Le 28 avril dernier, l’Assemblée générale
interprofessionnelle de Saint-Denis organisait une action au port de
Gennevilliers dans le cadre du mouvement contre la loi Travail. Après
cette action, les policiers ont arrêté environ 150 manifestants. Les
policiers ont également frappé et placé en garde à vue Nicolas P.,
ancien étudiant et vacataire de la bibliothèque à Paris 8, cheminot
militant à SUD rail, et Nicolas Jounin, ancien enseignant en sociologie
de Paris 8, militant de la CGT. Au premier, il est reproché le port d’un
Opinel, qu’il utilise quotidiennement au travail, et le refus de donner
son empreinte ADN. Le second est accusé de violences sur policier (ce
qu’il conteste), sur la base du seul témoignage d’un commissaire.
Le lendemain de leur interpellation, les deux Nicolas ont refusé la comparution immédiate. Ils étaient soutenus par une manifestation de 300 personnes, qui a contribué à leur remise en liberté rapide, alors que la procureure réclamait la détention provisoire contre Nicolas Jounin au nom du « contexte actuel » et du « risque de récidive ». Le jeudi 6 octobre prochain aura lieu leur procès au tribunal de Bobigny, ainsi qu’un rassemblement de soutien.
L’action au port de Gennevillier
Le lendemain de leur interpellation, les deux Nicolas ont refusé la comparution immédiate. Ils étaient soutenus par une manifestation de 300 personnes, qui a contribué à leur remise en liberté rapide, alors que la procureure réclamait la détention provisoire contre Nicolas Jounin au nom du « contexte actuel » et du « risque de récidive ». Le jeudi 6 octobre prochain aura lieu leur procès au tribunal de Bobigny, ainsi qu’un rassemblement de soutien.
L’action au port de Gennevillier
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