Liberté pour les prisonniers palestiniens et tous les prisonniers politiques !
Le 17 avril, jour de colère et de solidarité internationales, descendons dans la rue pour lutter contre ce
système carcéral qui assassine les résistants et protège les bourreaux.
De la Palestine à la Kanaky, des geôles turques aux cachots sionistes, de la détention des militants corses aux
indépendantistes basques, des résistants chiliens aux révolutionnaires indiens : partout, la criminalisation
des luttes politiques est un outil des États pour étouffer la résistance.
La France, championne des discours sur les droits de l'Homme, maintient en détention le plus ancien
prisonnier politique. Georges Ibrahim Abdallah est la preuve vivante de l’acharnement des puissances
impérialistes à l’encontre de ceux qui osent les défier.
Communiste libanais et combattant pour la Palestine, Georges Ibrahim Abdallah est derrière les murs des
prisons françaises depuis plus de quarante ans ! Malgré dix demandes de libération et une indignation
grandissante à l’échelle internationale, l’État français s’obstine à le maintenir enfermé.
Sa détention est un CRIME POLITIQUE, une vengeance d’État contre ceux qui se dressent face aux puissants.
Le 15 novembre dernier, le tribunal a ordonné sa libération. Mais la décision de l’appel du parquet,
initialement prévu en février, a été ajournée au 19 juin prochain. Le 17 avril marque une nouvelle étape de
notre plan de bataille unitaire pour sa libération : mobilisons-nous massivement ! Faisons monter toujours
davantage la pression et consolidons notre rapport de force pour arracher l’ultime victoire de cette lutte de
longue haleine : celle de sa libération !
Mais Georges Abdallah n’est pas seul. Partout dans le monde, des résistants et résistantes sont en prison
pour avoir défié l’impérialisme : Christian Téin et les prisonniers kanaks en lutte pour la libération de la
Kanaky ; Anaan Yaeesh, résistant palestinien emprisonné en Italie ; Mumia Abu-Jamal, Black Panther symbole
de la répression raciste aux États-Unis ; les prisonniers politiques kurdes, turcs et arméniens enfermés pour
leur engagement révolutionnaire ou national : tous et toutes sont la cible des États pour leur refus de se
soumettre.
Soyons nombreux pour rappeler que chaque prison politique construite sera détruite, que chaque militant
enfermé sera libéré. Notre combat ne s'arrêtera pas ! Pas tant qu'un des nôtres sera en prison pour ses idées !
Pas tant que l'impérialisme continuera ses ravages ! Ensemble, nous vaincrons !
Rendez-vous le 17 avril à 19H, Place de la République.
Faisons de cette journée un moment de lutte et d'espoir.
Pour la victoire ou la victoire !
Liberté pour tous les prisonniers politiques !
Vive la solidarité internationale !
Paris, le 9 avril 2025
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah