Monday, December 23, 2024
Liberez Georges Abdallah ! Communiqué de la CUpLGIA après la manifestation nationale du 21 décembre
Chers amis, chers camarades,
retour sur un succès unanime de la manifestation nationale pour la libération de Georges Abdallah, appelée par la Campagne Unitaire, ce samedi 21 décembre 2024, deux jours après l’audience à la cour d’appel dont le délibéré est annoncé dans deux mois, pour le 20 février.
Alors que comme parfois, certains s’obstinent à reprendre les chiffres a minima que pourrait communiquer la police, très nombreux sont ceux qui ont comptabilisé dans le parcours et annoncent aujourd’hui sur les réseaux 4000 manifestants, venus de partout en France mais aussi de Belgique et d’Allemagne.
Nombreuses ont été les sections de la Campagne Unitaire et de la Fédération Syndicale Etudiante à avoir fait le déplacement que ce soit de Nantes, de Rennes, de Toulouse, de Montpellier, de Marseille, de Nice, de Caen, de Limoges, de Saint-Etienne, de Lyon, de Lille et de Paris et sa région mais nombreuses ont aussi été les organisations à mettre en application leur engagement à agir qu’ils avaient pris en signant l’appel soutenant cette manifestation nationale : nous les en remercions ici !
Ainsi c’est dans un cortège extrêmement dense et compact, combatif et déterminé et particulièrement unitaire que tous les présents ont repris sans relâche et avec enthousiasme et force les très nombreux slogans qui ont accompagné cette nouvelle manifestation, de la place de la République jusqu’au parvis du Centre Georges Pompidou au cœur même de Paris.
Démonstration a une nouvelle fois été faite de l’intensification, de l’ampleur de la campagne de mobilisation pour Georges Abdallah et de son maillage sur l’ensemble du territoire national car même si malheureusement, certains collectifs et comités de soutien à notre camarade et à la Palestine n’ont pas pu faire le voyage qu’ils avaient cependant fait le 26 octobre dernier pour la manifestation nationale de Lannemezan, tous ont voulu exprimer eux aussi leur volonté de ne rien lâcher en organisant des rassemblements au niveau local comme ce fut le cas par exemple à Pau, Grenoble, Bordeaux, Toulouse, Annecy ou encore à l’international.
Souvenons-nous ! En avril 2023, Georges déclarait : « Certainement, aujourd’hui comme hier, la libération des prisonniers révolutionnaires est un devoir prioritaire ; elle a toujours été un moment de grande effervescence populaire et a participé de la façon la plus significative au rayonnement de la révolution palestinienne (…) Soyons, camarades, à la hauteur de ce devoir ! Et au besoin, rappelons à voix haute à toutes et tous que c’est le devoir le plus sacré et que tout révolutionnaire doit être prêt à s’en acquitter ! Soyons dignes de l’épopée des flambeaux de la liberté, ces indomptables héros résistants captifs dans les geôles sionistes ! Libérons-les ! ».
Aujourd’hui que ces mots continuent à résonner en nous pour l’ensemble des prisonniers palestiniens mais aussi et comme « devoir prioritaire » de nos propres luttes et engagements pour la libération de notre Georges Abdallah ! Soyons dignes d’eux ! Soyons dignes de lui !
Alors oui, d’ici le 20 février, que mille initiatives fleurissent toujours plus pour que s’impose, sur le devant de la scène de toutes nos luttes et solidarités, l’exigence de la libération de Georges Abdallah. Libérons-le ! Et tout comme dès le 24 octobre dernier, nous avons organisé des rassemblements dans une vingtaine de villes ; tout comme à Lannemezan nous étions plus de 4000 ; tout comme le 14 novembre, nous nous rassemblions à nouveau cette fois dans plus de 35 villes ; tout comme le 30 novembre, nous étions plus de 2000 en manifestation régionale à Paris ; tout comme le 6 décembre, 10 facs ont été bloquées et 8 autres le lieu de rassemblements pour Georges Abdallah ; tout comme les 12 et 13 décembre, une dizaine de préfecture ont été visées par des actions coordonnées de militants propalestiniens ; tout comme la semaine du 16 décembre a été déclarée semaine d’actions et de soutien à Georges Abdallah ; tout comme nous nous sommes massivement réunis ce 21 décembre pour cette grande manifestation nationale, mettons-nous à nouveau en marche et engageons toutes nos forces et toute notre énergie dans le nouveau plan de bataille de la Campagne Unitaire pour que soit enfin gagné ce rapport de force et faire de la détention de Georges Abdallah, pour l’Etat français, un prix plus lourd à payer que sa libération !
Intensifions, amplifions, coordonnons toujours plus notre mobilisation :
· lors des prochaines journées d’actions du 8 et 25 janvier
· lors d’une semaine d’action et d’une nouvelle manifestation nationale début février
· et lors de rassemblements coordonnés partout en France le 19 février à la veille du délibéré de la cour d’appel qui se doit d’être sans appel pour la libération effective de notre camarade !
Le 20 février, Georges Abdallah doit être libéré !
Continuons le combat ! Libérons Georges Abdallah !
Palestine vivra ! Palestine vaincra !
C’est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons le 20 février !Volkswagen: Capitulation before Christmas
IG Metall presented the workers at VW a “precious” Christmas gift. The expected surrender was announced on Friday evening, after more than 70 hours of negotiations. Just before the weekend and Christmas holidays. On just two days of warning strike, around 100,000 workers each demonstrated their readiness to struggle.
Factual decoupling from the nation and sector-wide collective agreement. The poor collective agreement result achieved in November is being “suspended” at Volkswagen. These savings are now used to “deal with staff surpluses”, i.e. flexible reductions in working hours, extended partial retirement, etc. In 2031, the remaining workforce can then “look forward” to the meager 5% (mentioned above) from 2024.
But there are also direct wage cuts: the “May payment” (profit sharing) will be canceled for two years, 2026 and 2027. In the following years this will only be paid out at a reduced rate. There are also drastic cuts in the Plus-Bonus tariff. The vacation payment previously paid (around 1,300 euros) will be completely eliminated. In a few years, a bonus will be introduced only for IG Metall members. The anniversary bonuses were “adjusted”, meaning reduced. Overall, at least a few thousand euros less per worker per year. There are also increases in working hours. In the future, workers with “HTV I” contracts will have to work one to two hours more per week.
35,000 layoffs until 2030: The job cuts should be made “socially acceptable,” it is assured. This means the core workforce will largely be spared. Temporary and foreign workers will be affected, such as the over 300 temporary workers at the VW plant in Emden who will be kicked out on January 1st. Both IG Metall and the company’s management remain silent about the VW bosses’ plans to abolish bonuses for temporary workers. The production capacity at the German plants will be reduced by a total of around 735,000 vehicles.
Regarding factory closures are off the table: vehicle production in Dresden will end in 2025, in Osnabrück there are only production plans until mid-2027. The factory in Wolfsburg will lose two production lines – the Golf and Golf Variant will in future be manufactured in Puebla, Mexico. Overall, Volkswagen expects annual savings of around 15 billion euros thanks to IG Metall.
Key aspects of the agreement are:
The result of the negotiations means a drastic intensification of exploitation for a central or core part of the German working class; at least 1.5 billion euros in “labor costs” will be saved. But it’s not just the upper strata of the working class (the well-paid core workforce) who are now being thrown back into the middle strata of our class who are affected. The lower parts of our class are also severely affected (temporary and foreign workers). It should not be forgotten that the agreement now reached will serve as an example for the coming disputes in other parts of the “German economy” (e.g. steel and chemicals).
The results of the negotiations mean as well more parasitism due to the relocation of the Golf production to Mexico. Note Lenin: The export of capital, one of the most essential economic foundations of imperialism, reinforces this complete isolation of the rentier class from production and puts the stamp of parasitism on the entire country, which lives from the exploitation of the labor of some overseas countries and colonies. The pensioner state is the state of parasitic, rotting capitalism, and this fact must necessarily be reflected in all socio-political conditions in the countries concerned in general and in the two main currents of the workers’ movement in particular.
red herald
Sunday, December 22, 2024
Arundhati Roy: "Yo no le digo a los pueblos oprimidos cómo han de resistir a su opresión"
Me niego a seguir el juego de la condena. Yo no le digo a los pueblos oprimidos cómo han de resistir a su opresión ni quiénes deberían ser sus aliados. La cuestión es informarnos sobre la historia y las circunstancias que determinaron el acontecer. La raíz de toda violencia, incluida la del 7 de octubre, es la ocupación israelí de la tierra palestina y la subyugación del pueblo palestino. La historia no comenzó el 7 de octubre de 2023. Pregunto: ¿Quiénes de cuantos estamos en esta sala estaríamos dispuestos a someternos a la indignidad a la que han sido sometidos los palestinos en Gaza y Cisjordania durante décadas? ¿Qué medios pacíficos no ha intentado el pueblo palestino? ¿Qué compromiso no ha aceptado? Aparte del que les exige arrastrarse de rodillas y comer basura. Israel no está librando una guerra de autodefensa, está librando una guerra de agresión. Una guerra para ocupar más territorio, para fortalecer su aparato de apartheid y reforzar su control sobre el pueblo palestino y la región.
Desde el 7 de octubre de 2023, además de las decenas de miles de personas que ha asesinado, Israel ha desplazado a la mayoría de la población de Gaza en numerosas ocasiones. Ha bombardeado hospitales. Ha atacado deliberadamente y asesinado a médicos, trabajadores humanitarios y periodistas. Se está matando de hambre a toda una población. Se busca borrar su historia. Todo esto cuenta con el apoyo, tanto moral como material, de los gobiernos más ricos y poderosos del mundo y sus medios de comunicación. No cabe un rayo de luz entre estos países e Israel. Solo en el último año, Estados Unidos ha gastado 17.900 millones de dólares en ayuda militar a Israel.
Así pues, descartemos de una vez por todas la mentira de que Estados Unidos es un mediador, una influencia restrictiva. Quien forma parte del genocidio no puede ser un mediador. Ni todo el poder y el dinero, ni todas las armas y la propaganda del mundo pueden seguir ocultando la herida que es Palestina. La herida por la que sangra el mundo entero, incluido Israel. ¿Quién habría pensado que el gobierno de Estados Unidos, al servicio del Estado israelí, socavaría su principio cardinal de libertad de expresión prohibiendo los eslóganes pro-Palestina? La llamada arquitectura moral de las democracias occidentales, con unas pocas y honrosas excepciones, se ha convertido en un hazmerreír siniestro para el resto del mundo.
Cuando Benjamin Netanyahu muestra un mapa de Oriente Medio en el que se ha borrado Palestina e Israel se extiende desde el río hasta el mar, se le aplaude como a un visionario afanado en hacer realidad el sueño de una patria judía. Pero cuando los palestinos y sus partidarios cantan “desde el río hasta el mar Palestina será libre”, se les acusa de pedir explícitamente el genocidio de los judíos. ¿De veras? ¿O se trata de una imaginación enferma que proyecta su propia oscuridad sobre los demás? Una imaginación que no puede tolerar la diversidad. No puede tolerar la idea de vivir en un país en el que todas las personas tengan los mismos derechos. Una imaginación que no puede permitirse reconocer que los palestinos quieran ser libres, como Sudáfrica, como la India, como todos los países que se han sacudido el yugo del colonialismo. Países que son profundamente diversos, tal vez incluso fatalmente imperfectos, pero libres. Cuando los sudafricanos coreaban su grito de guerra popular “Amandla”, “Poder para el pueblo”, ¿estaban pidiendo el genocidio de los blancos? No. Estaban pidiendo el desmantelamiento del estado del apartheid, igual que lo están haciendo los palestinos.
La guerra iniciada ahora será terrible, pero finalmente desmantelará el apartheid israelí. El mundo entero será mucho más seguro para todos, incluido el pueblo judío, y mucho más justo. Será como arrancar una flecha de nuestro corazón herido. Si el gobierno de Estados Unidos retirara su apoyo a Israel, la guerra podría detenerse hoy mismo. Las hostilidades podrían terminar en este mismo momento. Los rehenes israelíes podrían ser liberados. Los prisioneros palestinos podrían ser liberados. Qué triste que la mayoría considere esto una propuesta ingenua y ridícula. Mientras el horror que presenciamos en Gaza y ahora en el Líbano se intensifica rápidamente hasta convertirse en una guerra regional, los verdaderos héroes permanecen fuera de la narrativa, pero siguen luchando porque saben que un día, desde el río hasta el mar, Palestina será libre. Esto hará que tengas la vista puesta en tu calendario, no en tu reloj, porque así es como los pueblos, no los generales, sino la gente que lucha por su liberación, mide el tiempo.
India - CASR condena.. spanish traslation
Traducción de Revolución Obrera.
Publicamos una declaración que hemos recibido.
LA CASR CONDENA ENÉRGICAMENTE A LAS FUERZAS DE SEGURIDAD DE HARYANA POR REPRIMIR BRUTALMENTE A LOS CAMPESINOS QUE PROTESTABAN PACÍFICAMENTE EN LA FRONTERA DE SHAMBHU
En los últimos 10 meses, muchos sindicatos de agricultores bajo la bandera de Kisan Mazdoor Morcha y SKM (apolíticos) se han sentado a protestar en la frontera de Shambhu y en la frontera de Khanauri. En febrero, intentaron realizar una marcha hacia Delhi, pero la policía de Haryana, junto con las fuerzas de seguridad, reprimieron brutalmente la protesta, con el resultado de la muerte de muchos agricultores. Desde diciembre hasta ahora, los agricultores han intentado celebrar dos veces la marcha «Delhi Challo», pero las fuerzas de seguridad de Haryana utilizaron gases lacrimógenos y aerosoles químicos para impedir que los agricultores celebraran manifestaciones pacíficas para plantear sus reivindicaciones. En estas circunstancias, el poder judicial tampoco protegió el derecho fundamental de los agricultores a protestar pacíficamente.
La restricción de las protestas y marchas de los agricultores no debe considerarse de forma aislada; forma parte de una represión más amplia de la disidencia. Se niega a los ciudadanos el derecho a protestar por motivos vagos, como el mantenimiento de la ley y el orden. Se prohíben organizaciones en nombre de la amenaza a la «seguridad nacional». El lugar de la protesta adivasi en la zona boscosa de Bastar fue incendiado. Estas restricciones son muy comunes en ciudades metropolitanas como Bombay, Bengaluru, Delhi, etc., donde no se permiten las protestas alegando supuestas perturbaciones del tráfico. Si la gente celebra protestas, se enfrenta a falsos informes, intimidación e incluso brutales palizas de la policía para asegurarse de que no volverán en el futuro. Esto no se limita a la celebración de manifestaciones; si alguna organización o personas celebran una reunión a puerta cerrada, un seminario o una reunión pública, la policía los cancela en el último momento, cerrando por la fuerza el lugar de celebración para presionar a las autoridades competentes.
Restringir a los campesinos el derecho a marchar hacia Delhi es un claro mensaje a todos los sectores de la sociedad de que, según las normas del gobierno brahmánico fascista hindutva del BJP-RSS, no existe el derecho constitucional a expresar la disidencia. Quienes intenten hacerlo se enfrentarán a peligrosas consecuencias, incluida la posible pérdida de la vida.
Este tipo de actos son una grave violación del derecho fundamental a la libertad de expresión; poner restricciones a los derechos democráticos básicos de las personas es muy grave. Tenemos que unirnos y oponernos a estos intentos de silenciar las voces disidentes.
CAMPAÑA CONTRA LA REPRESIÓN ESTATAL
Equipo organizador
(AIRSO, AISA, AISF, APCR, ASA, BAPSA BBAU, BASF, BSM, Bhim Army, bsCEM, CEM, COLLECTIVE, CRPP, CSM CTF, DISSC, DSU, DTF, Forum Against Repression Telangana, Fraternity, IAPL, Innocence Network, Karnataka Janashakti, LAA, Mazdoor Adhikar Sangathan, Mazdoor Patrika, NAPM, NAZARIYA, Nishant Natya Manch, Nowruz, NTUI, People’s Watch, Rihai Manch, Samajwadi Janparishad, Samajwadi Lok Manch, Bahujan Samjavadi Manch, SFI, United Peace Alliance, WSS, Y4S)
a statement by the Communist Party of Greece (marxist-leninist) [KKE (m-l)].
After four years of political hostage-taking, all 61 activists who were arrested and prosecuted for their participation in the demonstrations of December 6, 2020 in Athens, which – under the pretext of the pandemic – had been banned by the ND-government, were acquitted. The court (Single-Member Court of Appeal) decided to acquit all 61 fighters, as it considered the charges of “dispersal of an infectious disease” and “disloyalty” to be legally unfounded.
This is an important development, a political victory, both for the people’s, labor and youth movement in general, and for the KKE (m-l) in particular, as among the persecuted were 11 of its members (after the death of its secretary, Andrea Voyatzoglou, who was also arrested and prosecuted). It is about the victory of a struggle fought stubbornly and consistently for four whole years, with the aim of denouncing the policy that attack democratic rights and civil liberties, that outlaws and suppresses the struggles, that targets and persecutes those who struggle, resist and demand.
A constituent and crucial element of this struggle was the broad wave of solidarity that manifested itself over the years, with dozens of resolutions issued by unions, collectives and political organizations, but also with the presence of dozens of defense witnesses. It was this wave of solidarity that underlined and highlighted the political weight that trials like this have for the movement at the expense of struggles and activists, especially in the current period of the fascisization of political life, the hundreds of prosecutions for political and trade union activity, the targeting of political spaces and political organizations. The KKE (m-l) wanted to highlight this political importance all these years through the broad mobilization of all its forces to drop the charges. The broad solidarity shown and the final outcome of the trial are a political justification of all these efforts but also of the political logic that the KKE (m-l) believes should characterize every such struggle.
The 11 members of the KKE (m-l) also highlighted their political identity and the political nature of the arrests and prosecution in the trial, also recalling that during these four years of political hostage-taking, the state machinery used the charges that weighed on the persecuted to support additional tactics against them, as happened in the case of unionized teachers.
The political victory of this struggle and the acquittal of the persecuted is a positive legacy for the movement and as such must be utilized. Particularly, in the trials that are to be held in the next period in various cities of the country (e.g. Thessaloniki and Chania) with corresponding charges and similar pretexts. But, under no circumstances should there be complacency. The system’s attack on rights and freedoms continues and intensifies. The mechanisms of the bourgeois state are becoming more and more hostile to the people and the working class. The legal arsenal of the bourgeoisie is constantly strengthened and reactionary, in a direction where the struggles and claims of the people, workers and youth will be considered “by definition” illegal. And the only way to break this climate, to cancel the state’s methods and to overturn the anti-people policy, is the mass popular and labor mobilization, the militant defense of the rights of the people and the working class, the guarding of political and trade union freedoms.
Thursday, December 19, 2024
Saturday, December 21, 2024
Rojava - Interview with Lusin Hovsepyan, Commander of the Martyr Nubar Ozanyan Armenian Brigade - info for debate
“Oppressed Peoples Must Stand Against Turkey's Occupation Policies”
Lusin Hovsepyan, one of the commanders of the Martyr Nubar Ozanyan Armenian Brigade, talked about the developments in Rojava and the struggle of the Brigade: “Rojava lands are under great danger. We want a peaceful process, but we will continue to defend our lands against attacks.”
We had an interview with Lusin Hovsepyan, one of the commanders of Ş. Nubar Ozanyan Brigade, about the fall of the regime in Syria and the developments in the aftermath.
- What is your role in the brigade? Could you introduce yourself?
- My name is Lusin Hovsepyan and I am the commander of the Brigade. We are a military force, a military force representing the Armenian nation in the territory of North-East Syria. This force was established on April 24, 2019. We aim to protect the Armenian community here and all its components, to unite the peoples of Rojava, to unite the Armenian Diaspora, and to work for the preservation and development of the Armenian language and culture.
- How did Assad, who had been clinging to power since 2011, fall so quickly? On the other hand, did the jihadists have a chance to carry out a militarily powerful offensive on their own?
- Regarding the first part; it is true that the Assad regime was trying hard to cling to power and all means were permissible. However, after 2011, the regime has weakened considerably, especially in terms of human resources and military power. It relied on groups from Iran, Iraq and Lebanon and had almost endless Russian support. Thousands of fighters from Iraq and Lebanon and militias from Iran were fighting to keep the regime alive. All these reasons prolonged the life of the regime. With the decline of this support and the departure of some groups, the Assad front has weakened considerably.
Of course, there were the Israeli attacks and genocide against Lebanon and Palestine, and the attacks against Iran. These were important reasons for the weakening, because these groups were preoccupied with their own problems. This led to a rapid collapse of the regime. Corruption, poverty, mismanagement and a host of other problems must also be mentioned. Apart from Russian air support, there was no other substantial support. The lack of qualified fighters on the ground or the lack of proper fighting on the ground - and it is important to remember that the Assad regime was short of soldiers - led to a rapid collapse.
As for the jihadist front... Of course, Turkey's support for HTS's victory was very clear. It was Turkey that trained and equipped these groups and supported them from logistics to military infrastructure. It offered technological opportunities. HTS was equipped especially in terms of airstrikes. Its military quality was increased. In this sense, this is not a victory for the jihadist groups alone; many external political authorities enabled HTS.
- Before Assad's overthrow, the HTS leadership's public statements were deliberately intensified. Alawites, Shiites, Christians... How do you see these statements? How do you define HTS and the forces it acts with? What awaits the Syrian people in the coming days? Especially for the Shiites, Alawites and Christian peoples...
- Everyone knows that Hayat Tahrir al-Sham is Jabhat al-Nusra. Jabhat al-Nusra was the organization considered to be al-Qaeda's branch in Syria. It is true that this movement announced its split from Al-Qaeda. Al-Nusra was updated and transformed into Hayat Tahrir al-Sham. However, since it is a sister organization of Daesh, its jihadist ideology remains. Both were born from the womb of al-Qaeda.
Today, Hayat Tahrir al-Sham has thousands of jihadist fighters in its ranks, as well as groups with takfirist ideologies and different nationalities working together. In addition, there are groups supported by Turkey that are presented as the National Army. These are just as takfiri as the others. Their kidnapping of people, theft of property and theft have been documented. Not to mention their attacks on the people. We have not heard anything else about these groups in the past, which is why we are worried about the future of Syria. The future of the Syrian people will be more difficult under the rule of these groups. Especially for religious and ethnic minorities, life will become more difficult.