Internet : Comment Facebook scanne sa messagerie à la recherche de criminalité
Facebook utilise un système pour détecter les
conversations autant trait à des activités criminelles. Si cette
nouvelle ne surprendra pas grand monde, le méthode est tout de même
assez pro-active que pour être signalée. Un premier écrémage est
effectué par des logiciels robots qui recherchent des mots ou des
phrases spécifiques. L’activité réciproque des utilisateurs est
également utilisée pour détecter les conversations ’suspectes’ : deux
utilisateurs qui n’ont jamais communiqué avant, qui sont situés à des
points géographiques différents ou qui n’ont pas d’amis en communs sont
donc plus suspects. Cette technique avait déjà été utilisée par le FBI (
"Quelle est la personne que vous cachez à votre entourage ?" ). Une
fois que ce logiciel a fait cet écrémage, il envoie les chats suspects à
des employés de Facebook qui décident si ceux-ci valent la peine d’être
envoyés à la police. Facebook a déclaré "il est important pour nous
d’avoir un logiciel qui génére peu de faux positifs,
nous ne voulons pas dédier une équipe à la sécurité". Le réseau social
s’est également défendu en affirmant que cette surveillance du site
avait permis d’arrêter au moins un prédateur sexuel américain et un
meurtrier espagnol. Le fait que Facebook peut transmettre les
informations à la justice si elle le juge nécessaire est écrit dans ses
conditions d’utilisation. Notons également que Facebook Messenger est
l’un des moyens de communication les plus prisés au monde, loin devant
les SMS.
Voir le dossier: Sécurité IT avec les tags:
Technique de répression
-
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