Le
patronat l'a bien compris et il en veut plus dans les exonérations de
cotisations sociales qui se montent déjà aujourd'hui à 70 milliards.
Pendant
ce temps la crise du système de santé ne prend pas de vacances :
urgences, psychiatrie, maternités, Ehpad, les services de soins craquent
de toute part. Le scénario de cet été se profilait depuis des mois.
*Fin
juin, plus de 130 services d’urgences (sur 700) ont dû limiter leur
activité, en fermant à certains horaires ou en filtrant l’accès, faute
de personnel, 42 services en fermeture totale. François Braun, devenu
ministre de la Santé préconise le filtrage de l’accès aux urgences par
un appel téléphonique préalable au 15.
*Quarante-neuf
des 461 maternités françaises vont connaître des fermetures partielles à
cause du sous-effectif, en Seine-Saint-Denis, il manque 178
sages-femmes pour faire fonctionner les maternités, à l'hôpital de
Cherbourg grève des sages-femmes jusqu'au 15 août.
*La
revalorisation des salaires, l’arrêt des fermetures de lits, un plan de
formation et d’embauche massif, il manque 60.000 infirmier-es. Des
d’hôpitaux luttent quotidiennement (voir les fiches de l'actualité
économique et sociale) et ils continueront,
le 22 septembre sera un temps fort de la journée nationale d’action de la santé.
*Le
Parti Révolutionnaire Communistes est dans ce combat, la crise
structurelle que traverse, au-delà des urgences, l’hôpital public et
plus largement le système de santé exige un changement de politique en
matière de salaires, de conditions de travail et de gouvernance. Les
patients en font les frais au bénéfice des intérêts du privé et de casse
du service public.
*Les
sapeurs-pompiers sont épuisés et en colère ; lors de la visite
d’Emmanuel Macron en Gironde le 20 juillet, le président de la
République a tenu à remercier le travail tous les acteurs engagés dans
la lutte contre les incendies, « Emmanuel Macron qualifie les
pompiers de héros absolus, mais il poursuit sa politique d’assèchement
des services publics et de dégradation des statuts et conditions de
travail des personnels », dénonce la CGT. Les sapeurs-pompiers ne
cachent ni leur lassitude, ni leur exaspération et leur colère après les
mots très durs et méprisants du ministre de la santé les traitant d’ « homme de Néandertal ».
Réforme
de l’assurance chômage : Dussopt, le ministre du travail, précise le
calendrier de l’offensive antisociale du gouvernement et prépare des
attaques d’ampleur pour la rentrée :
« Il est nécessaire d’aller plus loin ».
dit-il dans la feuille route du gouvernement au sujet de la réforme du
chômage, du RSA, mais aussi des retraites. Le ministre du travail
confirme les pistes de réflexions pour la poursuite des contre-réformes
de 2019 pour les intérêts des multinationales
« France Travail »
voulu par le chef de l’État, est de plus en plus à une machine de
guerre contre les chômeurs et les plus précaires, avec l’objectif de
fournir au patronat une main d’œuvre bon marché et le pouvoir annonce
une nouvelle réduction des impôts de production en 2023. Ce sera un
nouveau cadeau de près de 8 milliards d’euros pour les patrons.
Il faut donc sans attendre s’opposer à toutes ces attaques et passer à l'offensive!
Il
y a donc bien urgence à poser des perspectives de luttes à partir des
mobilisations existantes, afin de construire le rapport de force sur le
terrain de l’entreprise.
Ces
derniers mois sont marqués par des luttes pour la hausse des salaires
dans les entreprises. Le 28 juillet : grève de la coordination CGT
Total. La multinationale, qui emploie 35 000 salariés en France.
Transavia, préavis du 4 juillet au 15 septembre. La CGT Services Publics
a lancé un préavis sur les deux mois d’été.
Des
luttes sont déjà annoncées dès le mois de septembre et une première
journée de grève interprofessionnelle est posée le 29 septembre pour
exiger des augmentations générales de salaire.
13
septembre : la bataille dans l’énergie reprend, la branche des
industries électriques et gazières, (IEG) qui compte environ 150
entreprises, dont EDF et Engie, pour plus de 160 000 salariés, entrera
de nouveau en lutte pour l’augmentation de son salaire national de base.
22 septembre : mobilisation des soignants le 22 septembre,
Transport routier : « si on obtient rien, on va embrayer beaucoup plus dur »,
la colère des professionnels du transport routier est loin d’être
éteinte, des mobilisations sont envisagées à l’automne. Différentes
branches sont concernées : transport de marchandises, de voyageurs, de
fonds ; logistique ; transport sanitaire (les ambulanciers ) ;
déménagement… Dans ce large secteur, la quasi-totalité de ces branches
connaissent des paies en-deçà du SMIC.
Il
faut continuer à développer les luttes, à les étendre, les coordonner
pour imposer au gouvernement et au patronat l’augmentation généralisée
des ,, leur indexation sur l’inflation et l’augmentation
immédiate des minima sociaux.....
En France, comme dans les autres pays imperialistes et capitalistes en Europe il est necessaire une journèe national de lutte proletaire et populaire en septembre avec les ouvieres des usine en premiere ligne
Il est necessaire qui les communistes marxiste-leniniste-maoistes la preparent ou ils sont present pourquoi sens lutte proletaire et sociale il n'ya pas l'eau pour nager avec la propagande, l'agitation, l'organization proletaire et communiste
info par les camarades marxiste-leniniste- maoiste d'Italie
No comments:
Post a Comment