Par un communiqué en date du 2 septembre 2014, l’OCFR a rendu compte des décisions prises lors de son 2ème congrès.
Ce communiqué aborde
la question du processus d’unification en cours entre les maoïstes de
l’Etat français. L’OCFR a décidé de se désengager de ce processus.
C’est sa décision, nous en prenons acte et nous ne polémiquerons pas stérilement là-dessus.
Néanmoins, il est important de rétablir quelques faits.
Des problèmes se sont effectivement posés dans le cadre de cette unification.
Cela est normal pour les maoïstes qui comprennent que ce n’est pas en taisant les différences qu’on les surmonte.
Les différentes
parties maoïstes (PCmF, OCFR et militants inorganisés dans aucune de ces
structures) engagées dans ce processus s’étaient d’ailleurs entendues
sur la manière d’organiser le débat indispensable avant de procéder à un
rassemblement dans un parti qualitativement supérieur.
Des commissions
traitant les sujets les plus importants à nos yeux ont donc été
constituées. Leur objectif était de confronter les idées pour éliminer
les fausses et retenir les justes pour ensuite permettre au congrès de
fondation de décider des positions de l’organisation.
Seulement, les membres de l’OCFR se sont très peu investis dans ces commissions.
Les divergences n’ont donc pas été traitées dans le cadre prévu.
Ont-elles pour
autant disparu ? Bien sûr que non ! Elles ont donc persisté sous une
autre forme, en l’occurrence les discussions informelles, les rumeurs et
les attaques personnelles qui persistent et s’amplifient comme une
fuite en avant.
Face à ces procédés, la direction provisoire a évoqué ce problème en réunion.
Les personnes concernées n’ont pas réussi à se saisir de cette occasion pour modifier leur comportement.
Dans le même temps,
une section de l’OCFR décidait de poursuivre le processus d’unification
tout en se retirant de cette organisation.
Les membres de la
direction provisoire du processus, ceux originaires de l’OCFR compris,
ont donc organisé une réunion exceptionnelle consacrée au problème de
comportement.
Cette réunion n’a malheureusement pas pu aller à son terme suite à l’indiscipline d’un représentant de l’OCFR.
Les problèmes n’ont
donc pas pu être résolus et le processus végétait. C’est pourquoi la
majorité des membres de la direction provisoire a proposé l’organisation
d’une session plénière en présence de tous les membres du processus
tandis que l’OCFR voulait une réunion entre organisations excluant donc
les autres camarades.
La majorité l’a emporté et la réunion plénière s’est donc tenue même si une partie de l’OCFR a préféré boycotter la réunion.
Cette réunion
plénière a abouti à des résolutions et a ainsi permis de sortir de
l’ornière et de relancer le processus d’unification. Suite à cette
plénière, il a été demandé à l’OCFR de se prononcer sur les résolutions
prises.
Il n’y a pas eu de réponses pendant 6 mois.
Considérant la
situation de crise que subissent les masses populaires et donc le besoin
pressant de les organiser autour d’un parti communiste, suffisamment de
temps avait déjà été perdu. Il aurait en effet été criminel d’attendre
une réponse qui n’est d’ailleurs même pas venue suite au congrès de
l’OCFR.
Ainsi, malgré toutes
nos tentatives de résolution des contradictions et face au peu de
motivation de l’OCFR, le processus a continué avec notamment la
réorganisation des commissions pour que le débat idéologique se
poursuive en vue du congrès d’unification des maoïstes de l’Etat
français.
Les discussions et
échanges de pratiques menées depuis et actuellement renforcent les liens
entre les camarades ainsi que l’organisation en train de naître et
permettent d’avancer dans la résolution des conflits idéologiques.
De son côté, l’OCFR prend désormais comme guide le marxisme léninisme.
C’est un renoncement
idéologique majeur que nous pensons être une erreur mais nous
considérons aussi que l’important est la pratique et c’est elle
notamment qui prouvera quelle était la voie juste pour mener le
processus révolutionnaire.
Enfin, dans le
communiqué de l’OCFR, il est question de « méthodes sexistes » que nous
aurions utilisées. Contrairement aux marxistes léninistes, nous
reconnaissons que les militants des organisations maoïstes sont aussi le
produit d’une société sexiste. Ils peuvent en conséquence avoir des
attitudes sexistes. Cependant l’organisation est là pour corriger ces
comportements et promouvoir des rapports nouveaux entre les hommes et
les femmes. Notre organisation a bien conscience de sa tâche en la
matière et lutte en ce sens.
Néanmoins, il est
erroné de prétendre que les problèmes rencontrés par le processus
d’unification seraient la conséquence du sexisme.
Les calomnies n’y changeront rien.
Le processus
d’unification des maoïstes de l’Etat français se poursuit. La richesse
des Journées de Formation et de Rencontre organisées cet été en a montré
la vigueur.
Maoïste de l’Etat français, rejoins-nous !
En avant, vers la révolution à travers la guerre populaire prolongée !
Bloc Rouge (unification des maoïstes)
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