En Seine Saint-Denis, la situation du logement est catastrophique : mal logement, insalubrité, sans abris, squats, campements... Chacun tente de s'en sortir mais c'est dans l'unité que nous pourrons avancer ! Les expulsés de la Courneuve, Les résidents du Foyer-taudis d'Epinay, les Sorins de Montreuil et bien d'autres se bouge et ouvre une voie vers la création d'une coordination.
C'est pourquoi, Mercredi 2 novembre 2011, nous devons être nombreux devant la Préfecture de Bobigny pour montrer notre détermination et notre solidarité.
LA NUIT DU LOGEMENT ! Artistes qui souhaitez soutenir les luttes pour le logement, venez apporter votre contribution ! Tous ensemble, nous allons faire de la nuit du 2 novembre une nuit de solidarité, de convivialité et d'unité !
CHAUD, CHAUD, L'HIVER SERA CHAUD !!!
OSONS LUTTER, OSONS VAINCRE !!!
Divers groupes, associations et partis soutiennent cette initiative et seront présents cette nuit
LE TRACT DE LA CAUSE DU PEUPLE
L’unité pour la lutte pour le logement !
Chaque travailleur le sait : le logement est un problème. Aujourd’hui, ce problème est de pire en pire car les responsables de la crise veulent la faire payer à ceux qui sont exploités et laissés dans la misère. Alors que les plans d’austérité sont annoncés d’un côté et que les banques sont renflouées de l’autre, le nombre de mal-logés et de sans-abris augmente dramatiquement. Dans un contexte où les licenciements se poursuivent, le budget pour les solutions d’urgence à la crise du logement est sabré !
Mais où il y a oppression, il y a résistance !
C’est ainsi qu’à Montreuil, ce sont 300 personnes qui luttent pour un logement décent. Après avoir occupé une usine désaffectée et effectué des travaux de rénovation (douches, WC, etc.), ils se sont fait expulser début août 2011. Depuis, ils ont monté un campement sur le stade André Blain. Grâce à leur détermination et leur combattivité, la lutte avance. La mairie de Montreuil et les ambassades des différentes nationalités du Collectif des Sorins affichent désormais leur soutien au mouvement. Comme on dit au campement : « Colonisés hier, exploités aujourd’hui, régularisés demain ! »
A la Courneuve, ce sont 80 familles qui se retrouvent à la rue après la démolition de la barre Balzac. Elles avaient été évacuées de cette barre en juillet 2010 et placées dans des hôtels avec la promesse de la préfecture d’un relogement ; promesse qui n’a jamais été tenue jusqu’à présent. Un campement est donc installé place de la Fraternité depuis avril 2011. La mairie de la Courneuve a récemment envoyé un courrier à la préfecture demandant une table ronde. Entre temps, la Plaine Commune a été déboutée de sa demande d’expulsion de la place et condamnée à 100 euros par personne assignée pour procédure abusive. En tout cas, les familles l’ont dit : « Nous ne passerons pas une seule nuit d’hiver dehors ! »
A Epinay, ce sont 80 travailleurs immigrés, jeunes et anciens, qui vivent dans un foyer-taudis, le foyer AFTAM République. Les conditions de vie y sont terribles car aucun des gestionnaires (AFTAM, ADOMA, ADEF) ne bouge. Chacun se renvoie la responsabilité, n’assurant même pas le plus simple entretien des locaux qui datent de 1970 et qui devaient être « temporaires ». Leur lutte est double car ils demandent le relogement et la rénovation des locaux qui mettent en péril leur santé. Comme l’affirment les résidents : « Relogement tous ensemble avant l’hiver ! ».
Au square Boucicaut, à Paris, ce sont les familles oubliées du DALO, ce soi-disant « droit au logement opposable » qui n’a rien changé, qui campent dehors ensemble pour éviter de se retrouver chacune dans son coin et surtout s’inscrire dans la dynamique de la lutte TOUS ENSEMBLE !
Cette coordination entre nos luttes doit s’élargir à toutes les catégories d’expulsés de mal-logés, de sans-logis : expulsés des HLM ou du privé, habitants en foyers, squatteurs (massifs, groupes ou isolés), en logements individuels, sans-logis, mal-logés (logements insalubres, surface insuffisante, foyers taudis, hôtels ou appartements des marchands de sommeil) qui vivent en célibataires, attendent un logement de taille suffisante pour obtenir un regroupement familial, familles avec ou sans enfants à scolariser ou en bas âge, etc.
C’est l’union qui fait la force ! Cette situation où les travailleurs construisent les logements mais n’en ont pas eux-mêmes doit cesser !
Des logements vides il y en a 50 000 dans le 93 et 2,1 millions en France ! Si la loi de réquisition n’est pas appliquée nous l’appliquerons nous-même !
Un logement digne pour toutes et tous !
Oser lutter, oser vaincre !
Rendez-vous à la Préfecture de Bobigny
Mercredi 2 novembre 2011
dès 17 heures jusqu’au lendemain midi
Pour passer la nuit des luttes pour le logement ensemble !
No comments:
Post a Comment