Rejoignons le contingent du Secours Rouge le 22 octobre
Publié par secoursrougecanada le 10 octobre 2012
Même si les associations étudiantes n’organiseront pas la
manifestation le 22 octobre, un groupe de militantEs a décidé d’appeler à
la tenue d’une qui va partir du Square Victoria que les militantEs
d’Occupons Montréal avaient rebaptisé la Place du peuple. Le mot d’ordre
de la manifestation est En marche pour l’AMNISTIE et le droit de manifester.Le Secours Rouge a été parmi les premiers à réclamer l’amnistie pour les personnes qui avaient été arrêtées dans le cadre du mouvement de lutte du printemps. Nous l’avions fait avant que le gouvernement mette en oeuvre la scélérate loi 12 (projet de loi 78). Nous parlions aussi d’indemniser les victimes de la brutalité policière dans le cadre du conflit.
Dans plusieurs pays, lorsqu’un conflit de travail ou un conflit social se termine, il n’est pas rare qu’on amnistie les combattantEs qui ont eu des charges judiciaires. Après des grèves ouvrières, il n’est pas rare d’avoir des protocoles de retour au travail où l’employeur s’engage à retirer toutes les accusations. Sur une directive gouvernementale, le Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québecpeut faire cesser toutes les poursuites au niveau criminel.
Le gouvernement Marois a certes abandonner la mesure libérale de hausse des frais de scolarité. Voilà une victoire qu’il faut célébré. Si le gouvernement libéral est responsable du conflit et des conséquences négatives qui s’en sont suivi, pourquoi ne pas réparer les torts du gouvernement précédent?
Cela dit, notre victoire est temporaire. Que nous réserve le gouvernement lors du prochain Somment sur l’éducation supérieure? Il faut se rappeler que Pauline Marois, en 1996, était la ministre de l’éducation qui avait tenté d’hausser les frais de scolarité. Devant un mouvement de grève étudiant, elle s’était ravisé mais en obtenant des concessions majeures des étudiantEs (taxe à l’échec au collégial, hausse énorme des frais de scolarité des étudiantEs étrangers/ères) en obtenant la collaboration des représentantEs des fédérations étudiantEs. Le gouvernement Marois n’a pas encore retiré les mesures de la loi 12 qui empêche de reprendre une grève sur les campus. Il ne retire pas les accusations parce qu’il sait que cela peut hypothéquer un mouvement de lutte potentiel s’il y avait des attaques lors du Sommet. Dans ce contexte, on ne doit pas désarmer.
D’ici le Sommet,
Nous exigeons l’amnistie générale de toutes les personnes arrêtés
Nous exigeons l’indemnisation de toutes les victimes de brutalité policière
Nous exigeons l’abrogation complète de la loi 12
Nous exigeons le rappel de toutes les autres mesures qui nous empêche d’exercer notre droit constitutionnel de manifester
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