jeunes revolutionaires
“Une forme d’émotion liée au caractère solennel de la cérémonie,
au cours de laquelle les appelés devaient entonner la Marseillaise.”
C’est en ces termes que la préfecture de l’Eure a ridiculement justifié
le malaise du a un coup de chaleur d’une trentaine de jeunes
volontaires du Service National Universel à Evreux le 18 juin dernier.
Si on peut s’amuser de ce type d’absurdité, on rira beaucoup moins de la mise de ce nouveau Service d’embrigadement idéologique obligatoire mis en place par le gouvernement. Au début prévu pour être un véritable service militaire d’un mois, il a ensuite été transformé en simple « service national ». Contrairement au service qu’avait connu les générations précédentes, il n’y aura pas ici d’entraînement militaire, mais à la place des séances répétés de bourrage de crâne « citoyen » et républicain.
Les « objectifs » fixés par le gouvernement parlent pour eux même : « transmettre un socle républicain », « renforcer la cohésion nationale » « développer une culture de l’engagement » et « accompagner l’insertion sociale et professionnelle ». Derrière ce jargon obscur un programme ultra restrictifs (avec privation d’examens, de diplôme et de permis de conduire par les resquilleurs, en sachant qu’il est, en l’Etat, impossible de se faire réformer) un patriotisme forcé et mis en scène à l’excès, et surtout des « débats » et multiples séances d’éducation civique dont on peut déjà deviner la nature coloniale et raciste, destinée à traquer les éléments subversifs ,« mal intégrés » à la république, la laïcité, le « monde du travail »… et bien entendu il semble pour le moment que les dispositions prises contre le harcèlement et abus de la part des encadrants ou des autres participants. Après ce
mois obligatoire, divisé en deux sessions de deux semaines, sera ouverte une deuxième session « facultative » d’engagement sur plusieurs mois dans un cadre civil ou militaire. Le gouvernement a également commencé à faire sa propagande grâce à des YouTubers, pour toucher les jeunes audiences.
Au-delà des phrases creuses, l’objectif de ce projet est clair, mobiliser et embrigader les plus jeunes au service de l’impérialisme, endoctriner et écraser la subversion, multiplier jusqu’à la nausée les séances de « cohésion nationale » et enfin recruter pour l’armée française afin d’aller assister le pillage de l’Afrique et le maintien de l’ordre dans les colonies. Tout cela va de pair avec la montée de la répression et des mouvements fascistes.
Bien sûr certain pourraient y trouver des aspects positifs, le sport, l’entrainement, la vie en communauté et dans un certain sens la discipline, mais rien de cela n’a pas de sens si il se fait au pied du drapeau d’un état qui réprime, tue et colonise, d’une classe qui vit de notre exploitation et qui se régale de voir la jeunesse populaire porter ses uniformes, entrer dans ses forces armée ou dans police, cela n’a pas de sens si les jeunes non-blancs doivent y être forcés a être de bon petits « républicains » laïcs et intégrés. Il est important pour notre classe de pouvoir avoir ses propres moments de cohésion, comme à l’époque où le Parti Communiste organisait des colonies de vacances dans les banlieues ouvrières, ces projets, contenants sports et camaraderies peuvent êtres utiles au peuple, mais si-ils servent l’impérialisme, nous devons les refuser absolument, et nous organiser dans le but de nous y soustraire par tous les moyens. Et pour cela nous ne pourrons pas compter sur la France insoumise, qui se disait favorable au projet, et même à son allongement, et qui ne s’est pour le moment pas manifester contre.
Contre l’embrigadement et l’endoctrinement de la jeunesse populaire au service la répression et de la guerre, contre le bourrage de crâne et le nationalisme, organisons le résistance et le Boycott, jusqu’à l’abandon de ce projet.
Si on peut s’amuser de ce type d’absurdité, on rira beaucoup moins de la mise de ce nouveau Service d’embrigadement idéologique obligatoire mis en place par le gouvernement. Au début prévu pour être un véritable service militaire d’un mois, il a ensuite été transformé en simple « service national ». Contrairement au service qu’avait connu les générations précédentes, il n’y aura pas ici d’entraînement militaire, mais à la place des séances répétés de bourrage de crâne « citoyen » et républicain.
Les « objectifs » fixés par le gouvernement parlent pour eux même : « transmettre un socle républicain », « renforcer la cohésion nationale » « développer une culture de l’engagement » et « accompagner l’insertion sociale et professionnelle ». Derrière ce jargon obscur un programme ultra restrictifs (avec privation d’examens, de diplôme et de permis de conduire par les resquilleurs, en sachant qu’il est, en l’Etat, impossible de se faire réformer) un patriotisme forcé et mis en scène à l’excès, et surtout des « débats » et multiples séances d’éducation civique dont on peut déjà deviner la nature coloniale et raciste, destinée à traquer les éléments subversifs ,« mal intégrés » à la république, la laïcité, le « monde du travail »… et bien entendu il semble pour le moment que les dispositions prises contre le harcèlement et abus de la part des encadrants ou des autres participants. Après ce
mois obligatoire, divisé en deux sessions de deux semaines, sera ouverte une deuxième session « facultative » d’engagement sur plusieurs mois dans un cadre civil ou militaire. Le gouvernement a également commencé à faire sa propagande grâce à des YouTubers, pour toucher les jeunes audiences.
Au-delà des phrases creuses, l’objectif de ce projet est clair, mobiliser et embrigader les plus jeunes au service de l’impérialisme, endoctriner et écraser la subversion, multiplier jusqu’à la nausée les séances de « cohésion nationale » et enfin recruter pour l’armée française afin d’aller assister le pillage de l’Afrique et le maintien de l’ordre dans les colonies. Tout cela va de pair avec la montée de la répression et des mouvements fascistes.
Bien sûr certain pourraient y trouver des aspects positifs, le sport, l’entrainement, la vie en communauté et dans un certain sens la discipline, mais rien de cela n’a pas de sens si il se fait au pied du drapeau d’un état qui réprime, tue et colonise, d’une classe qui vit de notre exploitation et qui se régale de voir la jeunesse populaire porter ses uniformes, entrer dans ses forces armée ou dans police, cela n’a pas de sens si les jeunes non-blancs doivent y être forcés a être de bon petits « républicains » laïcs et intégrés. Il est important pour notre classe de pouvoir avoir ses propres moments de cohésion, comme à l’époque où le Parti Communiste organisait des colonies de vacances dans les banlieues ouvrières, ces projets, contenants sports et camaraderies peuvent êtres utiles au peuple, mais si-ils servent l’impérialisme, nous devons les refuser absolument, et nous organiser dans le but de nous y soustraire par tous les moyens. Et pour cela nous ne pourrons pas compter sur la France insoumise, qui se disait favorable au projet, et même à son allongement, et qui ne s’est pour le moment pas manifester contre.
Contre l’embrigadement et l’endoctrinement de la jeunesse populaire au service la répression et de la guerre, contre le bourrage de crâne et le nationalisme, organisons le résistance et le Boycott, jusqu’à l’abandon de ce projet.
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