Wednesday, February 4, 2015

NOWAR against people INDIA - International delegation against GreenHunt and for the freedom of political people's prisoners - french language



Stoppons l'opération Green Hunt, arrêtons la guerre contre le peuple de l'Inde !
Libération inconditionnelle de l'ensemble des prisonnières et prisonniers politiques en Inde !

En Inde, plus de 10 000 personnes soupçonnées d'être maoïstes croupissent en
prison ; à celles-là s'ajoutent des milliers d'autres impliquées dans les
mouvements de libération nationale (au Cachemire ou dans l'État du Manipur,
notamment) ou d'autres mouvements démocratiques.
Aux côtés des dirigeantes, dirigeants, cadres et combattantes et combattants
de l'Armée populaire de libération et de guérilla, plus de 90 % de ces
prisonnières et prisonniers sont des villageoises et villageois aborigènes
(les Adivasis) ayant osé résister aux déplacements forcés ; des paysannes et
paysans ayant lutté contre les ententes signées par les gouvernements et les
sociétés transnationales pour exploiter les gens et continuer le pillage
impérialiste des ressources naturelles ; des militantes et militants des
minorités nationales qui se sont organisées pour contrer la menace
croissante du fascisme communautaire hindou ; des étudiantes et étudiants,
intellectuelles, artistes appartenant au Front révolutionnaire démocratique
et d'autres organisations démocratiques, coupables de se tenir du côté des
masses populaires contre la guerre menée par l'État indien ; des femmes et
militantes féministes qui se sont unies pour lutter contre l'escalade de
viols commis en partie par des membres des forces armées, de la police et
des escadrons paramilitaires fascistes financés par l'État, pour qui le viol
est une arme de guerre légitime.
Là où ils et elles sont détenues, les prisonniers et prisonnières sont
confrontées au harcèlement de toute sorte, à la torture, au refus d'une mise
en liberté provisoire, à des conditions de vie inhumaines, aux mutations
arbitraires, aux agressions et à l'isolement carcéral ; les prisonnières, en
particulier, sont très souvent victimes de viol.
En dépit des conditions de détention féroces qu'ils et elles subissent, les
prisonnières et prisonniers résistent et luttent pour transformer les
sombres prisons dans lesquelles ils et elles sont confinées en un front de
lutte contre le fascisme montant en Inde et le régime au pouvoir.
La lutte pour leur libération inconditionnelle est une tâche urgente pour l'ensemble
des forces solidaires et amies du peuple indien ; elle est partie intégrante
de la lutte pour soutenir sa guerre de libération, jusqu'à la victoire.

Les classes dominantes de l'Inde font de plus en plus de ce pays une «
prison des mouvements populaires ».
Depuis le milieu de l'année 2009, les classes dominantes indiennes, sous la
direction et avec l'aide des puissances impérialistes, ont lancé une
offensive sur plusieurs fronts et à l'échelle nationale, appelée « Opération
Green Hunt ». Cette campagne n'est rien d'autre qu'une guerre contre les
masses populaires ; elle vise à anéantir le mouvement maoïste et à réprimer
les luttes populaires légitimes.
Si la répression des masses opprimées est le fait de tout État ??qui assume
son rôle de rouage de l'exploitation et qu'elle a toujours été une
caractéristique de l'État indien, l'opération Green Hunt surpasse d'emblée
les offensives précédentes, à la fois par son ampleur et sa brutalité.
Des milliers de militantes et militants des organisations démocratiques et
révolutionnaires de masse ont été assassinées, torturées et jetées en
prison. Condamnées à la suite de fausses accusations, plusieurs d'entre eux
et d'entre elles font face à de sévères peines.
Les massacres et viols collectifs, les pillages et la destruction de
villages entiers par les forces armées sont désormais à l'ordre du jour.
L'opération Green Hunt vise officiellement à éliminer le mouvement maoïste,
mais dans les faits, elle cible et cherche à supprimer toute revendication
populaire. On associe les militantes et militants populaires au PCI
(maoïste) pour pouvoir ensuite les accuser en vertu des lois draconiennes
adoptées par les gouvernements central et locaux, au nom de la lutte contre
le « terrorisme » et de la « sécurité nationale ».

info
csgpindia@gmail.com
february 2015

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