Les TOTAL, BNP, ARCELOR MITTAL, etc. empochent des milliards de plus-value sur le travail des ouvriers. Ils ne conservent l’emploi que lorsque celui-ci rapporte le taux de plus value le plus élevé possible, sinon ils ferment leurs usines, leurs entreprises, les démantèlent pour les installer dans d’autres pays où le coût du travail est moins cher et où il n’y a pas ou peu de charges.
Dans les pays dont ils exploitent la main d’œuvre bon marché et pillent les richesses naturelles, ils ont mis en place des hommes de paille, des gouvernements corrompus à leur solde qui leur servent de « chiens de garde » pour opprimer et exploiter les travailleurs. Ils sont prêts à massacrer les peuples innocents et à intervenir militairement, comme en Irak, pour préserver leurs intérêts. Pour se maintenir, ils renforcent leur armée et leur police et paient des sociétés de mercenaires privées.
Ils tentent de diviser les travailleurs entre eux, français et immigrés, croyants et non croyants,… alors qu’ils les exploitent de la même façon, leur enlevant leur outil de travail, les réduisant au chômage et à la galère, les chassant de leurs logements qu’ils soient locataires ou petits propriétaires.
Les travailleurs de PSA Aulnay ont raison de dire que « PSA est une entreprise riche à milliards », que leur but en fermant l’usine d’Aulnay est de « surcharger de travail les uns et envoyer les autres au chômage pour faire plus de profit. » « Avec la fermeture de PSA Aulnay, toute la population est attaquée…commerçants, services publics. » « Plus de 10.000 emplois de sous-traitants seront supprimés ». Le PDG de PSA est un « valet » grassement payé du capital. Bien que salarié, il n’a rien à voir avec les travailleurs. Il fait partie du camp des exploiteurs, de l’ennemi de classe.
Les usines ferment et l’Etat exonère de charges sociales les patrons, baisse les impôts et les contributions des plus riches, diminue le remboursement des frais médicaux, supprime des centaines de milliers d’emploi dans le secteur public.
Nous devons nous organiser pour résister comme l’ont fait les travailleurs de Continental, ceux de Goodyear et biens d’autres pour limiter la suppression des emplois, obtenir des indemnités « conséquentes ». Cela règle le problème à court terme, mais n’arrête pas la machine infernale du capitalisme, la concurrence infernale, la destruction des économies et pour finir la guerre qui se profile pour un repartage des zones d’influence et de la répartition des profits entre groupes et Etats impérialistes.
Il ne suffit pas de changer d’équipe gouvernementale si l’on veut arrêter le chômage et les délocalisations en restant dans le système. C’est comme faire un ravalement de façade alors que les fondations sont pourries. Le problème n’est pas de nationaliser les grandes entreprises, les banques, mais de les exproprier sans indemnités, de supprimer les marchés financiers. Il s’agit de rompre avec ce système.
Dans tous les pays, devant la juste révolte des peuples, les classes exploiteuses renforcent leur appareil d’Etat (armée, police, justice). En France c’est la même logique : la bourgeoisie capitaliste ne va pas céder la place de son plein gré.
Nous devons donc nous apprêter à lutter et commencer par se révolter contre ce système criminel comme le font les peuples arabes et le peuple grec qui refuse de se mettre à genoux et de sombrer dans la misère.
Nous devons nous organiser sur chaque lieu de travail pour empêcher par tous les moyens le patronat de poursuivre ses plans de liquidation de l’outil de travail et de l’emploi et dans chaque quartier pour s’opposer aux expulsions en réquisitionnant en masse les logements vides et en organisant l’entraide populaire.
C’est ainsi que nous prendrons conscience que nous sommes des millions, que nous sommes l’immense majorité et que, unis, nous pouvons vaincre la minorité exploiteuse.
La classe ouvrière à « raison de se révolter », tout comme les travailleurs et peuples du monde entier !
C’est une lutte, une guerre prolongée, que nous devons mener étape par étape contre les forces de l’argent, la bourgeoisie, jusqu’à la destruction de la dictature du capital et la prise en main de l’économie, de la politique, de l’éducation, de la culture, etc. par le prolétariat et les peuples du monde.
Organisons atelier par atelier des comités unitaires regroupant syndiqués et non syndiqués sur toute l’usine, en liaison avec les autres unités de production de Mulhouse et Poissy !
TOUS UNIS, PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN !
ENSEMBLE NOUS VAINCRONS LE CAPITALISME !
ENSEMBLE NOUS VAINCRONS LE CAPITALISME !
PC maoïste de France
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