Le 7 février au soir, l’armée turque,
sous les ordres du gouvernement fasciste de l’AKP, a donné l’assaut à un
immeuble de Cizre où étaient retranchés de nombreux civils kurdes
depuis plusieurs jours. 60 personnes, toutes des civils, ont été
massacrées ; 30 d’entre elles sont mortes brûlées vives.
Cela vient s’ajouter à la liste de
cadavres traînés derrière les véhicules de police ou militaires, les
cadavres des combattantes kurdes dénudés et exhibés, les viols, les
exécutions sommaires, les détentions en isolement total,… ; la liste des
exactions du régime fasciste d’Erdogan est tellement longue que nous ne
pouvons tout énumérer mais nous n’oublions ni le massacre de Suruç ni
le massacre d’Ankara.
Ce nouveau crime de guerre est une tâche
de sang de plus sur les mains du pouvoir fasciste turc, de ses chiens
de garde et de ses alliés impérialistes dont la France. C’est également
un symbole supplémentaire du martyr infligé au peuple kurde condamné à
mort par l’AKP pour lui faire payer sa résistance héroïque face l’armée
d’occupation. Les barricades de Cizre et de Sur, la résistance du Rojava
et la mobilisation des communistes au sein des brigades
internationalistes de libération, voilà ce que veut anéantir Erdogan.
Dans sa guerre totale contre les
progressistes et révolutionnaires de Turquie et du Kurdistan, le régime
fasciste commet toujours plus de massacres, ce sont des centaines de
kurdes qui ont trouvé la mort depuis juin dernier. A cela il faut
ajouter le nombre toujours grandissant de prisonniers politiques dont
beaucoup se mettent régulièrement en grève de la faim pour dénoncer les
conditions de détention dégradantes et inhumaines auxquelles ils font
face. Cette répression est terrible, et elle s’abat sur l’ensemble du
mouvement progressiste et démocratique kurde mais aussi du mouvement
progressiste et révolutionnaire de toute la Turquie. Les
révolutionnaires n’en finissent plus de célébrer la mémoire de leurs
martyrs.
A Paris, alors que de nombreux
manifestants et manifestantes étaient venus rendre hommage aux martyrs
le lendemain du massacre devant l’ambassade de Turquie, les flics ont
violemment réprimé le rassemblement et placé une vingtaine de camarades
kurdes en garde à vue : l’impérialisme français est un complice
historique du régime fasciste en Turquie.
Aujourd’hui, le mouvement
révolutionnaire en Turquie est bien vivant. Dans les années 70, le
théoricien notamment de la question kurde et révolutionnaire Ibrahim
Kaypakkaya joue un rôle de premier plan dans la fondation et le
développement du TKP(ML) (Parti Communiste de Turquie
(Marxiste-Léniniste)) et de la TIKKO (Armée Ouvrière et Paysanne de
Libération de la Turquie). Tué après sous la torture, Kaypakkaya est
toujours vivant par l’héritage qu’il a laissé au mouvement
révolutionnaire de Turquie et du Kurdistan.
L’héritage de Kaypakkaya, ce sont nos
Camarades maoïstes qui le portent, en poursuivant la lutte
révolutionnaire, en portant la perspective de la victoire par la Guerre
Populaire. Ces Camarades sont présents non seulement en Turquie et au
Nord Kurdistan, mais également au Kurdistan de Syrie, au Rojava.
A Istanbul, les combattants du TIKKO,
organisation armée du parti maoïste TKP/ML, ont incendié un immeuble de
l’AKP pour réclamer vengeance et justice pour les morts de Cizre.
Notre parti, le PCm, condamne le
massacre de Cizre, le gouvernement fasciste d’Erdogan et ses alliés
impérialistes. Nous nous solidarisons avec les actions menées par le
TKP/ML TIKKO, actions qui tracent le chemin de la liberté par la seule
guerre juste qu’il puisse exister : la Guerre Populaire.
Nous somme bien sûr solidaires de ces
manifestations et nous appelons à y participer. Nous sommes également
solidaires avec les militants arrêtés par la police française qui,
rappelons le, n’hésite pas à faire les basses œuvres de l’AKP sur le sol
français. Cela notamment en arrêtant et en enfermant les
révolutionnaires de Turquie et du Kurdistan réfugiés en France.
Pour notre Parti, l’internationalisme est un devoir fondamental du mouvement maoïste. Si notre bourgeoisie est l’alliée du gouvernement fasciste turc qui massacre le peuple kurde et les progressistes qui luttent pour le droit de ce peuple à disposer de lui même et qui enferme, torture et tue nos camarades communistes et révolutionnaires, nous ne pouvons pas rester les bras croisés.
Pour notre Parti, l’internationalisme est un devoir fondamental du mouvement maoïste. Si notre bourgeoisie est l’alliée du gouvernement fasciste turc qui massacre le peuple kurde et les progressistes qui luttent pour le droit de ce peuple à disposer de lui même et qui enferme, torture et tue nos camarades communistes et révolutionnaires, nous ne pouvons pas rester les bras croisés.
En arrivant au terme de la lutte pour le
processus d’unification qui a vu naître en France le Parti Communiste
maoïste, nous assumons les tâches de la révolution et notamment de
développement des 3 instruments permettant cette révolution.
C’est dans cet esprit là que nous
apportons notre soutien politique aux maoïstes de Turquie et du
Kurdistan et aux progressistes kurdes ; que nous travaillons à créer un
soutien de masse à la lutte du peuple kurde et des révolutionnaires de
Turquie, par exemple avec la création de comités de soutien,
l’organisation de meetings et de manifestations comme ce fut le cas à
Clermont-Ferrand ; et bien sûr que nous nous engageons à faire payer
coûte que coûte à notre propre impérialisme ses macabres complicités
avec le gouvernement fasciste de l’AKP.
A BAS LES MASSACRES AU KURDISTAN !
VIVE LA RESISTANCE DU MOUVEMENT COMMUNISTE DE TURQUIE ET DES PROGRESSISTES KURDES !
VIVE L’INTERNATIONALISME PROLETARIEN CONTRE LES FASCISTES DE L’AKP ET SES ALLIES IMPERIALISTES !
VIVE LA RESISTANCE DU MOUVEMENT COMMUNISTE DE TURQUIE ET DES PROGRESSISTES KURDES !
VIVE L’INTERNATIONALISME PROLETARIEN CONTRE LES FASCISTES DE L’AKP ET SES ALLIES IMPERIALISTES !
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