Le monde va changer et c’est tant mieux!
Vive le socialisme!
Vers un 1er mai révolutionnaire!
Tensions internationales accrues, montée du populisme et des idées
rétrogrades dans les pays riches, crise environnementale - culturelle et
politique à l’échelle globale: le monde capitaliste tout entier est
ébranlé dans ses fondements.
Face à la complexité de la crise
de la société bourgeoise, la tendance dominante chez les réformistes et
néo-anarchistes (autonomistes) est de chercher à segmenter la réalité
sociale, chacun mettant de l'avant un point de vue partial et partiel
sur la situation actuelle. Pour certainEs, l'ennemi principal, c’est
l’extrême-droite, «le fascisme». Pour d'autres, c'est «le colonialisme»,
ou bien «la discrimination et le
racisme». Pour faire face aux attaques, tous et toutes en appellent à
«organiser la résistance». Or résister, des millions, voire des
milliards d’exploitéEs et d’oppriméEs le font spontanément. En ce sens,
appeler aujourd’hui à la résistance, c’est être à la remorque des
événements et c’est être aveugle à la condition réelle du prolétariat.
Le principal défaut du mouvement de résistance, outre ne pas
s’intéresser à la condition réelle des exploitéEs dans son ensemble, est
qu’il est incapable d'unifier les luttes. De fait, réformistes et
autonomistes partagent la mauvaise habitude de gonfler l'importance des
points de vues partiels, limités et fragmentés sur la complexité
sociale, et cette habitude se répercute de façon évidente dans la
manière d'organiser la riposte: la résistance est éclatée, désordonnée,
faible et incapable d'être à l'offensive.
La seule façon de
sortir de cette impasse, c’est de renforcer le contenu révolutionnaire à
l’intérieur même des luttes sociales. C’est pourquoi dans la situation
actuelle, les communistes révolutionnaires entendent mettre de l'avant
une toute autre stratégie en déployant une activité révolutionnaire et
unificatrice, combattive et offensive. Si on veut vraiment mettre fin à
l'exploitation, si on veut sérieusement mettre un frein à l'oppression,
au racisme, à la xénophobie, au sexisme, il faut s'attaquer au
capitalisme lui-même. En effet, la montée des idées de droite, le
racisme, le colonialisme, etc. ne sont que les manifestations les plus
récentes de la crise du capitalisme, système injuste, exploiteur et
destructeur des individus et de la nature.
Cela dit, pour en
finir avec le capitalisme, il faut démolir l'État bourgeois et ses
institutions. Il faut aussi liquider la propriété privée de la
bourgeoisie. Chercher à liquider ce qui maintient la société bourgeoise,
c'est se placer résolument du côté du prolétariat qui est la classe la
plus révolutionnaire sous le capitalisme et qui, par sa condition,
concentre toutes les aliénations que subissent les hommes et les femmes.
Cette conception de classe va à contre-courant du subjectivisme
petit-bourgeois qui conçoit la direction des luttes sur la base
d'identités disparates et qui conçoit l'unité comme consistant à mettre
au même endroit ces différentes «identités» sans jamais chercher à les
rassembler, chacun cherchant à conserver «l’exclusivité» de sa lutte. Il
est évident que la bourgeoisie se satisfait pleinement de cette façon
d'aborder la complexité sociale qui amène de nombreux militants et de
nombreuses militantes à s'épuiser, à affronter la bourgeoisie dans des
affrontements isolés les uns des autres. Contre cette façon
d'appréhender la réalité sociale et contre cette façon de combattre la
bourgeoisie, nous devons plutôt mettre de l'avant l'importance de
combattre pour un projet de classe commun et des perspectives politiques
fortes.
Mais pour en arriver à un projet de classe commun, on
ne peut se contenter de résolutions et de mots: il faut aussi combattre
pour le concrétiser. Bien sûr, il faut combattre la bourgeoisie, mais
il faut aussi combattre pour que le mouvement révolutionnaire mérite sa
place à l’avant-garde des luttes réelles qui sont menées partout dans le
monde par le prolétariat et les masses populaires. La crise du
capitalisme mène nécessairement les exploitéEs et oppriméEs à chercher à
renverser et abolir le capitalisme, et, dans bien des endroits dans le
monde (notamment en Inde et aux Philippines), ce sont de grandes masses
de prolétaires, des paysanNEs, qui, sous la direction de véritables
partis prolétariens, réussissent à unifier et transformer les luttes en
une puissante force de changement social.
Dans un pays
capitaliste comme le Canada, où l'exploitation est diffuse et où la
confusion dans les idées domine, il faut nécessairement accorder la plus
grande importance à unifier notre mouvement dans l'action
révolutionnaire de masse. Aussi, le 1er Mai révolutionnaire, Journée
internationale des travailleurs et travailleuses, est un moment
privilégié pour indiquer clairement que nous entendons rassembler et
organiser, à même la lutte révolutionnaire, les forces qui plus tard
renverseront le capitalisme.
À l'approche du 1er Mai, nous
convions tous ceux et celles intéresséEs à la révolution, à la lutte
révolutionnaire et à l'action révolutionnaire à venir nous rejoindre le
jeudi 30 mars pour discuter de comment nous entendons combattre afin
d'unifier les masses exploitées et opprimées et comment nous entendons
mener la lutte révolutionnaire pour renverser le capitalisme.
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