Dépasser la crise ? A Lyon 2 ce sont les matraques qui sont la solution !
L'université
Lyon II subit depuis un certain temps une crise interne. Face a une
politique de pouvoir personnel de la part de son président, Jean-Luc
Mayaud, plusieurs vice présidents ont démissionné, en protestation.
Appliquant
servilement les directives du ministère, le président de Lyon II
cherche à être un « bon élève » parmi les universités, cherchant à tout
prix l'équilibre budgétaire. A tout prix ? Oui, à tout prix. Quitte à
liquider des filières, des postes ..etc.
Pour « dépasser la crise », le président à donc appelé à un congrès de l'université, lequel devant mettre à plat les désaccords au sein de l'université, et la faire repartir d'un bon pied dans le chemin tout tracé de la rigueur budgétaire et de l'austérité.
La presse dit « Mayaud est critiqué », mais interrogeons nous un instant pourquoi ? Les critiques proviennent juste du fait que la mascarade de pseudo démocratie des instances de l'université s'est effondrée et que ces « élu-e-s » finissent par voir qu'ils n'ont d'autre pouvoir que d'accepter les décisions.
La mobilisation au sein de l'université prenant de l'ampleur, les étudiant-e-s mobilisés ont choisi de s'inviter à ce congrès, pour avoir leur mot à dire. Une centaine d'étudiant-e-s se sont donc rassemblé-e-s. Jean-Luc Mayaud ne l'entendait pas de cette oreille, et à donné ordre à la sécurité incendie de garder les entrées.
Ayant débordé pacifiquement la sécurité, les étudiant-e-s ont pris place au sein de l’amphithéâtre pour entendre les déclarations faites dans le « saint des saints » .
Cela a mis fin au congrès, déporté dans le bunker/palais qu'est le bâtiment administratif, et a entrainé l'intervention musclée de la police.
Pour « dépasser la crise », le président à donc appelé à un congrès de l'université, lequel devant mettre à plat les désaccords au sein de l'université, et la faire repartir d'un bon pied dans le chemin tout tracé de la rigueur budgétaire et de l'austérité.
La presse dit « Mayaud est critiqué », mais interrogeons nous un instant pourquoi ? Les critiques proviennent juste du fait que la mascarade de pseudo démocratie des instances de l'université s'est effondrée et que ces « élu-e-s » finissent par voir qu'ils n'ont d'autre pouvoir que d'accepter les décisions.
La mobilisation au sein de l'université prenant de l'ampleur, les étudiant-e-s mobilisés ont choisi de s'inviter à ce congrès, pour avoir leur mot à dire. Une centaine d'étudiant-e-s se sont donc rassemblé-e-s. Jean-Luc Mayaud ne l'entendait pas de cette oreille, et à donné ordre à la sécurité incendie de garder les entrées.
Ayant débordé pacifiquement la sécurité, les étudiant-e-s ont pris place au sein de l’amphithéâtre pour entendre les déclarations faites dans le « saint des saints » .
Cela a mis fin au congrès, déporté dans le bunker/palais qu'est le bâtiment administratif, et a entrainé l'intervention musclée de la police.
Intervenant
très brutalement, causant des blessures aux étudiant-e-s, elle a chassé
les mobilisé-e-s hors du bâtiment, et a procédé a des arrestations. Ces
arrestations n'étaient pas anodines, mais bel et bien ciblées pour
tenter de liquider le mouvement et d'imposer la terreur par la matraque.
Ainsi,
quatre étudiant-e-s, dont trois membres du syndicat FSE-Lyon, membre de
Solidaire Etudiant-e-s, sont en garde à vue. Ils et elles sont
accusé-e-s de violence et de dégradations, l'université met tout ce
qu'elle peut en œuvre pour tenter de les écraser.
Nous
ne laisserons pas rejouer le procès du Mirail, où la fac exigeait de 7
étudiant-e-s une réparation de préjudice qu'elle estimait à plusieurs
centaines de milliers d'euros pour deux portes et quelques gâteaux.
Leur
manœuvre échouera lamentablement face à la solidarité la plus large, la
plus poussée. La présidence se démasque comme incapable d'assumer
politiquement leur politique de liquidation de l'université et ne
pouvant la défendre que par l'utilisation de la force de l'état.
Nous,
communistes, ne voulons pas de cette université au service du capital.
Nous ne fantasmons pas non plus sur un « âge d'or' » de l'université
publique. Nous savons que tout ce qui dépend de l'état n'est pas neutre,
mais sert la classe bourgeoise. C'est pourquoi nous considérons la
situation de l'université comme le reflet des interêts de la
bourgeoisie. Suite à la crise, suite aux attaques des concurrents de
l'impérialisme français, la bourgeoisie n'est plus capable de dépenser
des miettes des profits que l'exploitation génère pour entretenir une
université dont toutes les filières sont ouvertes aux classes
populaires. Aujourd'hui, il faut que les savoirs scientifiques soient
réservés aux "élites', et que l'université forme les enfants des classes
populaires en fonction des intérêts immédiats du patronat.
L'université que nous voulons émergera de la chute du capitalisme, et servira les intérêts du peuple.
OCFR/PCMF
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