Quatre ouvriers intérimaires tués à Arcelor Mittal en un an (voir l'article du blog ici).
Deux ouvriers sous-traitants tués à la centrale EdF Cordemais le 10 novembre.
Le Conseil d’Etat qui fait payer par le contribuable les amendes des employeurs/empoisonneurs de l’amiante.
La ré-écriture prévue du Code du Travail, et l’état d’urgence qui interdit le droit de manifestation…
Pendant ce temps, les délégués CGT de Goodyear sont menacés de 2 ans d’emprisonnement dont un an ferme pour une séquestration de cadres lors de la fermeture de l’entreprise (voir l’article de notre blog à l'époque ICI), alors même que la direction de l’entreprise et les cadres concernés ont retiré leur plainte… Mais l’Etat (par l’intermédiaire du procureur) a décidé de maintenir les poursuites, et manifestement de faire un exemple ! ...
Pendant ce temps, des camarades d’Air France qui défendent leur emploi, boucs émissaires pour une chemise déchirée, sont licenciés pour faute lourde et envoyés au tribunal au pénal.
Et ils viennent nous parler d’unité nationale !!! Nous refusons absolument ce discours, nous parlons d’unité de classe des exploités, des prolétaires, et plus largement d’unité populaire contre les mesures gouvernementales, voilà ce que nous défendons !
Jeudi 2 décembre, nos camarades d’Air France sont convoqués au Tribunal de Grande Instance de Bobigny, et la CGT appelle au rassemblement à 12h, en solidarité avec eux. A savoir que l’URIF a décidé de maintenir l’appel, même si la manifestation est officiellement interdite. Dans les régions, les appels sont en train de se multiplier pour des rassemblements aux aéroports (Toulouse, Nantes...).
Etat d’urgence ou pas, autorisée ou pas, nous serons là ! Nous ne pouvons laisser condamner nos camarades comme des chiens, pour avoir simplement manifesté contre leur licenciement programmé.
De plus, après les interdictions de toutes les manifestations pour la COP21 et autres sujets, le 2 décembre sera la première grande échéance pour affirmer, outre bien sûr notre soutien aux camarades d’Air France, notre refus des restrictions des libertés démocratiques et de la tentative, même pas sournoise (Cazeneuve est déjà en train de demander une nouvelle prolongation de l’état d’urgence…), d’instaurer un état policier permanent.
Donc double motivation pour être présents et mobilisés ce jour là.
Le 2 décembre tous au TGI de Bobigny (c’est ICI), à partir de 12h
Le 2 décembre, unité de classe contre les licenciements, non à l’union nationale !
Le 2 décembre, non à l’état d’urgence !
Le 2 décembre, tous avec nos camarades d’Air France !
Le 2 décembre, unité de classe contre les licenciements, non à l’union nationale !
Le 2 décembre, non à l’état d’urgence !
Le 2 décembre, tous avec nos camarades d’Air France !
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