Voici une déclaration de soutien aux
prisonniers politiques Kurdes publiée par Sud Etudiant - Paris 8 -
Saint-Denis.
Ce mouvement d'ampleur témoigne de
l'importance de la question kurde en Turquie, dans cet Etat qui envisage, aux
dernières nouvelles, de rétablir la peine de mort. Notons que le mouvement
révolutionnaire en Turquie est présent de manière importante, mais pas
exclusive, au Kurdistan.
La Cause du Peuple
Dix mille prisonniers politiques kurdes en
grève de la faim en Turquie - Appel à la solidarité avec les prisonniers
politiques
Au 30e anniversaire du coup d’Etat militaire en Turquie, une nouvelle grève de la faim a été lancée par les prisonniers politiques dans les prisons turques. 700 prisonniers kurdes sont en grève de la faim illimitée (élu-es, journalistes, avocat-es, étudiant-es) depuis le 12 septembre – ils ont été rejoint par dix mille autres prisonnier-es politiques kurdes ce 5 novembre 2012. Et cela devant le mépris des autorités turques qui minimisent la gravité de la situation sur la scène internationale. 700 prisonniers politiques kurdes entament ce mercredi 7 novembre leur 57eme jour de grève de la faim. À ce jour l’état de santé des grévistes est préoccupant et atteint une phase très critique. Cependant aucune de leurs revendications n’ont été traitées par les autorités. Dans le cadre d’une grève de la faim le 40e jour est un tournant critique où des dysfonctionnements physiques et mentales se développent dans le corps humains, et que le risque de mort peut se produire. Selon les conventions internationales qui sont aussi signées par la Turquie, le gouvernement est en charge de la santé des prisonniers. Le gouvernement turc est donc responsable pour toute conséquence vitale et physique des prisonniers politiques.
Depuis plusieurs semaines, les kurdes organisent des grandes manifestations à travers la Turquie et dans la diaspora, et tentent d’attirer l’attention de l’opinion publique et des institutions internationales sur la grève. Malgré l’interdiction de manifester des autorités turques et le blocus policier et militaire, les Kurdes sont descendus quotidiennement dans les rues dénonçant le silence du gouvernement turc. De violents affrontements se sont déroulés entre les policiers turcs et manifestants, de nombreuses arrestations ont eut lieu et notamment plusieurs manifestant-es ont été blessé-es. Une pétition a été lancée par groupe de chercheur-ses en sciences sociales qui s’intéresse à la question kurde pour demander au gouvernement turc de répondre aux revendications des prisonniers politiques kurdes. La pétition a reçu le soutien des milieux académiques à travers le monde, atteignant plus d’un millier de signatures dès le premier jour ainsi que des messages de soutien à la campagne comme les professeur-es Michael Taussig l’Université de Columbia, Judith Butler de l’Université de Californie, Berkeley, et Noam Chomsky...
Les grévistes réclament
• la suppression complète des restrictions de l’usage de la langue kurde dans tous les domaines (spécifiquement juridique et scolaire),
• une amélioration des conditions de détentions (notamment la fin de l’’usage de la torture),
Au 30e anniversaire du coup d’Etat militaire en Turquie, une nouvelle grève de la faim a été lancée par les prisonniers politiques dans les prisons turques. 700 prisonniers kurdes sont en grève de la faim illimitée (élu-es, journalistes, avocat-es, étudiant-es) depuis le 12 septembre – ils ont été rejoint par dix mille autres prisonnier-es politiques kurdes ce 5 novembre 2012. Et cela devant le mépris des autorités turques qui minimisent la gravité de la situation sur la scène internationale. 700 prisonniers politiques kurdes entament ce mercredi 7 novembre leur 57eme jour de grève de la faim. À ce jour l’état de santé des grévistes est préoccupant et atteint une phase très critique. Cependant aucune de leurs revendications n’ont été traitées par les autorités. Dans le cadre d’une grève de la faim le 40e jour est un tournant critique où des dysfonctionnements physiques et mentales se développent dans le corps humains, et que le risque de mort peut se produire. Selon les conventions internationales qui sont aussi signées par la Turquie, le gouvernement est en charge de la santé des prisonniers. Le gouvernement turc est donc responsable pour toute conséquence vitale et physique des prisonniers politiques.
Depuis plusieurs semaines, les kurdes organisent des grandes manifestations à travers la Turquie et dans la diaspora, et tentent d’attirer l’attention de l’opinion publique et des institutions internationales sur la grève. Malgré l’interdiction de manifester des autorités turques et le blocus policier et militaire, les Kurdes sont descendus quotidiennement dans les rues dénonçant le silence du gouvernement turc. De violents affrontements se sont déroulés entre les policiers turcs et manifestants, de nombreuses arrestations ont eut lieu et notamment plusieurs manifestant-es ont été blessé-es. Une pétition a été lancée par groupe de chercheur-ses en sciences sociales qui s’intéresse à la question kurde pour demander au gouvernement turc de répondre aux revendications des prisonniers politiques kurdes. La pétition a reçu le soutien des milieux académiques à travers le monde, atteignant plus d’un millier de signatures dès le premier jour ainsi que des messages de soutien à la campagne comme les professeur-es Michael Taussig l’Université de Columbia, Judith Butler de l’Université de Californie, Berkeley, et Noam Chomsky...
Les grévistes réclament
• la suppression complète des restrictions de l’usage de la langue kurde dans tous les domaines (spécifiquement juridique et scolaire),
• une amélioration des conditions de détentions (notamment la fin de l’’usage de la torture),
• l’ouverture d’une voie démocratique pour la
résolution de la question kurde
• la fin de l’isolement et la libération d’Abdullah Ocalan, emprisonné sur l’Ile d’Imrali, qui n’a pas rencontrer ses avocats ni sa famille depuis le 27 juillet 2011,. Nous apportons notre soutien contre la guerre et la répression que subit le peuple kurde en Turquie, mais aussi à la résistance croissante contre les politiques du gouvernement actuel, qui ont atteint un niveau qui montre l’urgence d’une solution politique à la question kurde. A cet effet, nous soutenons les revendications des prisonniers politiques et la libération de tou-tes les prisonnier-es politiques en Turquie. En France, nous participerons à la publicisation de la situation des Kurdes ainsi que de leurs revendications politiques. Nous appelons les étudiant-es à se renseigner sur la situation politique kurde et à participer à d’éventuelles manifestations qui pourraient se tenir en France.
Saint Denis, le 09 Novembre 2012
Sud étudiant Paris 8 _ Saint Denis
• la fin de l’isolement et la libération d’Abdullah Ocalan, emprisonné sur l’Ile d’Imrali, qui n’a pas rencontrer ses avocats ni sa famille depuis le 27 juillet 2011,. Nous apportons notre soutien contre la guerre et la répression que subit le peuple kurde en Turquie, mais aussi à la résistance croissante contre les politiques du gouvernement actuel, qui ont atteint un niveau qui montre l’urgence d’une solution politique à la question kurde. A cet effet, nous soutenons les revendications des prisonniers politiques et la libération de tou-tes les prisonnier-es politiques en Turquie. En France, nous participerons à la publicisation de la situation des Kurdes ainsi que de leurs revendications politiques. Nous appelons les étudiant-es à se renseigner sur la situation politique kurde et à participer à d’éventuelles manifestations qui pourraient se tenir en France.
Saint Denis, le 09 Novembre 2012
Sud étudiant Paris 8 _ Saint Denis
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