Jeudi, la police de Calcutta a violemment réprimé une manifestation d’habitants de taudis de la ville qui ont été expulsés de leurs cabanes la semaine dernière à Nanadanga, dans le sud de la métropole. Nonadanga est la zone où les pauvres expulsés d’autres quartiers de Calcutta ont été réinstallés ces cinq dernières années en vertu d’un projet de services de base à destination des pauvres des villes. Ces projets de relocalisation ont été dirigé par la KMDA (Kolkata Metropolitan Development Authority) et le KEIP (Kolkata Environmental Improvment Project) qui possèdent les terrains de la zone, sans qu’aucun service ni aménagement de base (écoles, services de santé,...) pour les familles ’relogées’ ne soient fournis. Au fil du temps, Nonadanga est également devenu l’endroit où de nombreuses autres familles, fuyant leurs villages en raison de mauvaises récoltes et de leur surendettement, se sont installées. Ce sont ces gens qui ont été expulsés la semaine dernière, leurs cabanes démolies et incendiées par la KMDA et la police, ceux-ci les qualifiant de ’squatteurs’. La véritable raison derrière cette expulsion est que la terre occupée par les famille se situe à proximité d’un axe routier important et est récemment devenu la cible de promoteurs immobiliers. Afin de rendre cette terre disponible au développement, plus de 200 baraques ont été détruites au bulldozer et les biens de toutes ces familles brûlés.
Avant-hier, tous ces expulsés ont tenté de se rendre en cortège vers l’axe routier en question afin de protester contre leur éviction, mais la police les en a empêché avant de charger la foule avec des bâtons. Le rassemblement, comptant de nombreuses femmes et enfants, a été disloqué de manière brutale, les forces de l’ordre faisant beaucoup de blessés. Une femme enceinte a dû être hospitalisée, et un jeune garçon de trois ans a eu le crâne fracassé. De nombreux militants solidaires ont également été victimes de coups.
6 avril 2012 Avant-hier, tous ces expulsés ont tenté de se rendre en cortège vers l’axe routier en question afin de protester contre leur éviction, mais la police les en a empêché avant de charger la foule avec des bâtons. Le rassemblement, comptant de nombreuses femmes et enfants, a été disloqué de manière brutale, les forces de l’ordre faisant beaucoup de blessés. Une femme enceinte a dû être hospitalisée, et un jeune garçon de trois ans a eu le crâne fracassé. De nombreux militants solidaires ont également été victimes de coups.
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