Monday, May 19, 2014

France -AG des actionnaires Michelin : La réunion des parasites


AG des actionnaires Michelin : La réunion des parasites
Comme chaque année, l'assemblé générale des actionnaires du groupe Michelin se tiendra à Clermont-Ferrand en cette fin du mois de Mai. Comme tous les ans, le bal des parasites pourra se vautrer dans un luxe bien habituel tout en discutant de l'avenir de l'entreprise, c'est à dire de ses 113 400 travailleurs répartis en 18 pays.
Le palmarès Michelin, c'est un bénéfice de 1127 milliards d'euros pour 2013, de quoi arroser grassement les actionnaires qui ont de beaux jours devant eux.

Pour les ouvriers et les ouvrières, la réalité est tout autre, Michelin n'est pas synonyme de petits fours, de banquets, de luxe et de dividendes fabuleux. Pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les usines du groupe, le quotidien c'est les conditions de travail dégradantes, les 3/8, les accidents et les blessures dus aux manquements à la sécurité et à l'accélération des cadences.
Pour un travailleur, le bibendum, c'est la répression syndicale, les salaires de misères, les licenciements comme à Joué les Tours (706 licenciement) ou à Budapest (fermeture de l'usine d'ici 2015).

Pour les peuples, Michelin c'est hier comme aujourd'hui, le symbole personnifié de l'exploitation et de l'impérialisme. Hier dans les plantations d'Hévéa en «Indochine», aujourd'hui avec le lancement de l'usine de Kandigai dans l’État Indien du Tamil Nadu ; projet qui est un véritable crime contre les populations locales.

Pour résumé, l'entreprise Clermontoise, c'est des lendemains radieux pour une minorité de parasites, et l'exploitation, l’oppression et l'impérialisme pour des centaines de milliers de travailleurs et travailleuses.

Pourtant, ce ne sont pas les actionnaires qui produisent les richesses du groupe, au contraire, ces derniers ne sont que les profiteurs. Les usines, ce ne sont pas les patrons qui les font tourner, ce sont les ouvriers, les hommes et les femmes qui tous les jours s'esquintent et se tuent à la tâche pour des salaires ne permettant même pas de vivre dignement. Les actionnaires ont besoin de notre travail, car la plus-value qui assure leur train de vie luxueux est tachée du sang et de la sueur des prolétaires. Les travailleurs eux, n'ont pas besoin des patrons qui ne jouent aucun rôle dans le processus de production ; les usines, c’est nous qui les faisons tourner, les richesses c'est nous qui les produisons !

Mais quand les ouvriers et ouvrières se révoltent contre les licenciements, les mauvaises conditions de travail ou pour réclamer une augmentation de salaire permettant simplement de survire, les patrons font appel à l’État, et les flics interviennent bien vite pour défendre les intérêts de la bourgeoisie. Quoi de plus normal quand on sait qu’aujourd'hui le gouvernement qui gère l’État n'est que le servile représentant des intérêts du patronat. Cette situation peut et doit changer, mais pour cela, nul besoin d'aller voter comme cherche à nous le faire croire l'ensemble des partis réformistes.
Pour changer cette société il n'y a qu'une solution : mettre le pouvoir entre les mains des travailleurs et travailleuses. C'est eux et eux seuls qui ont la force de jeter à bas le vieux monde capitaliste pour construire une société, où les parasites, comme ceux réunis en cette fin mai à Clermont-Ferrand, ne pourront imposer leur dictature à l'immense majorité du peuple !

A BAS LES PATRONS PARASITES !
LA CLASSE OUVRIERE DOIT S'ORGANISER !
C'EST ELLE QUI PRODUIT LES RICHESSES ,C'EST A ELLE DE DIRIGER LA SOCIETE !

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