La jeune Ahed Tamimi, 17 ans, ainsi que sa maman Narriman, sont
sorties dimanche matin de la prison israélienne où elles croupissaient
depuis 8 mois, mais l’armée d’occupation ne peut toujours pas la voir,
même en peinture, et a arrêté deux artistes israéliens qui avaient peint
son visage sur le mur de la honte.
« La résistance continuera jusqu’à la fin de l’occupation », a déclaré Ahed à sa sortie, avant d’annoncer la tenue d’une conférence de presse, plus tard dans la journée, au domicile familial de Nabi Saleh.
Rappelons qu’Ahed avait été condamnée à 8 mois pour avoir giflé un soldat qui venait d’envahir sa maison après avoir grièvement blessé l’un de ses cousins, et que sans la vidéo tournée par sa mère Narriman –condamnée à la même peine-, le risque aurait été élevée qu’elle soit purement et simplement abattue par la soldatesque. Outre la peine d’emprisonnement, Ahed doit s’acquitter d’une amende de 5.000 shekels (1.200 € environ).
A titre de comparaison, le criminel franco-israélien, qui avait abattu de sang-froid un jeune Palestinien blessé gisant au sol, n’a pas passé plus de temps qu’Ahed derrière les barreaux –son crime ayant été filmé et diffusé dans le monde entier-, et qu’il a été fêté comme un héros par des centaines de fascistes à sa sortie de prison.
Ahed est devenue le symbole de la résistance de tout un peuple, abandonné au régime d’apartheid par tous les gouvernements dits « démocratiques », dont celui de Macronalla, tout comme l’est notre concitoyen Salah Hamouri, en détention dite « administrative » depuis mainenant près d’un an, sans condamnation ni même mise en examen.
Mais la figure même d’Ahed fait peur à l’occupant.
Deux artistes italiens et un artiste palestinien, qui ont réalisé ces derniers jours des fresques murales de l’adolescente sur le mur de l’Occupation, ont ainsi été arrêtés dimanche par l’armée, annonce l’agence Ma’an.
CAPJPO-EuroPalestine
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