Maroc : Un étudiant maoïste en procès
Alaa Derbali est un étudiant qui, en
2007-2008, parmi les militants de la tendance marxiste-léniniste-maoïste
de l’Université de Marrakech, a participé aux luttes populaires et
notamment contre la cherté de la vie, jusqu’à ce qu’il soit arrêté. Il
subit alors deux années d’enfermement dans la prison de Boulmhrez durant
lesquelles il mène avec ses camarades une grève de la faim de 47 jours –
dont il garde des séquelles. Il est une nouvelle fois arrêté le 21
février du fait de sa participation aux mouvements de protestation
populaires à Marrakech. Depuis lors, il est enfermé à la prison de
l’Oudaya.
Le procès d’Alaa Derbali devait se tenir le 8 septembre, il a été ajourné et reporté au 15 septembre – le prévenu n’ayant pas été conduit au tribunal alors que toutes les conditions étaient réunies pour sa défense. Alaa Derbali est incarcéré depuis le 21 février. Il lui était reproché son appartenance au mouvement estudiantin ainsi qu’au mouvement du 20 février, puis, très vite, les charges retenues contre lui se sont alourdies : sabotage, en bande organisée, avec usage de la force, tentative visant à saboter des bâtiments publics, avec usage d’explosifs, violence à l’encontre de fonctionnaires en plein exercice de leurs fonctions, pillage en bande organisée de biens publics avec usage de la force, dommages de biens publics, incendies volontaires visant des bâtiments et des documents du pouvoir public, destruction de documents relevant de l’État civil, coups et blessures avec port d’arme. Toutes ces charges placent le dossier d’Alaa Derbali sous le coup de la loi antiterroriste et non du simple droit pénal.
Collage d’affiches en faveur d’Alaa Derbali
Le procès d’Alaa Derbali devait se tenir le 8 septembre, il a été ajourné et reporté au 15 septembre – le prévenu n’ayant pas été conduit au tribunal alors que toutes les conditions étaient réunies pour sa défense. Alaa Derbali est incarcéré depuis le 21 février. Il lui était reproché son appartenance au mouvement estudiantin ainsi qu’au mouvement du 20 février, puis, très vite, les charges retenues contre lui se sont alourdies : sabotage, en bande organisée, avec usage de la force, tentative visant à saboter des bâtiments publics, avec usage d’explosifs, violence à l’encontre de fonctionnaires en plein exercice de leurs fonctions, pillage en bande organisée de biens publics avec usage de la force, dommages de biens publics, incendies volontaires visant des bâtiments et des documents du pouvoir public, destruction de documents relevant de l’État civil, coups et blessures avec port d’arme. Toutes ces charges placent le dossier d’Alaa Derbali sous le coup de la loi antiterroriste et non du simple droit pénal.
Collage d’affiches en faveur d’Alaa Derbali
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