1er décembre 2015 par
Le 20 novembre dernier, un
hôtel de luxe, le Radisson Blu, situé dans le quartier d’affaires de
Bamako, a été frappé par un attentat terroriste perpétré par un groupe
de djihadistes. Selon le bilan communiqué par le président IBK, 21
personnes y ont perdu la vie, dont 19 clients de l’hôtel et deux
assaillants.
Ce massacre a, à juste titre, indigné et révolté la population bamakoise. La peur et l’inquiétude s’installent dans tous les quartiers face à cette insécurité grandissante. Ceux qui ont fui la terreur des islamistes dans le nord du Mali pour venir se réfugier à Bamako en croyant y trouver un peu de calme et de sécurité sont de nouveau hantés par la reprise de la violence aveugle.
Ceux qui ont commis cet acte odieux à l’hôtel Radisson sont en effet des ennemis des travailleurs et de la population pauvre. Ce sont ces mêmes gens, ou leurs semblables, qui avaient commis le 5 mars dernier un attentat similaire dans un restaurant de Bamako, faisant 5 morts. Ce sont aussi des groupes armés s’inspirant des mêmes idées barbares qui avaient pris le pouvoir dans les principales villes et localités du nord du Mali en 2012 en soumettant la population à la charia, interdisant aux filles d’aller à l’école, aux jeunes de jouer au ballon, à la population de regarder la télévision, aux femmes de sortir seules. Ils ont semé la mort et la terreur là où ils ont réussi à prendre le pouvoir.
Ces gens-là peuvent changer de dénomination selon leurs intérêts du moment et selon les pays et les régions où ils sévissent, mais sur le fond ce sont des criminels s’inspirant des « valeurs islamiques » qu’ils veulent imposer par la force à tout le monde. Ils prolifèrent sur le terreau de la misère en recrutant des jeunes issus des familles déshéritées qu’ils transforment en bombes vivantes. Ils ont déjà causé des milliers de morts au Nigéria et au Cameroun. Ils sèment également la terreur au Tchad, au Niger et progressent dans les autres pays du Sahel. Ce sont aussi des groupes s’inspirant des mêmes « valeurs » qui ont semé la mort à Paris le 13 novembre dernier.
Imitant la gravité et le discours de François Hollande le lendemain des massacres à Paris, IBK a décrété trois jours de deuil et dix jours d’état d’urgence. Il a promis de poursuivre ceux qui ont commis ces meurtres en vantant « le courage » des forces armées maliennes. En réalité c’est une brigade spécialisée des forces françaises basée dans un autre pays sahélien qui est venue à la rescousse de l’armée malienne pour superviser les opérations dans cet hôtel. L’état d’urgence ne servira tout au plus qu’à permettre aux forces de l’ordre de racketter un peu plus les populations en toute impunité.
Le président malien a exhorté la population à rester unie derrière lui et à lui faire confiance pour la défendre « au-dedans comme en dehors du Mali ». Mais les travailleurs et la population pauvre du Mali n’ont aucune raison de faire confiance à ce valet de l’impérialisme français qui s’est surtout illustré par sa capacité à dilapider les caisses de l’État pour son profit personnel et pour ceux de son clan de prédateurs.
Ce massacre a, à juste titre, indigné et révolté la population bamakoise. La peur et l’inquiétude s’installent dans tous les quartiers face à cette insécurité grandissante. Ceux qui ont fui la terreur des islamistes dans le nord du Mali pour venir se réfugier à Bamako en croyant y trouver un peu de calme et de sécurité sont de nouveau hantés par la reprise de la violence aveugle.
Ceux qui ont commis cet acte odieux à l’hôtel Radisson sont en effet des ennemis des travailleurs et de la population pauvre. Ce sont ces mêmes gens, ou leurs semblables, qui avaient commis le 5 mars dernier un attentat similaire dans un restaurant de Bamako, faisant 5 morts. Ce sont aussi des groupes armés s’inspirant des mêmes idées barbares qui avaient pris le pouvoir dans les principales villes et localités du nord du Mali en 2012 en soumettant la population à la charia, interdisant aux filles d’aller à l’école, aux jeunes de jouer au ballon, à la population de regarder la télévision, aux femmes de sortir seules. Ils ont semé la mort et la terreur là où ils ont réussi à prendre le pouvoir.
Ces gens-là peuvent changer de dénomination selon leurs intérêts du moment et selon les pays et les régions où ils sévissent, mais sur le fond ce sont des criminels s’inspirant des « valeurs islamiques » qu’ils veulent imposer par la force à tout le monde. Ils prolifèrent sur le terreau de la misère en recrutant des jeunes issus des familles déshéritées qu’ils transforment en bombes vivantes. Ils ont déjà causé des milliers de morts au Nigéria et au Cameroun. Ils sèment également la terreur au Tchad, au Niger et progressent dans les autres pays du Sahel. Ce sont aussi des groupes s’inspirant des mêmes « valeurs » qui ont semé la mort à Paris le 13 novembre dernier.
Imitant la gravité et le discours de François Hollande le lendemain des massacres à Paris, IBK a décrété trois jours de deuil et dix jours d’état d’urgence. Il a promis de poursuivre ceux qui ont commis ces meurtres en vantant « le courage » des forces armées maliennes. En réalité c’est une brigade spécialisée des forces françaises basée dans un autre pays sahélien qui est venue à la rescousse de l’armée malienne pour superviser les opérations dans cet hôtel. L’état d’urgence ne servira tout au plus qu’à permettre aux forces de l’ordre de racketter un peu plus les populations en toute impunité.
Le président malien a exhorté la population à rester unie derrière lui et à lui faire confiance pour la défendre « au-dedans comme en dehors du Mali ». Mais les travailleurs et la population pauvre du Mali n’ont aucune raison de faire confiance à ce valet de l’impérialisme français qui s’est surtout illustré par sa capacité à dilapider les caisses de l’État pour son profit personnel et pour ceux de son clan de prédateurs.
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