Vendredi dernier avait lieu l’édition annuelle du Black Friday. Aussi connue sous le nom de Vendredi fou au Québec, cette
journée, durant laquelle une panoplie de marchandises sont vendues à
rabais – souvent à des prix nettement plus bas qu’à l’ordinaire – constitue un moment important pour de nombreuses entreprises du secteur du commerce et de la vente. Comme chacun le sait, l’une des particularités de cette journée est l’apparition de rassemblements nombreux à l’entrée des centres commerciaux et des grands magasins offrant des rabais importants. Les rassemblements les plus massifs se forment bien souvent aux portes des boutiques de matériel électronique (par exemple Best Buy ou Apple Store). En effet, c’est souvent là où l’on peut trouver les réductions les plus importantes, représentant parfois jusqu’à quelques centaines de dollars – une somme non négligeable dans le budget d’une famille prolétarienne.
Dans les dernières années, les médias bourgeois ont fait circuler largement des vidéos et des photos humiliantes de foules de prolétaires se bousculant à la porte des commerces et se ruant vers les étalages, à l’occasion de cette journée, pour obtenir les marchandises vendues à bas prix avant l’épuisement des stocks. Cette humiliation publique dans les médias a servi à stimuler, au sein de la petite-bourgeoisie et de la bourgeoisie, le mépris le plus patent envers les masses laborieuses. Ce mépris, les petits-bourgeois le cachent dans ce cas-ci derrière un discours idéologique trompeur, un discours écologiste et faussement « anti-capitaliste ». Ce discours cherche à présenter le Black Friday ainsi que le « consumérisme » de manière plus générale comme étant le système nerveux du capitalisme. Selon ces idées pernicieuses, les « consommateurs » acceptant de se plier aux diktats de la « société de consommation », notamment en profitant des rabais du Black Friday, sont ceux qui alimentent ce système nerveux : ils sont donc responsables des problèmes de la société capitaliste. Notons que ces « consommateurs » ne sont jamais présentés pour ce qu’ils sont dans leur vaste majorité, c’est-à-dire des prolétaires et des ouvriers, et que les problèmes invoqués ne correspondent la plupart du temps en rien aux véritables maux affligeant les masses populaires – par exemple la baisse des salaires et le coût élevé de la vie! Au contraire, ces « problèmes » se rapportent le plus souvent à la prétendue « crise écologique » – qu’il faudrait considérer comme le problème principal de l’humanité, avant la famine et les guerres impérialistes! – ou encore à d’autres inventions idéalistes.
La semaine dernière, les détracteurs anti-consuméristes du Black Friday se sont montrés particulièrement bruyants, dénonçant avec hargne dans les médias et sur les réseaux sociaux toutes les personnes ayant l’intention d’y prendre part. Ces détracteurs étaient essentiellement composés de militants « de gauche », de petits-bourgeois, d’artistes et d’intellectuels bien-pensants, profitant de toutes les tribunes pour cracher sur les travailleurs et les travailleuses. À Montréal, cette salve d’attaques verbales contre le prolétariat a été couronnée par une série d’actions militantes concertées dans le centre-ville visant à dénoncer et à perturber l’événement. Notamment, une bande de fanfarons ont collé leurs mains (avec de la colle forte!) sur des vitrines de grands magasins après avoir manifesté sur la rue Sainte-Catherine. Plus tôt dans la journée, des militants écologistes ont bloqué l’artère commerciale en faisant un « sit-in » en plein milieu de la rue. En matinée, d’autres militants ont également déambulé avec des pancartes dans le magasin Best Buy sur la même artère ainsi que dans le Centre Eaton en scandant des slogans contre la surconsommation pour culpabiliser les prolétaires qui étaient simplement venus se procurer ce dont ils avaient besoin. Les communistes révolutionnaires rejettent entièrement ces actions ainsi que le discours qui les accompagne, lesquels doivent être dénoncés pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire un déferlement de confusion et de mépris envers les masses laborieuses.
Ces actions étaient organisées par plusieurs groupes écologistes, notamment le groupe Extinction Rebellion, lequel s’est fait connaître au Québec dernièrement avec le blocage du pont Jacques-Cartier à l’heure de pointe. Cette action répugnante, qui ciblait les travailleurs et les travailleuses empruntant le pont en voiture (considérés responsables de la soi-disant crise écologique actuelle), avait pour objectif de réveiller la population et de lui faire prendre conscience de l’imminence de l’apocalypse planétaire. Avec ce geste dégoûtant, c’est plutôt du caractère anti-prolétarien et réactionnaire d’Extinction Rebellion et de tous les groupes semblables dont les masses populaires du Québec ont pris conscience. Et elles ne sont pas les seules. En effet, l’organisation Extinction Rebellion, malgré sa courte existence, a déjà réussi à s’attirer la haine justifiée des prolétaires dans la plupart des pays où elle a tenté une apparition publique. C’est à Londres, au Royaume-Uni (le pays où l’organisation a été fondée) qu’elle a subit, récemment, son revers le plus important. Après avoir bloqué honteusement le métro en plein milieu d’un quartier ouvrier, un militant de l’organisation qui était monté sur un wagon s’est littéralement fait lynché par une foule de prolétaires en furie.
Devant la multiplication d’actions militantes écologistes de ce genre, il est important de rechercher l’essence des choses, c’est-à-dire de révéler les liens entre les différentes actions ainsi que leur signification profonde. Il faut formuler de manière explicite et de manière politique ce que les masses populaires comprennent intuitivement et spontanément. Ce qui est clair, c’est que les actions de ce type témoignent d’une conception anti-populaire, complètement étrangère au combat pour le communisme et pour le progrès historique de la société. Les groupes écologistes du genre Extinction Rebellion sont en lutte ouverte contre le prolétariat. Malgré ce qu’ils prétendent, ils ne luttent pas contre le capitalisme, mais contre les travailleurs et les travailleuses exploités. Pour eux, les coupables, ce sont les gens qui se lèvent le matin et franchissent le pont en voiture pour aller travailler, ou encore les personnes aux revenus modestes qui veulent simplement profiter des rabais lors du Black Friday – tous des serviteurs volontaires de la « société de consommation » selon les militants écologistes.
En vérité, le Black Friday et les événements similaires ne représentent en rien la pierre angulaire du capitalisme. En fait, le commerce en général n’est même pas au centre de la société bourgeoise : c’est la production qui l’est. En effet, ce sont les rapports sociaux de production qui déterminent, en dernière instance, tous les autres aspects de la vie sociale, y compris la distribution des choses produites et leur consommation. Par exemple, sous le capitalisme, les moyens de production sont collectifs mais leur propriété est privée, ce qui explique qu’une minorité de la population, la bourgeoisie, accapare la majeure partie des richesses produites par la classe ouvrière, laquelle est toujours dans le besoin, malgré la quantité formidable de marchandises disponibles. C’est d’ailleurs pourquoi nous disons que le capitalisme est un mode de production, et non un « mode de consommation », pour reprendre une expression erronée utilisée vendredi dernier à Montréal par une porte-parole d’Extinction Rebellion. Le Black Friday n’est rien d’autre qu’une journée plus importante que les autres pour certains capitalistes commerciaux : c’est une journée où ceux-ci parviennent à réaliser une plus grande quantité de valeur qu’à l’habitude. Par ailleurs, il n’y a rien de honteux et d’irrationnel, pour les prolétaires, à vouloir acheter des marchandises à rabais, d’autant plus que refuser de le faire ne contribuera en rien à renverser la classe dominante et l’exploitation capitaliste. L’acharnement des petits-bourgeois contre cette journée n’est rien d’autre que le produit de leur incapacité à critiquer correctement la société bourgeoise et à lutter réellement contre le capitalisme. C’est le produit de leur incapacité à formuler un programme politique contenant ne serait-ce qu’une seule proposition positive et progressiste.
Les militants petits-bourgeois ont une incompréhension profonde de la manière dont fonctionne le monde. Consommer, travailler, produire, chercher à satisfaire des besoins et à améliorer constamment la situation matérielle dans laquelle on se trouve, ce n’est pas le propre de la soi-disant « société de consommation » : c’est la base de toute société et de toute vie humaine. Aujourd’hui, vouloir se vêtir, manger et avoir accès à un logement; vouloir posséder un téléphone cellulaire, un ordinateur qui fonctionne bien, un téléviseur, une voiture, des électroménagers, des meubles, et bien d’autres choses encore; ce n’est pas succomber à des « faux » besoins créés par la publicité : c’est vouloir satisfaire des besoins réels et c’est avoir des désirs parfaitement justifiés.
Produire et consommer est au cœur de l’activité humaine et le sera jusqu’à ce que les êtres humains aient disparu de la surface de la Terre. Il n’existe pas, dans le monde réel, de lutte contre la surconsommation. Il existe au contraire une lutte pour le contrôle de la production et de la distribution par la classe ouvrière et les masses laborieuses, afin de produire encore plus et encore mieux, et ainsi de permettre à nos enfants et aux générations suivantes de consommer plus largement, en plus grande quantité, toujours et toujours plus! Le socialisme est la prise en charge de la satisfaction de la totalité des besoins des masses par les masses elles-mêmes : il conduit donc à un plus grand bien-être et à un plus grand confort, contrairement au projet des écologistes qui vise à freiner la marche de l’histoire et à nous ramener en arrière, dans un monde austère où règne la misère et l’indigence. C’est dans le combat pour le socialisme et le communisme que s’unissent tous les prolétaires!
Les actions et les conceptions des militants anti-consuméristes et écologistes sont étrangères à tout programme révolutionnaire et sont à dénoncer sans réserve!
À bas Extinction Rebellion et toutes les organisations semblables!
Vive la lutte révolutionnaire pour le contrôle prolétarien et ouvrier de la production!
Dans les dernières années, les médias bourgeois ont fait circuler largement des vidéos et des photos humiliantes de foules de prolétaires se bousculant à la porte des commerces et se ruant vers les étalages, à l’occasion de cette journée, pour obtenir les marchandises vendues à bas prix avant l’épuisement des stocks. Cette humiliation publique dans les médias a servi à stimuler, au sein de la petite-bourgeoisie et de la bourgeoisie, le mépris le plus patent envers les masses laborieuses. Ce mépris, les petits-bourgeois le cachent dans ce cas-ci derrière un discours idéologique trompeur, un discours écologiste et faussement « anti-capitaliste ». Ce discours cherche à présenter le Black Friday ainsi que le « consumérisme » de manière plus générale comme étant le système nerveux du capitalisme. Selon ces idées pernicieuses, les « consommateurs » acceptant de se plier aux diktats de la « société de consommation », notamment en profitant des rabais du Black Friday, sont ceux qui alimentent ce système nerveux : ils sont donc responsables des problèmes de la société capitaliste. Notons que ces « consommateurs » ne sont jamais présentés pour ce qu’ils sont dans leur vaste majorité, c’est-à-dire des prolétaires et des ouvriers, et que les problèmes invoqués ne correspondent la plupart du temps en rien aux véritables maux affligeant les masses populaires – par exemple la baisse des salaires et le coût élevé de la vie! Au contraire, ces « problèmes » se rapportent le plus souvent à la prétendue « crise écologique » – qu’il faudrait considérer comme le problème principal de l’humanité, avant la famine et les guerres impérialistes! – ou encore à d’autres inventions idéalistes.
La semaine dernière, les détracteurs anti-consuméristes du Black Friday se sont montrés particulièrement bruyants, dénonçant avec hargne dans les médias et sur les réseaux sociaux toutes les personnes ayant l’intention d’y prendre part. Ces détracteurs étaient essentiellement composés de militants « de gauche », de petits-bourgeois, d’artistes et d’intellectuels bien-pensants, profitant de toutes les tribunes pour cracher sur les travailleurs et les travailleuses. À Montréal, cette salve d’attaques verbales contre le prolétariat a été couronnée par une série d’actions militantes concertées dans le centre-ville visant à dénoncer et à perturber l’événement. Notamment, une bande de fanfarons ont collé leurs mains (avec de la colle forte!) sur des vitrines de grands magasins après avoir manifesté sur la rue Sainte-Catherine. Plus tôt dans la journée, des militants écologistes ont bloqué l’artère commerciale en faisant un « sit-in » en plein milieu de la rue. En matinée, d’autres militants ont également déambulé avec des pancartes dans le magasin Best Buy sur la même artère ainsi que dans le Centre Eaton en scandant des slogans contre la surconsommation pour culpabiliser les prolétaires qui étaient simplement venus se procurer ce dont ils avaient besoin. Les communistes révolutionnaires rejettent entièrement ces actions ainsi que le discours qui les accompagne, lesquels doivent être dénoncés pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire un déferlement de confusion et de mépris envers les masses laborieuses.
Ces actions étaient organisées par plusieurs groupes écologistes, notamment le groupe Extinction Rebellion, lequel s’est fait connaître au Québec dernièrement avec le blocage du pont Jacques-Cartier à l’heure de pointe. Cette action répugnante, qui ciblait les travailleurs et les travailleuses empruntant le pont en voiture (considérés responsables de la soi-disant crise écologique actuelle), avait pour objectif de réveiller la population et de lui faire prendre conscience de l’imminence de l’apocalypse planétaire. Avec ce geste dégoûtant, c’est plutôt du caractère anti-prolétarien et réactionnaire d’Extinction Rebellion et de tous les groupes semblables dont les masses populaires du Québec ont pris conscience. Et elles ne sont pas les seules. En effet, l’organisation Extinction Rebellion, malgré sa courte existence, a déjà réussi à s’attirer la haine justifiée des prolétaires dans la plupart des pays où elle a tenté une apparition publique. C’est à Londres, au Royaume-Uni (le pays où l’organisation a été fondée) qu’elle a subit, récemment, son revers le plus important. Après avoir bloqué honteusement le métro en plein milieu d’un quartier ouvrier, un militant de l’organisation qui était monté sur un wagon s’est littéralement fait lynché par une foule de prolétaires en furie.
Devant la multiplication d’actions militantes écologistes de ce genre, il est important de rechercher l’essence des choses, c’est-à-dire de révéler les liens entre les différentes actions ainsi que leur signification profonde. Il faut formuler de manière explicite et de manière politique ce que les masses populaires comprennent intuitivement et spontanément. Ce qui est clair, c’est que les actions de ce type témoignent d’une conception anti-populaire, complètement étrangère au combat pour le communisme et pour le progrès historique de la société. Les groupes écologistes du genre Extinction Rebellion sont en lutte ouverte contre le prolétariat. Malgré ce qu’ils prétendent, ils ne luttent pas contre le capitalisme, mais contre les travailleurs et les travailleuses exploités. Pour eux, les coupables, ce sont les gens qui se lèvent le matin et franchissent le pont en voiture pour aller travailler, ou encore les personnes aux revenus modestes qui veulent simplement profiter des rabais lors du Black Friday – tous des serviteurs volontaires de la « société de consommation » selon les militants écologistes.
En vérité, le Black Friday et les événements similaires ne représentent en rien la pierre angulaire du capitalisme. En fait, le commerce en général n’est même pas au centre de la société bourgeoise : c’est la production qui l’est. En effet, ce sont les rapports sociaux de production qui déterminent, en dernière instance, tous les autres aspects de la vie sociale, y compris la distribution des choses produites et leur consommation. Par exemple, sous le capitalisme, les moyens de production sont collectifs mais leur propriété est privée, ce qui explique qu’une minorité de la population, la bourgeoisie, accapare la majeure partie des richesses produites par la classe ouvrière, laquelle est toujours dans le besoin, malgré la quantité formidable de marchandises disponibles. C’est d’ailleurs pourquoi nous disons que le capitalisme est un mode de production, et non un « mode de consommation », pour reprendre une expression erronée utilisée vendredi dernier à Montréal par une porte-parole d’Extinction Rebellion. Le Black Friday n’est rien d’autre qu’une journée plus importante que les autres pour certains capitalistes commerciaux : c’est une journée où ceux-ci parviennent à réaliser une plus grande quantité de valeur qu’à l’habitude. Par ailleurs, il n’y a rien de honteux et d’irrationnel, pour les prolétaires, à vouloir acheter des marchandises à rabais, d’autant plus que refuser de le faire ne contribuera en rien à renverser la classe dominante et l’exploitation capitaliste. L’acharnement des petits-bourgeois contre cette journée n’est rien d’autre que le produit de leur incapacité à critiquer correctement la société bourgeoise et à lutter réellement contre le capitalisme. C’est le produit de leur incapacité à formuler un programme politique contenant ne serait-ce qu’une seule proposition positive et progressiste.
Les militants petits-bourgeois ont une incompréhension profonde de la manière dont fonctionne le monde. Consommer, travailler, produire, chercher à satisfaire des besoins et à améliorer constamment la situation matérielle dans laquelle on se trouve, ce n’est pas le propre de la soi-disant « société de consommation » : c’est la base de toute société et de toute vie humaine. Aujourd’hui, vouloir se vêtir, manger et avoir accès à un logement; vouloir posséder un téléphone cellulaire, un ordinateur qui fonctionne bien, un téléviseur, une voiture, des électroménagers, des meubles, et bien d’autres choses encore; ce n’est pas succomber à des « faux » besoins créés par la publicité : c’est vouloir satisfaire des besoins réels et c’est avoir des désirs parfaitement justifiés.
Produire et consommer est au cœur de l’activité humaine et le sera jusqu’à ce que les êtres humains aient disparu de la surface de la Terre. Il n’existe pas, dans le monde réel, de lutte contre la surconsommation. Il existe au contraire une lutte pour le contrôle de la production et de la distribution par la classe ouvrière et les masses laborieuses, afin de produire encore plus et encore mieux, et ainsi de permettre à nos enfants et aux générations suivantes de consommer plus largement, en plus grande quantité, toujours et toujours plus! Le socialisme est la prise en charge de la satisfaction de la totalité des besoins des masses par les masses elles-mêmes : il conduit donc à un plus grand bien-être et à un plus grand confort, contrairement au projet des écologistes qui vise à freiner la marche de l’histoire et à nous ramener en arrière, dans un monde austère où règne la misère et l’indigence. C’est dans le combat pour le socialisme et le communisme que s’unissent tous les prolétaires!
Les actions et les conceptions des militants anti-consuméristes et écologistes sont étrangères à tout programme révolutionnaire et sont à dénoncer sans réserve!
À bas Extinction Rebellion et toutes les organisations semblables!
Vive la lutte révolutionnaire pour le contrôle prolétarien et ouvrier de la production!
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