Le samedi 11 avril à Québec, 25 000 personnes se sont
rassemblées sur la côte du boulevard Honoré-Mercier dans le cadre de la
marche Action-Climat. La côte est devenue rouge de monde, littéralement,
quand tous ces manifestants habillés en rouge ont levé chacun une
pancarte rouge pour mettre en scène un thermomètre humain.
La température monte. Effectivement. Le rouge, de symbole communiste, est passé à un symbole de la lutte étudiante avec le Printemps Érable, puis à un symbole anti-austérité, et aujourd’hui, à un thermomètre symbole de l’effet de serre et de l’urgence environnementale. Mais aussi, très certainement, du ras-le-bol général devant les politicailleries bassement bourgeoises qui mènent à grossir les profits de l’État et des méga-entreprises aux dépens de nous, les prolétaires, qui suons sang et eau pour produire la richesse.
Le rouge, c’est aussi le sang répandu pour chaque victoire sur les gouvernements bourgeois: les morts pour l’obtention de la journée de travail de 8h, ce combat aux origines du 1er mai, journée des travailleurs et des travailleuses; les 1135 ouvrières qui ont perdu la vie dans l’effondrement d’une usine au Bangladesh – et des usines s’effondrent chaque jour là-bas, avec moins de morts… –; les camarades morts au combat pour faire prévaloir un système plus juste au Pérou, au Népal, en Inde…
La manifestation d’aujourd’hui, d’un point de vue communiste, aura eu le mérite de joindre le rouge à la question environnementale, souvent négligée devant d’autres enjeux. ll suffit pourtant de rappeler les envahissements territoriaux que font les capitalistes pour établir une emprise sur les gaz de schiste, le pétrole, les sables bitumineux ou l’électricité. Cette question de l’environnement pillé par les capitalistes mérite d’être davantage à l’honneur.
Et, même si c’est consciemment pour une autre cause, il faut retenir de ce Québec rouge aujourd’hui que les prolétaires, aussi pris soient-ils souvent dans une idéologie bourgeoise et un système bourgeois, demeurent rouges dans l’âme.
La température monte. Effectivement. Le rouge, de symbole communiste, est passé à un symbole de la lutte étudiante avec le Printemps Érable, puis à un symbole anti-austérité, et aujourd’hui, à un thermomètre symbole de l’effet de serre et de l’urgence environnementale. Mais aussi, très certainement, du ras-le-bol général devant les politicailleries bassement bourgeoises qui mènent à grossir les profits de l’État et des méga-entreprises aux dépens de nous, les prolétaires, qui suons sang et eau pour produire la richesse.
Le rouge, c’est aussi le sang répandu pour chaque victoire sur les gouvernements bourgeois: les morts pour l’obtention de la journée de travail de 8h, ce combat aux origines du 1er mai, journée des travailleurs et des travailleuses; les 1135 ouvrières qui ont perdu la vie dans l’effondrement d’une usine au Bangladesh – et des usines s’effondrent chaque jour là-bas, avec moins de morts… –; les camarades morts au combat pour faire prévaloir un système plus juste au Pérou, au Népal, en Inde…
La manifestation d’aujourd’hui, d’un point de vue communiste, aura eu le mérite de joindre le rouge à la question environnementale, souvent négligée devant d’autres enjeux. ll suffit pourtant de rappeler les envahissements territoriaux que font les capitalistes pour établir une emprise sur les gaz de schiste, le pétrole, les sables bitumineux ou l’électricité. Cette question de l’environnement pillé par les capitalistes mérite d’être davantage à l’honneur.
Et, même si c’est consciemment pour une autre cause, il faut retenir de ce Québec rouge aujourd’hui que les prolétaires, aussi pris soient-ils souvent dans une idéologie bourgeoise et un système bourgeois, demeurent rouges dans l’âme.
Une camarade de Québec
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