Les
deux camarades qui avaient été arrêtés samedi dernier (5 mars) ont été
relâchés sans suite après 48h de garde à vue. Ils ont été arrêtés alors
qu’ils collaient des affiches pour le féminisme prolétarien
révolutionnaire à Belleville où avait lieu la manifestation pour la
Journée Internationale des Femmes le lendemain. La police néanmoins
voulait leur mettre sur leur dos le tag qui avait été fait la veille sur
la CFDT « Retrait de la loi El Khomri » pour pouvoir justifier la garde
à vue. Il faut savoir que la CFDT a porté plainte après le tag pour que
les militants l’ayant fait soient poursuivi en justice.
La police n’ayant strictement rien de
sérieux contre les militants arrêtés la garde à vue a été prolongée de
24h pour chercher des « éléments » en utilisant notamment la
vidéosurveillance de la CFDT. Néanmoins au bout de 48 heures de garde à
vue les camarades ont été relâchés sans suite. Voilà comment on peut
passer 48h en garde à vue pour un collage d’affiche et parce que l’on
est accusé sans preuve d’avoir fait un graffiti ! On s’aperçoit une fois
de plus qu’avec l’état d’urgence la police se croit tout permis. Cet
état d’urgence sert surtout à cibler les quartiers populaires en
augmentant le harcèlement policier et en perquisitionnant à toute heure
sans justification. Un autre de nos camarades passent notamment en
procès fin mai à Clermont-Ferrand car il est accusé d’être
l’organisateur d’une manifestation contre l’état d’urgence ! (voir ici)
A bas l’état d’urgence et la répression !
Organisons la solidarité contre la répression !
Rendons coup pour coup !
Osons lutter ! Osons vaincre !
No comments:
Post a Comment