chi
è l'assassino di Nahel - un concentrato della polizia che uccide - una
espressione dello stato borghese imperialista francese - Macron moderno
fascista sulle orme di Sarkozy, oltre Sarkozy
photo par la cause du peuple
proletari comunisti
Il
nuovo articolo 435-1 del codice di sicurezza dà un’ampia
discrezionalità agli agenti, prevedendo 5 circostanze in cui è legittimo
ricorrere all’uso delle armi.
Come fa notare l’organo di informazione indipendente Basta
– il solo che ha costituto un archivio consultabile di dati
indipendenti – dall’approvazione della legge sono morte 26 persone nel
tentativo di sfuggire ad un controllo, a differenza delle 17 uccise tra
il 2002 ed il 2017.
In
pratica si è legittimato un uso preventivo delle armi abbastanza
discrezionale che ha prodotto effetti deleteri in termini di aumento
delle morti, mentre l’opera di lobbyng delle potenti associazioni di
categoria cerca di garantire di fatto l’impunità.
Yassine Bouzrou, uno degli avvocati della famiglia Nahel, ha precisato al sito di informazione indipendente Brut che
i suoi clienti hanno depositato una denuncia per «omicidio volontario»
contro il poliziotto autore della sparatoria e per complicità contro il
suo collega, ma anche per «falso in trascrizione in atti d’ufficio».
Nomi
conosciuti al grande pubblico anche italiano per i propri successi
sportivi come Kylian Mbappé, capitano della squadra francese di calcio, o
l’altro nazionale Jules Koundé, il rapper Niska o Medine, o Kameto, lo
streamer da un milione di followers su Twitter, o l’attore Omar Sy.
Au
sud de Nanterre, l’avenue Georges Clemenceau a subi de gros dégâts :
carcasses calcinées sur la chaussée, magasins pillés comme ce tabac
délesté de toutes ses cigarettes en une soirée.
Dans le quartier Pablo-Picasso voisin, d’énormes explosions font dire à un passant : « On se croirait en Irak ! »
A Nanterre, affrontements et explosions
Des
affrontements sporadiques entre jeunes et forces de l’ordre ont encore
lieu çà et là à Nanterre, notamment à proximité de la préfecture des
Hauts-de-Seine, cité Marcellin-Berthelot, où des détonations
retentissent à intervalles réguliers. Les grenades lacrymogènes des
seconds répondent aux tirs de mortiers d’artifice des premiers, qui se
replient ensuite dans les rues labyrinthiques de la cité avant de
revenir à la charge quelques minutes plus tard avec une nouvelle salve
de tirs.
Parfois
une explosion plus forte qu’une autre : celles des vitres d’une voiture
qui brûle. On devine un panache de fumée encore plus sombre que le
ciel.
Des incendies et des affrontements à Saint-Denis
A
Saint-Denis, en région parisienne, la ville s’est brusquement réveillée
vers minuit, dans le quartier de la Basilique, avec quelques feux de
poubelles sur la chaussée et des bouteilles brisées. Et puis les
voitures se sont mises à flamber un peu partout au travers de la route,
notamment dans la cité Joliot-Curie, devant des jeunes hilares et de
vieux messieurs consternés en gandoura.
Les
pompiers filent d’incendie en incendie, des bâtiments brûlent au loin
et dégagent une épaisse fumée. La nuit précédente, c’est la mairie de
l’Ile-Saint-Denis qui avait brûlé.
Le magasin Carrefour du centre-ville a été pillé, un bon nombre de jeunes sont repartis avec des vélos tout neufs.
Aulnay-sous-Bois
Une
partie du quartier des 3000 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis),
ville durement touchée par les violences urbaines les deux nuits qui ont
suivi la mort de Nahel, a été plongée dans l’obscurité par les
émeutiers. Sur la rue Delacroix, un axe qui traverse la cité, des
véhicules ont été placés en travers de la route puis incendiés.
A
minuit, plus d’une cinquantaine de jeunes hommes cagoulés ont commencé à
bloquer la route avec des barricades puis à parcourir cette partie de
la cité en provoquant d’importants dégâts. La veille, un camion avait
été volé puis incendié. L’avant-veille, il s’agissait d’un bus détourné
puis conduit dans la cité pour être brûlé
A Montreuil, les émeutiers tentent d’atteindre le commissariat
Dans
le centre-ville de Montreuil, où des centaines de jeunes sont
rassemblés autour de la mairie, des poubelles brûlent, des barrières
sont placées en travers des rues pour empêcher les voitures de passer.
Des barrières métalliques sont dressées au départ des principales
avenues qui partent de la mairie. Des poubelles sont allumées pour
empêcher tout passage. Par vagues, et en groupe, des centaines de
personnes, pour certaines cagoulées, masquées, ou munies de bâtons,
tentent de remonter l’avenue qui mène au commissariat. Au gré des
déplacements et des mouvements, des feux sont sans cesse allumés, toutes
les poubelles de la rue sont ajoutées une à une.
A Montreuil, après un début de soirée calme, la situation a brutalement dégénéré. Des
centaines de jeunes, à pied et en deux-roues, s’en sont pris aux
magasins du centre-ville. Autour de la mairie, des poubelles brûlent,
des barrières sont placées en travers des rues pour empêcher les
voitures de passer. Les émeutiers tentent d’atteindre le commissariat
En région parisienne, tramways et bus sont à l’arrêt depuis 21 heures. Des couvre-feux nocturnes ont été décrétés à Clamart (Hauts-de-Seine), Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et Compiègne (Oise).
A Lyon, des incidents continuent de se produire sporadiquement. Des véhiculés sont notamment brûlés dans le 3e
arrondissement, près de la gare de la Part-Dieu. A Vaulx-en-Velin, dans
la banlieue lyonnaise, de violents affrontements ont éclaté au cœur du
quartier du Mas-du-Taureau. Un imposant dispositif policier protège la
récente médiathèque Léonard de Vinci, cible d’une pluie de mortiers.
A Lyon, avenue Georges-Pompidou, dans le 3e
arrondissement, plusieurs voitures et un bus sont calcinés, non loin de
la gare de la Part-Dieu. Une jeune femme fond en larmes en découvrant
le sinistre. Elle revient du cinéma avec des amis, sa voiture est
déformée par la chaleur de l’incendie du bus.
Plus
loin en direction de Villeurbanne, une voiture est en feu contre le
gymnase Bellecombe, où la porte vitrée des logements de fonction a été
défoncée. Dans le quartier, des bennes à linge et des poubelles
incendiées se consument dans les rues adjacentes.
Un
début d’incendie a pris dans un tram à Saint-Priest. Les émeutiers se
déplacent en semant des foyers sur leur passage. À Vaulx-en-Velin, un
imposant dispositif policier protège la récente médiathèque Léonard de
Vinci, cible d’une pluie de mortiers.
Les avocats de la famille demandent « un dépaysement du dossier »
Dans un communiqué publié jeudi, Yassine Bouzrou, Jennifer Cambla et Abdelmajid Benamara prennent « acte de l’ouverture d’une information judiciaire » pour homicide volontaire à l’encontre du policier auteur du tir qui a tué Nahel M.. Mais ils déplorent que « le
procureur occulte la possible complicité d’homicide volontaire du
second policier et les possibles faux en écritures publiques résultant
des déclarations mensongères initiales du tireur ».
Selon eux, cette décision « de
ne pas ouvrir d’instruction sur toutes les infractions reprochées
confirme qu’il est indispensable que ce dossier fasse l’objet d’un
dépaysement afin que des magistrats d’un autre tribunal puissent
enquêter de manière objective, indépendante et impartiale ». Le
dépaysement judiciaire consiste à dessaisir un tribunal pour confier
l’affaire à une autre juridiction, en cas de doute sur l’impartialité
d’un ou plusieurs magistrats.
Mort de Nahel M. : actions dans tout la France
Des incidents et des scènes d’émeutes ont eu lieu, au-delà,dans un nombre important de quartiers en Ile-de-France, en banlieue de Lyon, à Toulouse, dans le Nord,
rappelant les émeutes de l’automne 2005, lesquelles avaient contraint
le gouvernement de Dominique de Villepin à décréter l’état d’urgence
pour rétablir l’ordre. Jeudi matin, sur Twitter, le ministre de
l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que la police avait procédé à
150 interpellations durant la nuit.
Parmi les violences, le poste de sécurité de l’entrée du domaine de la prison de Fresnes
(Val-de-Marne) a été attaqué au mortier d’artifice, selon une source
policière à l’Agence France-Presse (AFP). En Seine-Saint-Denis, d’autres
sources policières ont fait état auprès de l’AFP de multiples feux de
voitures et magasins, sans qu’un bilan exact de ces dégradations soit
connu jeudi matin.
Des heurts ont aussi éclaté peu après 20 heures au Mirail, à Toulouse, où plusieurs véhicules ont été incendiés et des policiers et pompiers ont reçu des projectiles. Dans des quartiers de Dijon, les autorités ont fait état de l’incendie de conteneurs de poubelles et de tirs de fusées d’artifice. A Lyon et dans son agglomération, les forces de l’ordre ont été visées par des mortiers d’artifice. A Villeurbanne, un incendie s’est produit dans un immeuble, quatre personnes ont été légèrement blessées, selon les pompiers. A Vaulx-en-Velin, le commissariat a été pris pour cible.
à Rouen, Alençon, Brest et Tours
Un
commissariat pris pour cible, des dégradations multiples : plusieurs
villes de l’Ouest ont connu des violences dans la nuit de mercredi à
jeudi après la mort de Nahel M., 17 ans, tué par un policier à Nanterre.
En Seine-Maritime, des violences ont secoué « plusieurs quartiers de la métropole de Rouen et de l’agglomération du Havre » sans faire de blessés, précise la préfecture dans un communiqué.
Un bureau de poste d’un quartier du Havre a été incendié et un bureau de tabac pillé, a-t-elle précisé.
Ont
aussi été pris pour cibles des locaux de police à Elbeuf et Maromme,
ainsi que la mairie annexe des Haut-de-Rouen et le bureau de police
attenant. Selon une source policière, c’est en arrivant devant ce
bâtiment visé par un départ de feu que les policiers ont été pris pour
cibles par des mortiers d’artifice.
Dans le quartier de Grammont, toujours à Rouen, des feux de poubelles ont également été allumés et des magasins dégradés.
A
Vernon (Eure), des barricades ont été dressées dans le quartier de la
Boutarde et les forces de l’ordre ont essuyé des tirs de mortiers
d’artifice, a ajouté la source policière.
A
Evreux, une école primaire du quartier de la Madeleine a été touchée
par des jets d’engins incendiaires, a rapporté la préfecture dans un
communiqué.
Le commissariat de la commune de Val-de-Reuil a fait l’objet d’attaques par « plusieurs dizaines d’individus, armés de mortiers d’artifices ».
A
Alençon, dans l’Orne, dix-huit véhicules ont été incendiés et des
mortiers d’artifice ont été tirés sur la police, selon un communiqué du
préfet, Sébastien Jallet, qui a condamné « ces violences aveugles et destructrices ».
En
Indre-et-Loire, la préfecture a fait état de dégradations de bâtiments
publics à Tours, au poste de police du Sanitas et au poste de police
municipale de la Riche.
Des feux de poubelles et de véhicules ont également été constatés à Saint-Pierre-des-Corps ou encore à Joué-lès-Tours.
A
Laval, des véhicules ont été incendiés dans une zone commerciale,
mettant le feu par propagation à un fast-food, a déclaré la préfecture
de la Mayenne.
L’intervention des pompiers, ciblés par des tirs de mortier, a été empêchée, entraînant la « destruction complète » du restaurant.
Des dégradations ont aussi été commises dans plusieurs quartiers de Brest (Finistère), selon la préfecture.
Dans
celui de Pontanézen, un supermarché bio a été en partie détruit par les
flammes, ainsi que cinq voitures sur le parking d’un concessionnaire, a
constaté un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP).
Des
feux ont aussi endommagé l’entrée de la mairie de quartier et le local
d’un bailleur social. La circulation du tramway était perturbée jeudi
matin.
« C’est regrettable », a réagi auprès de l’AFP l’adjoint au maire chargé de ce quartier, Hosny Trabelsi. « C’était la fête de l’Aïd, vers 23 heures minuit il y a eu des feux d’artifice, comme souvent. (…) C’est plus tard dans la nuit que la situation a dégénéré. »
L’élu a dit craindre « la surenchère entre quartiers pour la nuit prochaine ».
Nagpur District, June 24, 2023: The appeal filed by
political prisoner and former Delhi University professor Dr G N Saibaba
and four others against their conviction in a Maoist links case will be
heard by a new bench of the Bombay High Court here from July 17.
The petition has been listed for final hearing before Justices Vinay
Joshi and Valmiki Menezes of the Nagpur bench, as per the court website.
Besides Saibaba, Mahesh Kariman Tirki, Hem Keshavdatta Mishra,
Prashant Rahi Narayan Sanglikar and Vijay Nan Tirki have filed the
appeal.
On October 14, 2022, a High Court bench of Justices Rohit Deo and
Anil Pansare acquitted Saibaba and the four others on the ground that
the sanction to prosecute them under the Unlawful Activities
(Prevention) Act (UAPA) was invalid.
The Maharashtra government challenged the decision before the apex court.
The Supreme Court in April this year set aside the
acquittal and remanded the matter back to the high court for fresh
consideration on merits within four months.
A bench of justices M R Shah and CT Ravikumar directed the chief
justice of the Bombay High Court to place Saibaba’s appeal and that of
other accused not before the same bench which had acquitted them, but
another bench.
Kalahandi District, June 25, 2023: The CPI (Maoist)
has called for a bandh in Kalahandi district following the killing of
three of its cadres in an encounter in Odisha state last month. Several
posters calling on the people to support and make the bandh a success
have been found at Taprenga village and the main road in the district on
Sunday.
The KKBN division of the Maoist party has purportedly issued the
posters, in which the Maoists have urged the masses to observe the day
as a people’s movement.
It is pertinent to mention here that the three Maoists were killed in
an encounter with security personnel of the State Intelligence Wing
(SIW) in Taperenga-Lubengad forest of Kalahandi district on May 9, 2023.
A deputy superintendent of police (DSP)-rank officer also sustained
injuries in the skirmish.
The anti-Maoist operation came in the backdrop of the recent Maoist
attack on security forces in Chhattisgarh in which 10 District Reserve
Guard (DRG) personnel were killed on April 26.
Ce matin à Nanterre, la police a abattu un adolescent de 17 ans par balle pour un « refus d’obtempérer » au volant. L’adolescent a été touché au niveau du thorax et le véhicule s’est encastré dans un poteau. Malgré l’intervention du SAMU, il est décédé aux alentours de 9h15.
En 2022, c’est en tout 14 personnes qui ont été tuées par balles par la police pour des « refus d’obtempérer » lors de contrôles routiers, selon le collectif Désarmons-les. Dans ces dossiers, seulement 5 policiers ont été mis en examens, les autres ayant déjà été libérés sans poursuite. Comme à son habitude, la justice française protège les chiens de garde de la bourgeoisie, les autorisant ainsi implicitement à assassiner.
Depuis deux nuits, les quartiers s'embrasent partout en France. La colère brûle face au meurtre de sang froid de #Nahel par la police.
Aujourd’hui, rendez-vous à 14h à la préfecture de #Nanterre pour une marche blanche de révolte, à l’appel de Mounia, la maman de Nahel.
la seule violence insopportable c'est la police qui tue
dans la nuit de mercredi à jeudi, en Ile-de-France, en banlieue de Lyon, à Toulouse et dans le Nord, entre autres.
. Ce fut une deuxième nuit d’émeutes en réaction à la mort de Nahel M.,
adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle routier dans la même ville,
mardi 27 juin. Plus d’une dizaine de voitures et nombre de poubelles ont
été incendiées. Les violences se sont poursuivies jusqu’au milieu de la
nuit dans la cité Pablo-Picasso. Aux jets de pavés, les forces de
l’ordre ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène.
A Toulouse, un incendie s’est déclaré dans le quartier de la Reynerie. A
Lille, des affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu en
marge d’une manifestation en hommage à Nahel M.
150 personnes ont été interpellées dans la nuit de mercredi à jeudi, a rapporté Gérald Darmanin, qui a dénoncé des « violences insupportables contre des symboles de la République ».
Más de un centenar de firmas en sus primeros días ha reunido una
carta pública que denuncia y rechaza el proyecto de ley de usurpación.
Este proyecto ingresado originalmente por los senadores Von Baer, Kast y
Sabat ya fue aprobado en el Senado y actualmente tiene discusión
inmediata en la Comisión de Seguridad de la Cámara de Diputados.
Organizaciones de vivienda, arquitectos y profesionales del área social,
además de muchas personas individuales se han sumado al rechazo a un
proyecto de ley que criminaliza la pobreza y atenta contra derechos. La
carta busca reunir apoyos para levantar la exigencia que esta ley no sea
aprobada y para exigir el veto presidencial en caso que sea despachada
por el Congreso.
A continuación compartimos el contenido de esta carta pública. El enlace para adherir a las firmas se encuentra aquí: https://forms.gle/WEX1XskJp8eaLw119
Carta del pueblo trabajador contra la ley anti-tomas
Hay una crisis habitacional profunda en nuestro país y lo sabemos
mejor que nadie. El propio gobierno reconoce que se necesitarían
construir más de medio millón de viviendas y no pueden o no quieren
hacerlo. Los arriendos también se encarecen cada vez más junto con todo
el costo de la vida.
Claramente que frente a esta crisis de la vivienda, hacer una ley
para desalojar y encarcelar a las más de 100 mil familias de las tomas y
campamentos no es una solución, es todo lo contrario.
En las tomas y campamentos somos nosotr@s quienes hemos construido
las casas que el Serviu no construye, quienes hacemos las plazas, las
huertas y los centros culturales que no están en los proyectos
habitacionales para las poblas. Levantamos nuestras casas con nuestras
propias manos, con nuestros pocos ahorros. Lo hacemos igual como
estuvieron obligados a hacerlo nuestras madres, padres, abuelas y
abuelos.
Y no queremos nada gratis, como nos dicen, nunca nada ha sido gratis
para nosotros. Nos cuesta el frío y el barro del invierno y el calor y
la falta de agua del verano. Nos cuesta enfermedades a nuestros hijos, a
nuestras hijas y a nuestra gente mayor. ¿Y ahora también quieren que
nos cueste la cárcel?
No aceptamos que se nos criminalice
Somos las tomas de terreno, campamentos, comunidades organizadas,
comités de vivienda o de allegados, cooperativas y otras formas
organizativas que como pueblo nos hemos dado para conseguir nuestro
derecho a la vivienda y otros derechos. Y decimos fuerte y claro que
este proyecto de “Ley de usurpación” es una ley maldita contra nosotr@s.
Esta ley es una ley de los más ricos de este país contra los más
pobres.
Así como la Ley de Pesca fue formulada por las pesqueras industriales
para asegurar su negocio en contra de los pescadores artesanales, la
Ley Antitomas es formulada por quienes concentran la tierra, por esas
familias que durante siglos la han usurpado, que han ido acumulando
hectáreas y hectáreas de territorio para especular y enriquecerse con
ella; es una ley formulada por las forestales que llenan de monocultivo
de pinos y eucaliptus nuestro territorio para tratarnos a nosotr@s como
criminales, a los pobladores y pobladoras sin casa y a los pueblos
originarios despojados de la tierra. Es una ley hecha por y para los más
ricos, contra los más pobres.
Esta ley infame no debe ser aprobada
Los promotores de esta ley anti-tomas dicen que la hacen para frenar
el abuso. En las tomas y campamentos también estamos en contra de que se
lucre con la necesidad de vivienda. Tampoco queremos que las mafias
estén vendiendo terrenos, engañando a los más necesitados. Tampoco
estamos de acuerdo con las tomas VIP o las tomas de veraneo. Pero
tampoco estamos de acuerdo con que los grandes propietarios especulen
con la tierra cuando hay tan grande necesidad de vivienda. Y no vamos a
permitir que esta ley maldita nos trate a todas y a todos como
delincuentes por resolver con nuestras propias manos el derecho a tener
allí un lugar donde vivir.
Afirmamos desde ya que los parlamentarios que aprueben esta ley sólo
estarán mostrando que le cuidan los negocios a los más ricos de este
país, metiendo a la cárcel a los más pobres. Les decimos también a los
parlamentarios que no rechacen abiertamente esta ley que se harán
cómplices por callar. Porque esta ley no va a resolver ningún problema
sino que va a crear otros mayores. Porque va a haber presos por luchar
por un lugar para vivir y eso será su responsabilidad. Y que sepa el
presidente de la república que si no aplica el veto a esta ley será
también culpable de echar a la cárcel a mucha gente pobre. Y que pasará a
la historia como el que apoyó una ley infame.
Unámonos para rechazar este proyecto de ley
Llamamos a todas las organizaciones del pueblo a sumarse a este rechazo colectivo.
El proyecto de ‘Ley de Usurpación’ no sólo afecta al derecho a la
vivienda, sino a todos las luchas por nuestros derechos. Esto porque
criminaliza también con cárcel a las tomas “transitorias” de colegios,
liceos y universidades en la lucha por la educación; también a la
ocupación de edificios públicos o privados en la lucha por derechos
laborales o en la defensa de la naturaleza; y principalmente condena la
lucha por la recuperación de las tierras ancestrales por parte del
pueblo mapuche y las comunidades.
Ya estamos uniéndonos cada vez más para impedir que esta ley sea
aprobada. Pero en caso que de todas formas se apruebe, exigiremos que se
aplique el veto presidencial.
Llamamos a todas las tomas de terreno y campamentos y a todas las
organizaciones políticas y sociales del pueblo a sumarse al rechazo a
este proyecto de ley. A sumarse con cartas, con consignas y con
acciones.
No permitiremos que se nos trate como criminales por luchar por nuestr@s derechos.
Junio de 2023
– Para contactos, informaciones y comunicaciones, escribir a leyantitoma@gmail.com –
poema un poema publicado en un número especial de Revolución Obrera dedicado
a la memoria de los camaradas Azad (vocero del PCI(M)) y Pandey,
asesinados en esos días, y en apoyo a la Guerra Popular en la India.
«Durante mucho tiempo los pobres han visto como muchos de sus
hermanos derramaron su sangre y perdieron sus vidas en la búsqueda de la
libertad, ahora recogen y enarbolan ese estandarte que ha representado a
través de la historia, la supresión de la explotación y que en estos
momentos, su color mantiene presente, que en el camino de la lucha por
el Estado de los trabajadores, esa sangre obrera que se ha derramado,
ahora se adiestra a hervir con más furia hasta alcanzar su propósito»
«Se prepara la guerra que sólo hace unos siglos el proletariado
iniciara, y que es ahora en nuestro tiempo el momento de dar término,
destruyendo definitivamente el sistema sobre el cual se sostiene la
explotación de los hombres» «Al otro lado, los ángeles de la muerte,
guardianes del hasta ahora eterno verdugo, listos para actuar,
adiestrados para arrancar del alma de los obreros, los sueños de
justicia e implantar en sus mentes temor y devoción, hacia aquel, que
por tanto tiempo les ha arrebatado el pan de la boca, les ha obligado a
morir de frío, mientras el tirano se hincha el estómago y se cubre por
completo de toda esa riqueza que producen las manos de los pobres»
«A este lado, hombres y mujeres que ascienden a millones, los pobres,
tienen hambre, hambre de libertad, de justicia, están cansados,
cansados de esperar que algo cambie, pero han comprendido que nada lo
hará si no se le obliga y nadie lo hará por ellos mejor que ellos
mismos»
«Tienen frío, pero han aprendido que mientras sean muchos y luchen
juntos el correr de la sangre guerrera por el cuerpo terminará con el
frío, terminará con el verdugo y sus vasallos»
«Han comprendido que si por siglos han llenado las bocas, barrigas y
bolsillos de unos cuantos a costa de sus vidas, del hambre de sus hijos y
hermanos, entonces, en el nuevo mundo que habrán de construir tendrán
la fuerza y sabiduría para que esto no suceda, que los únicos que mueran
sean aquellos que hoy devoran la vida del trabajador y se nieguen a
trabajar, como lo obliga la Dictadura de los Pobres»
«Quien no trabaja no come, así habrá de ser»
«Todo está dispuesto para que esta bandada de millones se apreste a
atacar, y no habrá de parar, hasta no acabar con el último de todos
aquellos que los ha tenido por tanto tiempo de esclavos»
«Siempre han sido esclavos, y todo lo que tienen se los ha dado el
verdugo, al tiempo que lanza el azote; todo lo que tienen, miseria,
destierro, hambre, frío, muerte, tristezas, odio ¿qué más podrían perder
al lanzarse en una batalla a muerte en su contra?» «Perder la vida
quizás sea difícil pensarlo, pero la bestia se las ha arrebatado antes
¿Por qué no entregarla a esta causa, la más noble de las causas? Ya
estos millones de obreros que se disponen en el mundo, han tomado una
decisión, si se ha de morir construyendo un mundo donde sea el
Proletariado quien gobierne y donde el yugo de la esclavitud asalariada,
haga parte de un nefasto capítulo en la historia».
«Entonces destruir el capitalismo será un placer, construir el
socialismo será un honor y si es necesario, la vida se habrá de dar,
llevando en los labios siempre el grito de batalla»
El día de ayer 22 de junio se realizó un plantón de denuncia frente a
las instalaciones de la fábrica de llantas en Yumbo Valle, Goodyear,
las denuncias se realizaron por el despido de 3 compañeros, la
persecución sindical y el aumento de la jornada de trabajo, la
suspensión de vacaciones entre otros atropellos.
El plantón se desarrolló de 8 de la mañana hasta las 4 de la tarde
con la participación de obreros de Goodyear, organizaciones sindicales y
el Comité de Solidaridad. La denuncia fue contra la patronal, debido a
los atropellos presentados en la empresa aumentando el ritmo de trabajo.
Las nuevas agresiones se registraron del 19 al 22 de junio en
las comunidades autónomas de Emiliano Zapata, San Isidro, y Moisés y Gandhi, en
territorio zapatista en Chiapas. Apenas el 22 de marzo pasado los paramilitares
atacaron la comunidad Moisés y Gandhi donde resultó herido de gravedad el
compañero Jorge López Sántiz quién aún se encuentra mal de salud y bajo
cuidados médicos. Nuevamente diversas organizaciones de forma conjunta con el
Congreso Nacional Indígena denunciaron los hechos exigiendo el cese inmediato
de las agresiones armadas contra las bases de apoyo zapatistas. En una
situación semejante, el 19 de septiembre de 2021, el EZLN en voz del Subcomandante Insurgente Galeano declaró que Chiapas
está al borde de la guerra civil. Pese a las evidencias documentadas
y las
denuncias de distintos sectores progresistas (según el Frayba desde 2019
a la
fecha se han registrado 110 agresiones armadas contra las comunidades
zapatistas) AMLO desde sus conferencias mañaneras niega que exista esta
violencia, descalifica a quien la denuncia y hace proselitismo para su
partiducho, como si el pueblo necesitara elecciones burguesas y más
demagogia. La
verdad es que detrás de la militarización del país, la cada vez mayor
reaccionarización del viejo Estado, la presencia de grupos armados del
crimen y
paramilitares, y la violencia reaccionaria contra el pueblo, están los
intereses de los dueños del dinero y del poder político, y esto es la
antesala
de un nuevo estallido social que el viejo Estado no puede detener, pues
por
encima de la vida y la libertad de las personas del pueblo, están los
intereses
del gran capital expresados en megaproyectos como el mal llamado “Tren
Maya”.
Nos sumamos a las acciones de apoyo hacia las comunidades
zapatistas y el EZLN.