Le "pc" "mlm" n’a plus rien de marxiste, ni léniniste encore moins maoïste.
Sur l’impérialisme, domination absolue du capital financier
Dans son édito du 29/11/2012, le "pc" "mlm" revient encore sur son affirmation anti-léniniste qu’à l’époque de l’impérialisme, la bourgeoisie au pouvoir et le président de la République qu’elle a choisi, servirait la bourgeoisie industrielle. Il continue donc à présenter Sarkozy comme représentant de la bourgeoisie industrielle en s’appuyant sur ses « multiples diatribes contre le monde de la finance ». Les faits montrent au contraire que Sarkozy a largement aidé les monopoles à restructurer leur appareil de production au détriment des travailleurs. Il n’y a qu’à demander aux ouvriers de Gandrange ce qu’ils en pensent…*
L’époque de l’impérialisme est celle de la fusion du capital bancaire et du capital industriel, formant le capital financier. Les monopoles sont les principaux acteurs du capital financier, sont côtés en bourse et soumettent toute la société à leur diktat financier, dirigent tout le marché. Toute la société est soumise à cette dictature du capital financier. Il n’y a quasiment plus de capitalistes indépendants, eux-mêmes étant soumis à la loi du marché dirigé par le capital financier. Ceci est clairement expliqué par Lénine dans son fameux ouvrage « L’impérialisme stade suprême du capitalisme ».
Si l’on peut émettre des critiques sur la stratégie des organisations d’extrême-gauche, l’argument qu’elle « en a fait le grand représentant du capitalisme, alors qu'en réalité le capitalisme passe de plus en plus sous la domination des monopoles, que Sarkozy ne représente pas » est complètement faux. Le capitalisme est déjà sous la domination des monopoles. La tendance est à la concentration du Capital, c'est-à-dire à une domination de plus en plus écrasante de monopoles toujours plus puissants. Les monopoles s’interpénètrent les uns les autres, notamment par le biais de représentants dans les Conseils d’Administration et la possession d’actions. Sarkozy a toujours été le représentant des monopoles, il ne s’est jamais opposé à la domination du capital financier sur le reste de l’économie. Et pour cause, la seule issue pour briser cette domination serait de construire le socialisme !
Encore une fois, l’analyse du "pc" "mlm" est en complète contradiction avec l’analyse de Lénine sur l’impérialisme.
Sur le fascisme
Le "pc" "mlm" attaquait le PCmF quand celui-ci parlait du fascisme moderne comme un processus. Mais voilà qu’il se réveille. Il présente Copé comme celui qui « durcissait le discours de Sarkozy, mais pour le faire sortir du libéralisme ultra, pour le faire rejoindre celui du fascisme », que « Copé est un agent historique du fascisme, un « passeur » voué à disparaître », que « son rôle est simplement de faire imploser la pseudo droite unie, pour refaire vivre l'UDF et le RPR […] mais en mode transitoire, comme organisation transitoire pour permettre au Front National de s’institutionnaliser. Une fois que cela sera fait, alors réellement l'élan fasciste pourra être lancé en grande ampleur. »
Pourquoi alors avoir nié ce que nous avons décrit comme le processus de construction d’un fascisme moderne adapté à notre époque ? Ce fascisme moderne qui n’est pas un bloc tombé du ciel mais qui est un processus dont la pointe avancée est le Front national qui se renforce, ralliant pas à pas les éléments les plus réactionnaires de la droite et une partie de la classe ouvrière et des couches populaires blasée, écœurée par la politique de trahison et de conciliation de la gauche. Ce fascisme moderne qui franchit des étapes par les mobilisations réactionnaires des masses qui sont possibles grâce au terrain fertile développé par Sarkozy depuis sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur. Ce fascisme moderne qui peut avancer de manière relativement souple en l’absence d’une organisation révolutionnaire suffisamment conséquente, développée, ancrée dans les masses et basée sur une stratégie claire. Si nous prétendons vouloir développer une telle organisation –et c’est ce que nous faisons dans notre travail quotidien, aussi bien les militants que les sympathisants-, alors il faut voir le mur avant que l’on y fonce droit dedans.
Si le "pc" "mlm" a nié et continue de nier le fascisme moderne tout en affirmant que le fascisme arrive d’ici une ou deux décennies, c’est parce qu’il est incapable de comprendre qu’il s’agit d’un processus de décantation qui est déjà commencé. « L’élan fasciste » dont parle le "pc" "mlm" comme devant arriver dans une ou deux décennies est déjà là, il se déroule sous nos yeux. Cela témoigne encore une fois du fait que le "pc" "mlm" ne comprend rien à la dialectique. En fait, c’est un scolastique qui répète des phrases toutes faites, qui plaque le passé sur le présent et ne replace pas la définition du fascisme dans le contexte de notre époque.
Dimitrov a décrit avec justesse le fascisme comme étant l’aile la plus réactionnaire du capital financier. Le fascisme d’hier s’est bâti sur le développement de la crise, mais à une époque où s’édifiait l’URSS, un Etat socialiste puissant, et où existaient de puissants partis communistes, notamment en Italie, en Allemagne et en France. La menace anticapitaliste était grande.
Aujourd’hui, il n’y a plus d’Etats socialistes et les anciens partis communistes puissants sont devenus réformistes. Mais comme « là où il y a oppression il y a résistance », les masses se soulèvent et les révoltes spontanées éclatent ci et là. En outre, avec l’approfondissement de la crise synonyme de fragilisation relative du système, la bourgeoisie a besoin de renforcer sa dictature et de recourir au fascisme. Les conditions actuelles étant différentes des premières expériences fascistes, le fascisme ne se développera pas de la même manière ni ne prendra les mêmes formes. C’est pourquoi la bourgeoisie a besoin d’un fascisme moderne qui s’édifie peu à peu, se renforce, se radicalise sans que cela soit aussi clair que lorsque l’on appuie sur un interrupteur. C’est aussi pourquoi s’opère une décantation dans les rangs de la bourgeoisie vis-à-vis de la nécessité du fascisme et que le processus de décantation s’amorce également dans les rangs communistes et au sein du peuple vis-à-vis de la nécessité de la révolution.
Sur le soutien à la Guerre Populaire en Inde
Le "pc" "mlm" ne comprenant rien à la dialectique, ne comprenant rien au processus de décantation né de la lutte des contraires, de la lutte de classe, etc., il se fige sur une position dogmatique, dite de principe. Ces positions dogmatiques servent de fait l’ennemi de classe, car il freine le processus de regroupement d’une avant-garde révolutionnaire, la formation des partis là où ils n’existent pas et leur développement là où ils existent.
Ainsi, il attaque la Conférence de Hambourg de Soutien à la Guerre Populaire en Inde (voir Le "pc" "mlm" de plus en plus provocateur !) après avoir donné des leçons au Parti Communiste d’Inde (maoïste) qui dirige la guerre populaire la plus avancée du monde. Si encore il avait une pratique à mettre en avant, mais il le fait assis devant son ordinateur, complètement coupé de la classe ouvrière et des masses populaires de France qu’il a attaqué ouvertement dans plusieurs articles (voir Provocations du p"c""mlm" contre la classe ouvrière).
Tel un professeur distribuant les bons et les mauvais points (surtout les mauvais en ce qui le concerne), il a attaqué les organisateurs de la Conférence de Hambourg : le Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde et la Ligue Contre l’Agression Impérialiste d’Allemagne qui regroupe des anti-impérialistes conséquents. Ne pouvant s’arrêter là, il a attaqué le Parti Communiste des Philippines qui mène depuis trente ans la guerre populaire et d’autres partis dont le Parti Communiste maoïste d’Italie, le Parti Communiste de Galice maoïste et le Parti Communiste maoïste de France.
Mais la Conférence de Hambourg a été un succès : plus de 300 personnes, des organisations de plus de 20 pays ont apporté leur soutien à la guerre populaire en Inde, se sont engagées à élargir ce soutien, à développer la lutte dans leur propre pays, faire connaître à la classe ouvrière et aux masses populaires les avancées de la révolution en Inde pour qu’elle soit une source de réflexion et d’inspiration.
Les dogmatiques n’étaient pas là sous le prétexte que la solidarité avec la guerre populaire ne pouvait être pure. Il aurait sans doute été préférable pour eux de réunir les « purs », les « vrais », qui en réalité ne comprennent pas les lois de la dialectique, qui ne voient pas que l’on ne peut transformer les choses qu’en s’en emparant, au travers d’un processus d’unité et de lutte, que la lutte se déroule toujours à travers un processus où s’opère la décantation.
Sur le Comité de Solidarité Franco-Népalais
Après avoir affirmé des contre-vérités sur la nature de l’Etat et de ses représentants à l’époque de l’impérialisme, la domination du capital financier, après avoir nié l’apparition du fascisme moderne, après avoir attaqué les masses, attaqué les partis et organisations maoïstes, donné des leçons aux partis engagés dans la guerre populaire au Pérou, en Inde, aux Philippines et en Turquie, attaqué la Conférence de Hambourg, le "pc" "mlm", dans son article « La fin silencieuse du Comité français-népalais de solidarité », a prétendu que le Comité de Solidarité Franco-Népalais avait mis la clé sous la porte parce qu’il n’avait rien publié depuis juin2012 et que nous passions d’une guerre populaire à l’autre, pour avoir un blason.
N’ayant jamais participé à aucun Comité de soutien à la guerre populaire, le "pc" "mlm" parle sans savoir. Le Comité de Solidarité Franco-Népalais suit toujours l’actualité au Népal et a rencontré en octobre dernier Gaurav, un des dirigeants du PCN-maoïste nouvellement formé suite à la scission d’avec Prachanda et Bhattarai. Un compte-rendu de cette rencontre devrait d’ailleurs être publié prochainement sur le blog du CSFN. Le Comité attend surtout le prochain Congrès du PCN-maoïste qui doit avoir lieu à la mi-janvier et qui décidera de la ligne politique du Parti.
Le CSFN, malgré une faible activité, n’est pas dissout. Etant lié directement à l’évolution de la situation au Népal, il est normal que celui-ci n’ait pas une activité débordante en cette période de réorganisation du mouvement. D’autre part, si nous avons également été à l’initiative de la formation du Comité de Soutien à la Révolution en Inde, c’est parce qu’au niveau international s’était formé le Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde et que c’est aujourd’hui la Guerre Populaire la plus avancée. Pourtant, elle reste dans l’ombre médiatique et très peu de gens connaissent ce qui se passe en Inde. Il nous a donc paru nécessaire de développer ce travail en France sur la base de la lutte contre notre propre impérialisme et pour que cela renforce la lutte de classe dans notre pays. Nous avançons dans ce sens.
Sur le changement de nom du PCmF
Le comble du ridicule dans l’article contre le CSFN a été d’attaquer le PCmF pour avoir changé de sigle. Le Parti Communiste de France (maoïste) a été fondé en septembre 2001. Il a ensuite changé de nom pour Parti Communiste maoïste de France, tout simplement parce que les masses ne faisaient pas la distinction entre PCF et PCF (maoïste). La pratique a montré que nous nous étions trompés dans le nom du Parti alors nous l’avons changé. Le "pc" "mlm", en l’absence d’arguments suffisamment solides et surtout en carence totale de pratique et de lien avec les masses, utilise décidément n’importe quel prétexte pour calomnier et dénigrer. Sa dernière trouvaille est donc que nous aurions choisi le premier sigle pour nous calquer sur le Parti Communiste du Népal (maoïste) et en tirer prestige (sic !), puis le deuxième pour être sur la ligne du Parti Communiste maoïste - Italie. Le "pc" "mlm" prétend que le PCR du Canada était venu en France pour créer le Parti. La vérité est que le PCR est bien venu en France, quelques années après la création du PCF(m) (qui n’avait pas encore changé de nom), non pas pour créer le parti, mais pour favoriser l’unification de trois organisations se réclamant du maoïsme.
Conclusion
Le "pc" "mlm" n’a pas de pratique. Il n’est pas lié aux masses, ne va pas vers elles. C’est un groupuscule sectaire qui se contente de donner la leçon derrière un ordinateur. C’est un cyber-« maoïste ». De ce simple fait, ce que raconte le "pc" "mlm" n’a aucune valeur à nos yeux. Il s’agit pour nous de rétablir les faits et montrer l’inconséquence de la plupart de ses analyses (sa seule véritable activité).
Par ses dernières publications, le "pc" "mlm" et son site Voie Lactée sont définitivement tombés dans l’abîme d’un trou noir. Plus le temps passe et moins ses analyses sont valables, plus il semble déconnecté de la réalité, isolé, usant de prétextes plutôt que d’arguments. Mais le plus grave reste encore son mépris pour toutes les organisations sérieusement engagées dans la pratique et pour les masses. De caricature du maoïsme, il passe à parodie. Plus grand monde n’est dupe, il est le bouffon de la politique.
PC maoïste de France
Sur l’impérialisme, domination absolue du capital financier
Dans son édito du 29/11/2012, le "pc" "mlm" revient encore sur son affirmation anti-léniniste qu’à l’époque de l’impérialisme, la bourgeoisie au pouvoir et le président de la République qu’elle a choisi, servirait la bourgeoisie industrielle. Il continue donc à présenter Sarkozy comme représentant de la bourgeoisie industrielle en s’appuyant sur ses « multiples diatribes contre le monde de la finance ». Les faits montrent au contraire que Sarkozy a largement aidé les monopoles à restructurer leur appareil de production au détriment des travailleurs. Il n’y a qu’à demander aux ouvriers de Gandrange ce qu’ils en pensent…*
L’époque de l’impérialisme est celle de la fusion du capital bancaire et du capital industriel, formant le capital financier. Les monopoles sont les principaux acteurs du capital financier, sont côtés en bourse et soumettent toute la société à leur diktat financier, dirigent tout le marché. Toute la société est soumise à cette dictature du capital financier. Il n’y a quasiment plus de capitalistes indépendants, eux-mêmes étant soumis à la loi du marché dirigé par le capital financier. Ceci est clairement expliqué par Lénine dans son fameux ouvrage « L’impérialisme stade suprême du capitalisme ».
Si l’on peut émettre des critiques sur la stratégie des organisations d’extrême-gauche, l’argument qu’elle « en a fait le grand représentant du capitalisme, alors qu'en réalité le capitalisme passe de plus en plus sous la domination des monopoles, que Sarkozy ne représente pas » est complètement faux. Le capitalisme est déjà sous la domination des monopoles. La tendance est à la concentration du Capital, c'est-à-dire à une domination de plus en plus écrasante de monopoles toujours plus puissants. Les monopoles s’interpénètrent les uns les autres, notamment par le biais de représentants dans les Conseils d’Administration et la possession d’actions. Sarkozy a toujours été le représentant des monopoles, il ne s’est jamais opposé à la domination du capital financier sur le reste de l’économie. Et pour cause, la seule issue pour briser cette domination serait de construire le socialisme !
Encore une fois, l’analyse du "pc" "mlm" est en complète contradiction avec l’analyse de Lénine sur l’impérialisme.
Sur le fascisme
Le "pc" "mlm" attaquait le PCmF quand celui-ci parlait du fascisme moderne comme un processus. Mais voilà qu’il se réveille. Il présente Copé comme celui qui « durcissait le discours de Sarkozy, mais pour le faire sortir du libéralisme ultra, pour le faire rejoindre celui du fascisme », que « Copé est un agent historique du fascisme, un « passeur » voué à disparaître », que « son rôle est simplement de faire imploser la pseudo droite unie, pour refaire vivre l'UDF et le RPR […] mais en mode transitoire, comme organisation transitoire pour permettre au Front National de s’institutionnaliser. Une fois que cela sera fait, alors réellement l'élan fasciste pourra être lancé en grande ampleur. »
Pourquoi alors avoir nié ce que nous avons décrit comme le processus de construction d’un fascisme moderne adapté à notre époque ? Ce fascisme moderne qui n’est pas un bloc tombé du ciel mais qui est un processus dont la pointe avancée est le Front national qui se renforce, ralliant pas à pas les éléments les plus réactionnaires de la droite et une partie de la classe ouvrière et des couches populaires blasée, écœurée par la politique de trahison et de conciliation de la gauche. Ce fascisme moderne qui franchit des étapes par les mobilisations réactionnaires des masses qui sont possibles grâce au terrain fertile développé par Sarkozy depuis sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur. Ce fascisme moderne qui peut avancer de manière relativement souple en l’absence d’une organisation révolutionnaire suffisamment conséquente, développée, ancrée dans les masses et basée sur une stratégie claire. Si nous prétendons vouloir développer une telle organisation –et c’est ce que nous faisons dans notre travail quotidien, aussi bien les militants que les sympathisants-, alors il faut voir le mur avant que l’on y fonce droit dedans.
Si le "pc" "mlm" a nié et continue de nier le fascisme moderne tout en affirmant que le fascisme arrive d’ici une ou deux décennies, c’est parce qu’il est incapable de comprendre qu’il s’agit d’un processus de décantation qui est déjà commencé. « L’élan fasciste » dont parle le "pc" "mlm" comme devant arriver dans une ou deux décennies est déjà là, il se déroule sous nos yeux. Cela témoigne encore une fois du fait que le "pc" "mlm" ne comprend rien à la dialectique. En fait, c’est un scolastique qui répète des phrases toutes faites, qui plaque le passé sur le présent et ne replace pas la définition du fascisme dans le contexte de notre époque.
Dimitrov a décrit avec justesse le fascisme comme étant l’aile la plus réactionnaire du capital financier. Le fascisme d’hier s’est bâti sur le développement de la crise, mais à une époque où s’édifiait l’URSS, un Etat socialiste puissant, et où existaient de puissants partis communistes, notamment en Italie, en Allemagne et en France. La menace anticapitaliste était grande.
Aujourd’hui, il n’y a plus d’Etats socialistes et les anciens partis communistes puissants sont devenus réformistes. Mais comme « là où il y a oppression il y a résistance », les masses se soulèvent et les révoltes spontanées éclatent ci et là. En outre, avec l’approfondissement de la crise synonyme de fragilisation relative du système, la bourgeoisie a besoin de renforcer sa dictature et de recourir au fascisme. Les conditions actuelles étant différentes des premières expériences fascistes, le fascisme ne se développera pas de la même manière ni ne prendra les mêmes formes. C’est pourquoi la bourgeoisie a besoin d’un fascisme moderne qui s’édifie peu à peu, se renforce, se radicalise sans que cela soit aussi clair que lorsque l’on appuie sur un interrupteur. C’est aussi pourquoi s’opère une décantation dans les rangs de la bourgeoisie vis-à-vis de la nécessité du fascisme et que le processus de décantation s’amorce également dans les rangs communistes et au sein du peuple vis-à-vis de la nécessité de la révolution.
Sur le soutien à la Guerre Populaire en Inde
Le "pc" "mlm" ne comprenant rien à la dialectique, ne comprenant rien au processus de décantation né de la lutte des contraires, de la lutte de classe, etc., il se fige sur une position dogmatique, dite de principe. Ces positions dogmatiques servent de fait l’ennemi de classe, car il freine le processus de regroupement d’une avant-garde révolutionnaire, la formation des partis là où ils n’existent pas et leur développement là où ils existent.
Ainsi, il attaque la Conférence de Hambourg de Soutien à la Guerre Populaire en Inde (voir Le "pc" "mlm" de plus en plus provocateur !) après avoir donné des leçons au Parti Communiste d’Inde (maoïste) qui dirige la guerre populaire la plus avancée du monde. Si encore il avait une pratique à mettre en avant, mais il le fait assis devant son ordinateur, complètement coupé de la classe ouvrière et des masses populaires de France qu’il a attaqué ouvertement dans plusieurs articles (voir Provocations du p"c""mlm" contre la classe ouvrière).
Tel un professeur distribuant les bons et les mauvais points (surtout les mauvais en ce qui le concerne), il a attaqué les organisateurs de la Conférence de Hambourg : le Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde et la Ligue Contre l’Agression Impérialiste d’Allemagne qui regroupe des anti-impérialistes conséquents. Ne pouvant s’arrêter là, il a attaqué le Parti Communiste des Philippines qui mène depuis trente ans la guerre populaire et d’autres partis dont le Parti Communiste maoïste d’Italie, le Parti Communiste de Galice maoïste et le Parti Communiste maoïste de France.
Mais la Conférence de Hambourg a été un succès : plus de 300 personnes, des organisations de plus de 20 pays ont apporté leur soutien à la guerre populaire en Inde, se sont engagées à élargir ce soutien, à développer la lutte dans leur propre pays, faire connaître à la classe ouvrière et aux masses populaires les avancées de la révolution en Inde pour qu’elle soit une source de réflexion et d’inspiration.
Les dogmatiques n’étaient pas là sous le prétexte que la solidarité avec la guerre populaire ne pouvait être pure. Il aurait sans doute été préférable pour eux de réunir les « purs », les « vrais », qui en réalité ne comprennent pas les lois de la dialectique, qui ne voient pas que l’on ne peut transformer les choses qu’en s’en emparant, au travers d’un processus d’unité et de lutte, que la lutte se déroule toujours à travers un processus où s’opère la décantation.
Sur le Comité de Solidarité Franco-Népalais
Après avoir affirmé des contre-vérités sur la nature de l’Etat et de ses représentants à l’époque de l’impérialisme, la domination du capital financier, après avoir nié l’apparition du fascisme moderne, après avoir attaqué les masses, attaqué les partis et organisations maoïstes, donné des leçons aux partis engagés dans la guerre populaire au Pérou, en Inde, aux Philippines et en Turquie, attaqué la Conférence de Hambourg, le "pc" "mlm", dans son article « La fin silencieuse du Comité français-népalais de solidarité », a prétendu que le Comité de Solidarité Franco-Népalais avait mis la clé sous la porte parce qu’il n’avait rien publié depuis juin2012 et que nous passions d’une guerre populaire à l’autre, pour avoir un blason.
N’ayant jamais participé à aucun Comité de soutien à la guerre populaire, le "pc" "mlm" parle sans savoir. Le Comité de Solidarité Franco-Népalais suit toujours l’actualité au Népal et a rencontré en octobre dernier Gaurav, un des dirigeants du PCN-maoïste nouvellement formé suite à la scission d’avec Prachanda et Bhattarai. Un compte-rendu de cette rencontre devrait d’ailleurs être publié prochainement sur le blog du CSFN. Le Comité attend surtout le prochain Congrès du PCN-maoïste qui doit avoir lieu à la mi-janvier et qui décidera de la ligne politique du Parti.
Le CSFN, malgré une faible activité, n’est pas dissout. Etant lié directement à l’évolution de la situation au Népal, il est normal que celui-ci n’ait pas une activité débordante en cette période de réorganisation du mouvement. D’autre part, si nous avons également été à l’initiative de la formation du Comité de Soutien à la Révolution en Inde, c’est parce qu’au niveau international s’était formé le Comité International de Soutien à la Guerre Populaire en Inde et que c’est aujourd’hui la Guerre Populaire la plus avancée. Pourtant, elle reste dans l’ombre médiatique et très peu de gens connaissent ce qui se passe en Inde. Il nous a donc paru nécessaire de développer ce travail en France sur la base de la lutte contre notre propre impérialisme et pour que cela renforce la lutte de classe dans notre pays. Nous avançons dans ce sens.
Sur le changement de nom du PCmF
Le comble du ridicule dans l’article contre le CSFN a été d’attaquer le PCmF pour avoir changé de sigle. Le Parti Communiste de France (maoïste) a été fondé en septembre 2001. Il a ensuite changé de nom pour Parti Communiste maoïste de France, tout simplement parce que les masses ne faisaient pas la distinction entre PCF et PCF (maoïste). La pratique a montré que nous nous étions trompés dans le nom du Parti alors nous l’avons changé. Le "pc" "mlm", en l’absence d’arguments suffisamment solides et surtout en carence totale de pratique et de lien avec les masses, utilise décidément n’importe quel prétexte pour calomnier et dénigrer. Sa dernière trouvaille est donc que nous aurions choisi le premier sigle pour nous calquer sur le Parti Communiste du Népal (maoïste) et en tirer prestige (sic !), puis le deuxième pour être sur la ligne du Parti Communiste maoïste - Italie. Le "pc" "mlm" prétend que le PCR du Canada était venu en France pour créer le Parti. La vérité est que le PCR est bien venu en France, quelques années après la création du PCF(m) (qui n’avait pas encore changé de nom), non pas pour créer le parti, mais pour favoriser l’unification de trois organisations se réclamant du maoïsme.
Conclusion
Le "pc" "mlm" n’a pas de pratique. Il n’est pas lié aux masses, ne va pas vers elles. C’est un groupuscule sectaire qui se contente de donner la leçon derrière un ordinateur. C’est un cyber-« maoïste ». De ce simple fait, ce que raconte le "pc" "mlm" n’a aucune valeur à nos yeux. Il s’agit pour nous de rétablir les faits et montrer l’inconséquence de la plupart de ses analyses (sa seule véritable activité).
Par ses dernières publications, le "pc" "mlm" et son site Voie Lactée sont définitivement tombés dans l’abîme d’un trou noir. Plus le temps passe et moins ses analyses sont valables, plus il semble déconnecté de la réalité, isolé, usant de prétextes plutôt que d’arguments. Mais le plus grave reste encore son mépris pour toutes les organisations sérieusement engagées dans la pratique et pour les masses. De caricature du maoïsme, il passe à parodie. Plus grand monde n’est dupe, il est le bouffon de la politique.
PC maoïste de France
Décembre 2012
*Sarkozy, alors président, avait promis en février 2008 que l’usine sidérurgique de Gandrange ne fermerait pas. Elle n’a pourtant pas échappé à la « restructuration » du Capital.
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