terroristes mais en vérité aussi par le
gouvernement de son pays, le Liban - constituerait une victoire du « terrorisme ».
Cette libération, dans l’unité de notre solidarité, nous la clamons non pas pour ce qu’elle serait mais pour
ce qu’elle est : celle d’un résistant, véritable internationaliste, détenu aux mains de l’ennemi – à l’image de
tous ces flambeaux de la résistance incarcéré dans les geôles sionistes - ayant lutté contre l’occupant selon
ce droit historique, juste et légitime à résister et à se libérer de l’exploitation, de l’oppression, de la
colonisation et de l’impérialisme. Alors oui, aujourd’hui comme demain s’il le faut, nous exigeons et
continuerons à exiger la libération de notre camarade au cri de : « la résistance est un droit ! Libérez GeorgesAbdallah ! »
Oui, Georges Abdallah, tes camarades sont là ! Le 26 octobre derniers, nous étions plus de 4000 à
Lannemezan devant ces « abominables murs » de ces « sinistres lieux » à crier notre détermination sans
faille à continuer le combat jusqu’à ta libération. Plus de 18 villes organisaient le 24 octobre dernier des
rassemblements conjoints devant les instances de l’Etat pour réclamer ta libération ; aujourd’hui, cette
même exigence est à nouveau portée conjointement, trois semaines après, mais cette fois dans plus de
trente villes partout en France à l’appel de Campagne Unitaire et soutenu par plus de cent organisations,
associations, syndicats, médias non assujettis au pouvoir, comités et collectifs locaux. Rien ne peut
désormais arrêter notre élan solidaire et populaire pour ta libération indissociable de notre soutien
inconditionnel à la lutte de libération nationale du peuple palestinien et à la résistance des peuples du
Liban, du Yémen et de tous les peuples opprimés.
Alors oui, demain, 15 novembre, Georges Abdallah doit être déclaré libre ! Mais nous le savons et nous
pouvons d’ores et déjà l’affirmer : parce que ce délibéré du 15 n’est qu’une étape de ce processus judiciaire lui-même étalé sur encore de longs mois d’appels, nous réaffirmons ici notre total engagement à continuer le combat et à toujours plus intensifier ce rapport de force pour faire rompre la digue car ni Gaza, ni Georges Abdallah, ni ses soutiens ne porteront jamais le drapeau blanc de la capitulation pour la victoire ou lavictoire !
La résistance palestinienne vit, vivra et vaincra !
Continuons le combat ! Libérons Georges Abdallah !
Car c’est ensemble et seulement ensemble, camarades, que nous vaincrons !
Paris, le 13 novembre 2024
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
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