Appel aux femmes prolétaires: Joignez-vous à la révolution!
Le capitalisme est le grand profiteur et l’organisateur de l’oppression des femmes. Il alimente, entretient et perpétue les vieux rapports sociaux d’oppression, la discrimination, le sexisme, l’inégalité des salaires; il utilise une partie – largement composée de femmes – de la main-d’œuvre ouvrière comme armée de réserve pour les jobs à temps partiel, temporaires ou mal payés. L’objectif de la classe des capitalistes propriétaires des moyens de production est le profit, peu importent les ravages qu’il cause et sans égard aux besoins des femmes, ni à ceux de la population entière.
Nous revendiquons le droit de vivre dans la dignité, de participer pleinement à l’organisation d’une société égalitaire et sans classes sociales, sans discrimination, sans racisme, sans sexisme, sans exploitation de nos corps à des fins sexuelles, sans publicité polluante et dégradante, avec le respect et l’écoute des hommes qui sont nos camarades dans la lutte pour transformer la société.
Nous voulons une société qui tienne compte des intérêts de l’immense majorité des femmes; où le travail servira à construire la société et à produire pour le mieux-être de tous et toutes, et non pour enrichir une minorité.
Dans les pays opprimés, au Népal, aux Philippines, en Inde, au Bangladesh, tout comme dans les pays impérialistes comme en Italie ou ici même au Canada, les femmes participent en grand nombre aux mouvements de lutte et aux mouvements révolutionnaires. Elles le font non seulement pour se libérer de l’oppression des vieilles traditions patriarcales, mais aussi pour faire la révolution et jeter dehors l’impérialisme exploiteur et les vieux gouvernements qui sont à leur solde. Leur courage et leur détermination doivent nous servir d’exemple.
Joignez-vous aux femmes qui résistent aux minières canadiennes!
(N.B.: les quatre paragraphes qui suivent sont, pour l’essentiel, tirés du communiqué émis par les Femmes de diverses origines.)
Les femmes jouent un rôle crucial au Canada et à travers le monde, pour résister au développement agressif et à l’exploitation croissante perpétrés par les minières canadiennes.
Les actions des géants miniers canadiens et des paliers de gouvernement au Canada qui se plient à leurs demandes, font partie d’un plan de relance économique visant à conserver les profits au bénéfice des milieux d’affaires. L’État bourgeois courtise activement les Premières nations. Les gouvernements arrosent ces sociétés de subventions et d’exonérations fiscales, cherchant par tous les moyens une façon de contourner ou d’ignorer les droits territoriaux des populations autochtones ou des paysannes, paysans, agricultrices et agriculteurs. C’est ce qui se passe en ce moment sur les terres Mohawk autour de Montréal, dans les régions plus éloignées du nord du Canada, de même qu’en Équateur, en Colombie, au Guatemala, aux Philippines, au Congo, en Inde, en Afghanistan et dans d’autres parties du monde.
Les femmes sont très actives sur le terrain avec leurs communautés pour résister à ces agressions, et sont souvent criminalisées, voire même tuées pour paver la voie à des bulldozeurs et des camions. Beaucoup de membres de nos communautés sont venues au Canada en tant que travailleuses migrantes, en raison de la destruction et des déplacements de populations causés dans leurs pays d’origine par les sociétés minières canadiennes.
Le Front féministe prolétarien et révolutionnaire appelle au soutien de la journée internationale des femmes 2012 et à participer aux deux événements organisés à Montréal, à l’initiative du collectif Femmes de diverses origines (FDO-WDO):
• Un premier évènement se tiendra le 4 mars, soit une journée de «séminaires, ateliers et activités culturelles», qui aura lieu de 9h à 16h30, au 6767, Côte-des-Neiges.
• La manifestation annuelle du 8 mars, qui prendra son départ à 18h de la place Norman-Bethune au métro Guy-Concordia. Le Front féministe prolétarien et révolutionnaire y organisera un contingent.
* * *
«Les femmes portent sur leurs épaules la moitié du ciel»
Pour répondre à la nécessité de lutter contre le patriarcat – tant dans ses propres rangs, sur le campus que dans la société tout entière – l’Association des étudiantes et étudiants marxistes de l’Université d’Ottawa vient de lancer une toute nouvelle campagne baptisée «Les femmes portent sur leurs épaules la moitié du ciel», d’après la campagne éponyme menée en Chine durant la Grande Révolution culturelle prolétarienne.
Cette campagne vise à susciter la participation des femmes et des personnes transgenres et à développer leurs capacités pratiques et théoriques. Elle inclura de l’affichage, la publication d’une série de brochures présentant les œuvres de révolutionnaires historiques comme Rosa Luxembourg et Alexandra Kollontaï, des activités d’agitation et de propagande ainsi que la tenue de rencontres de discussion hebdomadaires ouvertes aux femmes et aux personnes transgenres. Ces rencontres viseront à faire le lien entre la lutte des classes et les luttes contre le patriarcat, l’hétérosexisme et le cissexisme – le tout, afin d’articuler une ligne féministe révolutionnaire prolétarienne.
La nécessité d’une telle campagne est apparue quand on a constaté que même si les femmes représentaient plus de la moitié des personnes intéressées à se joindre à l’association, elles se retrouvent de fait en minorité au sein du groupe. Il y a là un défi à relever, qui pourrait être aussi l’occasion de rectifier un problème qui affecte la gauche de manière systémique au Canada.
Nul doute que cette expérience sera étroitement surveillée… Nous espérons qu’elle puisse servir de modèle pour d’autres campagnes du même genre, à Ottawa et dans le mouvement révolutionnaire en général et lui souhaitons le plus grand des succès!
Le capitalisme est le grand profiteur et l’organisateur de l’oppression des femmes. Il alimente, entretient et perpétue les vieux rapports sociaux d’oppression, la discrimination, le sexisme, l’inégalité des salaires; il utilise une partie – largement composée de femmes – de la main-d’œuvre ouvrière comme armée de réserve pour les jobs à temps partiel, temporaires ou mal payés. L’objectif de la classe des capitalistes propriétaires des moyens de production est le profit, peu importent les ravages qu’il cause et sans égard aux besoins des femmes, ni à ceux de la population entière.
Nous revendiquons le droit de vivre dans la dignité, de participer pleinement à l’organisation d’une société égalitaire et sans classes sociales, sans discrimination, sans racisme, sans sexisme, sans exploitation de nos corps à des fins sexuelles, sans publicité polluante et dégradante, avec le respect et l’écoute des hommes qui sont nos camarades dans la lutte pour transformer la société.
Nous voulons une société qui tienne compte des intérêts de l’immense majorité des femmes; où le travail servira à construire la société et à produire pour le mieux-être de tous et toutes, et non pour enrichir une minorité.
Dans les pays opprimés, au Népal, aux Philippines, en Inde, au Bangladesh, tout comme dans les pays impérialistes comme en Italie ou ici même au Canada, les femmes participent en grand nombre aux mouvements de lutte et aux mouvements révolutionnaires. Elles le font non seulement pour se libérer de l’oppression des vieilles traditions patriarcales, mais aussi pour faire la révolution et jeter dehors l’impérialisme exploiteur et les vieux gouvernements qui sont à leur solde. Leur courage et leur détermination doivent nous servir d’exemple.
Joignez-vous aux femmes qui résistent aux minières canadiennes!
(N.B.: les quatre paragraphes qui suivent sont, pour l’essentiel, tirés du communiqué émis par les Femmes de diverses origines.)
Les femmes jouent un rôle crucial au Canada et à travers le monde, pour résister au développement agressif et à l’exploitation croissante perpétrés par les minières canadiennes.
Les actions des géants miniers canadiens et des paliers de gouvernement au Canada qui se plient à leurs demandes, font partie d’un plan de relance économique visant à conserver les profits au bénéfice des milieux d’affaires. L’État bourgeois courtise activement les Premières nations. Les gouvernements arrosent ces sociétés de subventions et d’exonérations fiscales, cherchant par tous les moyens une façon de contourner ou d’ignorer les droits territoriaux des populations autochtones ou des paysannes, paysans, agricultrices et agriculteurs. C’est ce qui se passe en ce moment sur les terres Mohawk autour de Montréal, dans les régions plus éloignées du nord du Canada, de même qu’en Équateur, en Colombie, au Guatemala, aux Philippines, au Congo, en Inde, en Afghanistan et dans d’autres parties du monde.
Les femmes sont très actives sur le terrain avec leurs communautés pour résister à ces agressions, et sont souvent criminalisées, voire même tuées pour paver la voie à des bulldozeurs et des camions. Beaucoup de membres de nos communautés sont venues au Canada en tant que travailleuses migrantes, en raison de la destruction et des déplacements de populations causés dans leurs pays d’origine par les sociétés minières canadiennes.
Le Front féministe prolétarien et révolutionnaire appelle au soutien de la journée internationale des femmes 2012 et à participer aux deux événements organisés à Montréal, à l’initiative du collectif Femmes de diverses origines (FDO-WDO):
• Un premier évènement se tiendra le 4 mars, soit une journée de «séminaires, ateliers et activités culturelles», qui aura lieu de 9h à 16h30, au 6767, Côte-des-Neiges.
• La manifestation annuelle du 8 mars, qui prendra son départ à 18h de la place Norman-Bethune au métro Guy-Concordia. Le Front féministe prolétarien et révolutionnaire y organisera un contingent.
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«Les femmes portent sur leurs épaules la moitié du ciel»
Pour répondre à la nécessité de lutter contre le patriarcat – tant dans ses propres rangs, sur le campus que dans la société tout entière – l’Association des étudiantes et étudiants marxistes de l’Université d’Ottawa vient de lancer une toute nouvelle campagne baptisée «Les femmes portent sur leurs épaules la moitié du ciel», d’après la campagne éponyme menée en Chine durant la Grande Révolution culturelle prolétarienne.
Cette campagne vise à susciter la participation des femmes et des personnes transgenres et à développer leurs capacités pratiques et théoriques. Elle inclura de l’affichage, la publication d’une série de brochures présentant les œuvres de révolutionnaires historiques comme Rosa Luxembourg et Alexandra Kollontaï, des activités d’agitation et de propagande ainsi que la tenue de rencontres de discussion hebdomadaires ouvertes aux femmes et aux personnes transgenres. Ces rencontres viseront à faire le lien entre la lutte des classes et les luttes contre le patriarcat, l’hétérosexisme et le cissexisme – le tout, afin d’articuler une ligne féministe révolutionnaire prolétarienne.
La nécessité d’une telle campagne est apparue quand on a constaté que même si les femmes représentaient plus de la moitié des personnes intéressées à se joindre à l’association, elles se retrouvent de fait en minorité au sein du groupe. Il y a là un défi à relever, qui pourrait être aussi l’occasion de rectifier un problème qui affecte la gauche de manière systémique au Canada.
Nul doute que cette expérience sera étroitement surveillée… Nous espérons qu’elle puisse servir de modèle pour d’autres campagnes du même genre, à Ottawa et dans le mouvement révolutionnaire en général et lui souhaitons le plus grand des succès!
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