France : Vague d’interdictions de manifester
Depuis samedi 14 mai, des dizaines de
manifestants reçoivent des interdictions de manifester le 17 mai. Ces
arrêtés sont administratifs, c’est-à-dire qu’ils ne relèvent d’aucune
procédure judiciaire et ne viennent donc sanctionner aucun comportement
délictueux avéré ou même supposé. Le seul fondement de ces lettres de
cachet sont les notes blanches de la DGSI et le ciblage politique de
manifestants qui s’organisent contre la Loi Travail. Au prétexte de la
lutte antiterroriste et grâce aux pouvoirs exceptionnels de l’état
d’urgence, le ministre de l’Intérieur s’octroie donc le droit de décider
de qui est autorisé ou non à manifester. Les personnes « interdites »
de manifestation sont menacée de 6 mois d’emprisonnement.
Manifestation contre la loi Travail
Manifestation contre la loi Travail
France : La police empêche la manifestation contre les violences policières
Les forces de l’ordre, venues en nombre, ont
empêché samedi quelque 700 manifestants de défiler dans le centre de
Rennes pour protester contre les violences policières, au lendemain
d’une soirée d’incidents. Un dispositif très lourd de quelque 500 hommes
a encerclé la vaste esplanade Charles-de-Gaulle, tout près de la gare,
faisant usage de gaz lacrymogènes et de lanceurs de balles de défense
pour empêcher les manifestants qui s’étaient rassemblés vers 13H00 de
partir en cortège dans la ville.
Ce samedi après-midi à Rennes
Les manifestants ont lancé des projectiles en direction des forces de l’ordre en criant
"La police mutile, la police assassine". Les manifestants étaient autorisés à quitter la place après avoir montré le contenu de leur sac-à-dos aux policiers. Les forces de l’ordre ont veillé à empêcher que des petits groupes se reconstituent dans le centre-ville. Elles étaient appuyées par deux hélicoptères, n’ont pas eu à faire usage des quatre canons à eau qui avaient été prépositionnés. Avant la manifestation, les forces de l’ordre avaient effectué 22 contrôles d’identité auprès de personnes qui se rendaient sur l’esplanade. Quatre ont été placées en garde à vue, dont une qui aurait été en possession d’un marteau et trois autres qui ont refusé de se soumettre à des prises d’empreintes.
Ce samedi après-midi à Rennes
Les manifestants ont lancé des projectiles en direction des forces de l’ordre en criant
"La police mutile, la police assassine". Les manifestants étaient autorisés à quitter la place après avoir montré le contenu de leur sac-à-dos aux policiers. Les forces de l’ordre ont veillé à empêcher que des petits groupes se reconstituent dans le centre-ville. Elles étaient appuyées par deux hélicoptères, n’ont pas eu à faire usage des quatre canons à eau qui avaient été prépositionnés. Avant la manifestation, les forces de l’ordre avaient effectué 22 contrôles d’identité auprès de personnes qui se rendaient sur l’esplanade. Quatre ont été placées en garde à vue, dont une qui aurait été en possession d’un marteau et trois autres qui ont refusé de se soumettre à des prises d’empreintes.
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