Communiqué – Journée internationale des travailleurs
L’organisation du travail communiste - Tunisie
(organisation communiste marxiste léniniste maoiste)
Tunisie : le 1er mai 2016
La classe ouvrière ainsi que tous les laborieux et les appauvris de la Tunisie continuent leur lutte pour leur droit au travail et à la fortune malgré l’enracinement du système valet de l’impérialisme, le système de la corruption et de l’exploitation et son avancée progressive vers le réarrangement de ses rangs après la révolte de décembre 2010-janvier 2011 et cela surtout à travers le processus de « la transition démocratique » en tous ses étapes et ses manifestations.
La révolte ainsi que les combats pour le travail, la liberté et la dignité nationale qui l’ont accompagnée et qui l’ont suivie ont dénué la soumission totale de ce système et sa dépendance des cercles impérialistes qui à chaque fois que ce système semble vaciller ou s’étouffer , elles déclarent leur intervention explicite pour trouver et forcer les compromis entre ses clans en conflit, et cela pour qu’il puisse continuer à gouverner selon un programme d’appauvrissement, d’oppression et de pillage des richesses, le même programme que ces cercles exigent pour notre peuple ainsi que tous les autres peuples, en service du capital monopoliste et mondialisé.
Nombreux sont les partis, les associations et les instances sectorielles qui adoptent quelques unes des demandes de la classe ouvrière ainsi que tous les laborieux, avec des approches et des backgrounds différents, et nombreux sont les ouvriers et les petits fonctionnaires qui appartiennent – dans le but de défendre leurs droits et leurs intérêts – à une organisation syndicale enracinée dans l’histoire du pays, faisant preuve d’un historique important de luttes sociales et patriotiques. Une atmosphère de liberté relative règne, en comparaison avec les périodes de règnes de Ben Ali et de Bourguiba mais le rapport des forces reste toujours en faveur de la coalition des classes réactionnaires qui gouverne le pays et qui ne fournit qu’une seule réponse, une seule « solution magique » pour toutes les crises et tous les risques à quoi font face le peuple et la patrie (la crise sociale et économique , la guerre contre les groupes islamistes terroristes .. ) et cette solution n’est autre que l’adoption et la concrétisation de plus de mesures économiques « dangereuses » : l’austérité, l’endettement, bref des mesures menant vers plus d’exploitation des ouvriers et des laborieux en général. Ce déséquilibre des forces est dû – en plus des données objectives – à plusieurs raisons, nous en citerons les plus importantes :
- L’absence d’un outil de lutte de la classe ouvrière et de ses alliés : son parti communiste enraciné et connecté à sa base de classe.
- La domination des orientations et des programmes réformistes et la tendance vers un consensus avec les réactionnaires concernant toutes les formations et les groupes prétendant représenter les ouvriers et les laborieux.
- L’implication de l’union générale tunisienne du travail et son engagement envers « le dialogue national », ce qui a influé son positionnement, ses prises de position et sa performance.
- L’incapacité de renouveler et de créer d’autres formes d’organisation selon des combats précis et dont le programme évolue du partiel au général ( comités de coordination de lutte populaire, congrès national de la résistance .. )
Travailleurs, laborieux du peuple,
Vient le 1er mai alors que la patrie arabe vit –en partie- les mêmes combats qu’en Tunisie mais avec plus de violence et d’horreurs sanglantes : des guerres civiles réactionnaires, dominance des groupes islamistes terroristes sur des zones bien précises, présence militaire impérialiste directe en d’autres zones et des régimes, traîtres, corrompus, de pure exploitation qui retiennent en main leurs peuples comme par vengeance de leur audace, de leur révolte et de leurs voix disant haut : le peuple exige la chute du régime, et cela en parallèle avec la rétrogression de lutte révolutionnaire en Palestine et le règne d’une « trêve » dont on ne connait ni le terme ni les objectifs entre l’entité sioniste et la plupart des composantes de la résistante sous prétexte de préserver l’émirat de Gaza et le mini-état de la Cisjordanie.
Vient le 1er mai alors que l’impérialisme est encore dans le tourment de sa crise, incapable de trouver une issue autre qu’attaquer les acquis sociaux, économiques et politiques des ouvriers et que semer les guerres et les génocides dans le but de s’approprier et de contrôler les richesses et les zones d’influence, mais cela ne passe pas sans résistance assumée par les ouvriers du monde entier, ses producteurs et ses peuples opprimés, une résistance dont les termes, l’enracinement des demandes et les outils diffèrent d’un pays à l’autre : on trouve la guerre révolutionnaire guidée par le parti communiste en Inde en créant une grande vague de solidarité et de confiance en un lendemain autre et en un monde autre et possible, on trouve la jeunesse révolutionnaire et des tranches d’ouvriers et d’appauvris faisant face à l’impérialisme français en son propre foyer et dans plusieurs ville cette période-ci en contestation contre la nouvelle loi du travail, une résistance et un combat des plus violents depuis des années.
Les traits d’une nouvelle étape se cristallisent une étape d’approfondissement de la crise impérialiste, une étape de l’auto-reconstruction et du déclenchement de la vague révolutionnaire concernant la classe ouvrière et ses alliés. Et il est impératif que les communistes prennent conscience de la gravité de la situation et de la nécessité d’être étroitement liés au temps révolutionnaire et de faire mûrir davantage leurs alternatives. Notre conviction qu’un autre monde est possible ne veut point dire que l’Histoire est linéaire et n’annule pas les possibilités de régression, de rebond et de barbarie.
Engageons-nous et résistons !
Ouvriers, peuples, nations opprimées du monde entier, unissez-vous !
Le peuple exige la chute du régime !
Organisation du travail communiste - Tunisie
L’organisation du travail communiste - Tunisie
(organisation communiste marxiste léniniste maoiste)
Tunisie : le 1er mai 2016
La classe ouvrière ainsi que tous les laborieux et les appauvris de la Tunisie continuent leur lutte pour leur droit au travail et à la fortune malgré l’enracinement du système valet de l’impérialisme, le système de la corruption et de l’exploitation et son avancée progressive vers le réarrangement de ses rangs après la révolte de décembre 2010-janvier 2011 et cela surtout à travers le processus de « la transition démocratique » en tous ses étapes et ses manifestations.
La révolte ainsi que les combats pour le travail, la liberté et la dignité nationale qui l’ont accompagnée et qui l’ont suivie ont dénué la soumission totale de ce système et sa dépendance des cercles impérialistes qui à chaque fois que ce système semble vaciller ou s’étouffer , elles déclarent leur intervention explicite pour trouver et forcer les compromis entre ses clans en conflit, et cela pour qu’il puisse continuer à gouverner selon un programme d’appauvrissement, d’oppression et de pillage des richesses, le même programme que ces cercles exigent pour notre peuple ainsi que tous les autres peuples, en service du capital monopoliste et mondialisé.
Nombreux sont les partis, les associations et les instances sectorielles qui adoptent quelques unes des demandes de la classe ouvrière ainsi que tous les laborieux, avec des approches et des backgrounds différents, et nombreux sont les ouvriers et les petits fonctionnaires qui appartiennent – dans le but de défendre leurs droits et leurs intérêts – à une organisation syndicale enracinée dans l’histoire du pays, faisant preuve d’un historique important de luttes sociales et patriotiques. Une atmosphère de liberté relative règne, en comparaison avec les périodes de règnes de Ben Ali et de Bourguiba mais le rapport des forces reste toujours en faveur de la coalition des classes réactionnaires qui gouverne le pays et qui ne fournit qu’une seule réponse, une seule « solution magique » pour toutes les crises et tous les risques à quoi font face le peuple et la patrie (la crise sociale et économique , la guerre contre les groupes islamistes terroristes .. ) et cette solution n’est autre que l’adoption et la concrétisation de plus de mesures économiques « dangereuses » : l’austérité, l’endettement, bref des mesures menant vers plus d’exploitation des ouvriers et des laborieux en général. Ce déséquilibre des forces est dû – en plus des données objectives – à plusieurs raisons, nous en citerons les plus importantes :
- L’absence d’un outil de lutte de la classe ouvrière et de ses alliés : son parti communiste enraciné et connecté à sa base de classe.
- La domination des orientations et des programmes réformistes et la tendance vers un consensus avec les réactionnaires concernant toutes les formations et les groupes prétendant représenter les ouvriers et les laborieux.
- L’implication de l’union générale tunisienne du travail et son engagement envers « le dialogue national », ce qui a influé son positionnement, ses prises de position et sa performance.
- L’incapacité de renouveler et de créer d’autres formes d’organisation selon des combats précis et dont le programme évolue du partiel au général ( comités de coordination de lutte populaire, congrès national de la résistance .. )
Travailleurs, laborieux du peuple,
Vient le 1er mai alors que la patrie arabe vit –en partie- les mêmes combats qu’en Tunisie mais avec plus de violence et d’horreurs sanglantes : des guerres civiles réactionnaires, dominance des groupes islamistes terroristes sur des zones bien précises, présence militaire impérialiste directe en d’autres zones et des régimes, traîtres, corrompus, de pure exploitation qui retiennent en main leurs peuples comme par vengeance de leur audace, de leur révolte et de leurs voix disant haut : le peuple exige la chute du régime, et cela en parallèle avec la rétrogression de lutte révolutionnaire en Palestine et le règne d’une « trêve » dont on ne connait ni le terme ni les objectifs entre l’entité sioniste et la plupart des composantes de la résistante sous prétexte de préserver l’émirat de Gaza et le mini-état de la Cisjordanie.
Vient le 1er mai alors que l’impérialisme est encore dans le tourment de sa crise, incapable de trouver une issue autre qu’attaquer les acquis sociaux, économiques et politiques des ouvriers et que semer les guerres et les génocides dans le but de s’approprier et de contrôler les richesses et les zones d’influence, mais cela ne passe pas sans résistance assumée par les ouvriers du monde entier, ses producteurs et ses peuples opprimés, une résistance dont les termes, l’enracinement des demandes et les outils diffèrent d’un pays à l’autre : on trouve la guerre révolutionnaire guidée par le parti communiste en Inde en créant une grande vague de solidarité et de confiance en un lendemain autre et en un monde autre et possible, on trouve la jeunesse révolutionnaire et des tranches d’ouvriers et d’appauvris faisant face à l’impérialisme français en son propre foyer et dans plusieurs ville cette période-ci en contestation contre la nouvelle loi du travail, une résistance et un combat des plus violents depuis des années.
Les traits d’une nouvelle étape se cristallisent une étape d’approfondissement de la crise impérialiste, une étape de l’auto-reconstruction et du déclenchement de la vague révolutionnaire concernant la classe ouvrière et ses alliés. Et il est impératif que les communistes prennent conscience de la gravité de la situation et de la nécessité d’être étroitement liés au temps révolutionnaire et de faire mûrir davantage leurs alternatives. Notre conviction qu’un autre monde est possible ne veut point dire que l’Histoire est linéaire et n’annule pas les possibilités de régression, de rebond et de barbarie.
Engageons-nous et résistons !
Ouvriers, peuples, nations opprimées du monde entier, unissez-vous !
Le peuple exige la chute du régime !
Organisation du travail communiste - Tunisie
No comments:
Post a Comment