Partisan No18 • Le 2 mars 2012 Depuis que l’action combinée des avions de combat de l’OTAN et des bandes racistes appuyées par l’impérialisme a réussi à mettre en place un nouveau gouvernement plus ouvert au capital financier international en Libye, les grandes puissances impérialistes se sentent revigorées, et elles se tournent maintenant vers la Syrie et l’Iran.
Parce qu’ils résistent encore à la volonté de domination du camp impérialiste dirigé par les États-Unis, la Syrie et l’Iran – deux pays qui disposent d’une forte main-d’œuvre ouvrière et dont les infrastructures sont relativement développées – sont désormais dans la mire des grandes puissances impérialistes, qui aimeraient pouvoir les surexploiter comme n’importe quel autre pays dominé. La bourgeoisie internationale n’hésite jamais à mentir pour justifier ses ambitions prédatrices ; elle agit de façon à provoquer ces deux pays, espérant y trouver un prétexte pour déclencher une nouvelle guerre.
Tout comme cela s’est passé en 2003 quand l’Irak était sur le billot, des histoires à dormir debout nous sont racontées à propos des «armes de destruction massive» dont l’Iran disposerait. Au moins cinq scientifiques liés à la recherche nucléaire dans ce pays, qui travaillaient à un projet visant à favoriser son autosuffisance énergétique, ont été victimes d’attentats ciblés au cours des derniers mois. Parallèlement, les sanctions économiques imposées contre l’Iran par les grandes puissances impérialistes menacent la stabilité du pays. C’est comme si on voulait pousser l’Iran à se commettre, afin de pouvoir ensuite justifier une «contre-attaque».
Pas plus tard que l’an dernier, on nous a raconté un tas d’histoires au sujet des horribles «crimes contre l’humanité» commis par Kadhafi en Libye. Il s’avère que la plupart d’entre elles furent grossièrement exagérées, sinon carrément fabriquées. La même tactique – qui s’est avérée particulièrement efficace pour neutraliser la «gauche» social-démocrate – est maintenant utilisée pour justifier une éventuelle guerre contre la Syrie. Les prétendus «manifestants sauvagement réprimés par Bachar el-Assad» sont en fait, dans bien des cas, des religieux sectaires venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient avec le soutien – à la fois matériel et diplomatique – des puissances impérialistes, afin de saper le dernier État laïc de la région. Les forces d’opposition légitimes en Syrie s’opposent à ces fanatiques et soutiennent plutôt une réforme constitutionnelle, dans le cadre de l’actuel État laïc, comme une solution à la crise actuelle. Cette position semble rencontrer l’assentiment d’une majorité de Syriennes et Syriens.
Les mensonges dont on nous abreuve à propos de la Syrie et de l’Iran ne sont pas nouveaux ; il vaut mieux éviter de croire la rhétorique ronflante de ceux qui souhaitent déclencher une nouvelle aventure impérialiste au profit des capitalistes. Il est du devoir de tous les révolutionnaires et de toutes les personnes progressistes de s’opposer à une éventuelle intervention impérialiste, de dénoncer les mensonges racontés par la classe dominante et de rester solidaires avec les peuples du monde en lutte contre l’agression impérialiste.
Parce qu’ils résistent encore à la volonté de domination du camp impérialiste dirigé par les États-Unis, la Syrie et l’Iran – deux pays qui disposent d’une forte main-d’œuvre ouvrière et dont les infrastructures sont relativement développées – sont désormais dans la mire des grandes puissances impérialistes, qui aimeraient pouvoir les surexploiter comme n’importe quel autre pays dominé. La bourgeoisie internationale n’hésite jamais à mentir pour justifier ses ambitions prédatrices ; elle agit de façon à provoquer ces deux pays, espérant y trouver un prétexte pour déclencher une nouvelle guerre.
Tout comme cela s’est passé en 2003 quand l’Irak était sur le billot, des histoires à dormir debout nous sont racontées à propos des «armes de destruction massive» dont l’Iran disposerait. Au moins cinq scientifiques liés à la recherche nucléaire dans ce pays, qui travaillaient à un projet visant à favoriser son autosuffisance énergétique, ont été victimes d’attentats ciblés au cours des derniers mois. Parallèlement, les sanctions économiques imposées contre l’Iran par les grandes puissances impérialistes menacent la stabilité du pays. C’est comme si on voulait pousser l’Iran à se commettre, afin de pouvoir ensuite justifier une «contre-attaque».
Pas plus tard que l’an dernier, on nous a raconté un tas d’histoires au sujet des horribles «crimes contre l’humanité» commis par Kadhafi en Libye. Il s’avère que la plupart d’entre elles furent grossièrement exagérées, sinon carrément fabriquées. La même tactique – qui s’est avérée particulièrement efficace pour neutraliser la «gauche» social-démocrate – est maintenant utilisée pour justifier une éventuelle guerre contre la Syrie. Les prétendus «manifestants sauvagement réprimés par Bachar el-Assad» sont en fait, dans bien des cas, des religieux sectaires venus d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient avec le soutien – à la fois matériel et diplomatique – des puissances impérialistes, afin de saper le dernier État laïc de la région. Les forces d’opposition légitimes en Syrie s’opposent à ces fanatiques et soutiennent plutôt une réforme constitutionnelle, dans le cadre de l’actuel État laïc, comme une solution à la crise actuelle. Cette position semble rencontrer l’assentiment d’une majorité de Syriennes et Syriens.
Les mensonges dont on nous abreuve à propos de la Syrie et de l’Iran ne sont pas nouveaux ; il vaut mieux éviter de croire la rhétorique ronflante de ceux qui souhaitent déclencher une nouvelle aventure impérialiste au profit des capitalistes. Il est du devoir de tous les révolutionnaires et de toutes les personnes progressistes de s’opposer à une éventuelle intervention impérialiste, de dénoncer les mensonges racontés par la classe dominante et de rester solidaires avec les peuples du monde en lutte contre l’agression impérialiste.
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