57 étudiants disparus, 6 morts, 25 blessés.
C’est le bilan de la répression qui a eu lieu à Iguala, dans l’Etat de
Guerrero (sud du Mexique), vendredi 26 septembre au soir, à la suite
d’une manifestation étudiante. Les étudiants de l’Ecole normale
d’Ayotzinapa protestaient, vendredi après-midi, contre des mesures
discriminatoires dans les recrutements, qui favoriseraient les étudiants
des grandes villes. Ils manifestaient également contre la réforme de
l’enseignement mexicain. Certains avaient alors mis le feu à des autobus
du service public. La police municipale a alors ouvert le feu sur les
manifestants, tuant deux étudiants, deux habitants de la ville et deux
joueurs de l’équipe locale de football.
Les autorités judiciaires enquêtent sur la disparition de ces 57 étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa, dans le sud de l’Etat de Guerrerro, dont la liste a été communiquée par le procureur général de l’Etat. La justice s’interroge sur le rôle qu’avaient pu jouer des officiers de la police locale dans ces disparitions. Vingt-deux policiers locaux ont ainsi été arrêtés. Ils sont présumés responsables des violences contre les étudiants.
57 étudiants disparus, 25 blessés et 6 morts,
c’était le premier bilan de la répression d’une manifestation des
étudiants de l’école normale rurale à Iguala, dans l’Etat de Guerrero,
vendredi 26 au soir. Mardi, la Commission régionale des droits de
l’Homme a indiqué que 14 des 57 étudiants portés disparus ont réapparu
au cours des dernières heures. Le sort des 43 étudiants disparus reste
ainsi un mystère cinq jours après les affrontements. Les autorités
judiciaires ont en outre confirmé que des caméras de surveillance ont
filmé des voitures de police emportant des civils et des témoignages
d’étudiants affirment que certains de leurs camarades disparus se
trouvent dans une caserne de bataillon d’infanterie de l’armée à Iguala,
alors que d’autres seraient cachés dans les collines avoisinantes pour
se soustraire à la répression.Les autorités judiciaires enquêtent sur la disparition de ces 57 étudiants de l’Ecole normale d’Ayotzinapa, dans le sud de l’Etat de Guerrerro, dont la liste a été communiquée par le procureur général de l’Etat. La justice s’interroge sur le rôle qu’avaient pu jouer des officiers de la police locale dans ces disparitions. Vingt-deux policiers locaux ont ainsi été arrêtés. Ils sont présumés responsables des violences contre les étudiants.
La mobilisation "On veut les revoir vivants" s’est étendue à tout le Guerrero (ici à Acapulco)
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