Sur le chemin du retour après avoir supervisé un examen, Saibaba a été arrêté par des policiers en civil de l’État du Maharashtra. Le professeur réside pourtant à New Delhi, dans un autre État, et c’est là où on l’a arrêté. Les flics lui ont bandé les yeux et l’ont amené contre sa volonté et sans lui offrir la possibilité de communiquer avec un avocat, d’abord dans un poste de police local, puis à l’aéroport de Delhi, où on l’a forcé à monter à bord d’un avion pour le Maharashtra. Constatant qu’il n’était pas rentré à la maison pour déjeuner, sa conjointe a essayé de le contacter, sans succès. Ce n’est que plus tard qu’elle a reçu un appel de la police de l’État du Maharashtra, qui lui a annoncé que son conjoint avait été arrêté et qu’un acte d’accusation allait être déposé contre lui. Quand elle a demandé plus de détails, la police a mis fin à la communication.
La célèbre auteure, journaliste et militante Arundhati Roy a vivement dénoncé cette arrestation: «Il s’agit d’un mépris éhonté des droits constitutionnels d’un citoyen. Auparavant, ces situations se produisaient seulement dans les villages pauvres, où il n’y a personne pour remettre en question les viols et les enlèvements; il semble bien que la répression ait maintenant atteint les grandes villes.»
Nous, membres du Comité prolétarien d’action révolutionnaire de Toronto (PRAC) qui sommes également impliquéEs dans la campagne internationale contre la guerre anti-populaire en Inde (ICAWPI), exigeons la libération immédiate du professeur Saibaba et condamnons cette arrestation arbitraire et inconstitutionnelle. Une vague de protestations a déjà commencé en Inde ; il est essentiel que les démocrates, progressistes et révolutionnaires se mobilisent partout dans le monde contre ce régime coupable de harcèlement et d’arrestations arbitraires.
ICAWPI-Toronto
(« International Campaign Against the War on the People in India »)
Comité prolétarien d’action révolutionnaire (PRAC)-Toronto
Le 10 mai 2014
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