Mexique : Huit morts dans la répression d’une manifestation d’enseignants à Oaxaca
La répression a tourné au bain de sang
dimanche, lorsque la police a dispersé des manifestants bloquant une
route dans l’Etat d’Oaxaca (sud du Mexique). Les tirs contre les
manifestants (enseignants, étudiants et parents d’élèves) qui bloquaient
la route à Nochixtlán depuis une semaine ont fait six morts et plus
d’une centaine de blessés. Huit membres de la police prétendent avoir
été blessés par balle. Ailleurs dans la région, deux autres personnes,
dont un journaliste, ont été tuées dans le cadre des blocages maintenus
par les enseignants.
Dimanche, les autorités affirmaient que des tireurs « extérieurs »
avaient visé aussi bien la police que la population. Mais, plusieurs
agences ont publié des clichés montrant des policiers visant la foule à
l’aide de fusils automatiques et d’armes de poing. Le gouvernement a
d’abord tenté de contester l’authenticité de ces images, avant de
soutenir qu’elles avaient été prises après les tirs meurtriers.
Depuis que les professeurs sont entrés en résistance le 15 mai, des
communautés entières se sont rangées à leurs côtés. Le syndicat CNTE,
qui domine dans les Etats pauvres du sud, les parents d’élèves et les
étudiants insurgés contre le gouvernement combattent la réforme
éducative qu’ils dénoncent comme une tentative de dissolution du
syndicat et de privatisation de l’éducation.
La répression a tourné au bain de sang
dimanche, lorsque la police a dispersé des manifestants bloquant une
route dans l’Etat d’Oaxaca (sud du Mexique). Les tirs contre les
manifestants (enseignants, étudiants et parents d’élèves) qui bloquaient
la route à Nochixtlán depuis une semaine ont fait six morts et plus
d’une centaine de blessés. Huit membres de la police prétendent avoir
été blessés par balle. Ailleurs dans la région, deux autres personnes,
dont un journaliste, ont été tuées dans le cadre des blocages maintenus
par les enseignants.
Dimanche, les autorités affirmaient que des tireurs « extérieurs » avaient visé aussi bien la police que la population. Mais, plusieurs agences ont publié des clichés montrant des policiers visant la foule à l’aide de fusils automatiques et d’armes de poing. Le gouvernement a d’abord tenté de contester l’authenticité de ces images, avant de soutenir qu’elles avaient été prises après les tirs meurtriers. Depuis que les professeurs sont entrés en résistance le 15 mai, des communautés entières se sont rangées à leurs côtés. Le syndicat CNTE, qui domine dans les Etats pauvres du sud, les parents d’élèves et les étudiants insurgés contre le gouvernement combattent la réforme éducative qu’ils dénoncent comme une tentative de dissolution du syndicat et de privatisation de l’éducation.
Dimanche, les autorités affirmaient que des tireurs « extérieurs » avaient visé aussi bien la police que la population. Mais, plusieurs agences ont publié des clichés montrant des policiers visant la foule à l’aide de fusils automatiques et d’armes de poing. Le gouvernement a d’abord tenté de contester l’authenticité de ces images, avant de soutenir qu’elles avaient été prises après les tirs meurtriers. Depuis que les professeurs sont entrés en résistance le 15 mai, des communautés entières se sont rangées à leurs côtés. Le syndicat CNTE, qui domine dans les Etats pauvres du sud, les parents d’élèves et les étudiants insurgés contre le gouvernement combattent la réforme éducative qu’ils dénoncent comme une tentative de dissolution du syndicat et de privatisation de l’éducation.
- Published: 21 June 2016
MANILA - The Philippines chapter of the International League of Peoples' Struggle (ILPS-Phils) condemns the Mexican government under President Enrique Peña Nieto for the violent dispersal of teachers striking against neoliberal education reforms in the southern state of Oaxaca.
The attack on Sunday left at least 12 dead and dozens injured.
Police were evicting teachers from a road blockade on the Oaxaca-Puebla highway in the municipality of Nochixtlan when gunfire erupted, leading to violent clashes that lasted approximately four hours.
Teachers from the dissident CNTE union, also known as Section 22, had set up the blockade as part of protests over an education reform and the arrest of several of the unions' leaders over the past week.
Another clash between demonstrators and police took place in the city port of Salina Cruz, in Oaxaca as well, where another group of teachers were blockading a road that connects the state with its neighbors on the Pacific coast. Local media also reported dozens of injured protesting teachers and dozens of arrests.
Before Sunday's events, hundreds of academic, religious, popular, student, human and social rights organizations around the world signed a document Friday that condemned the “brutal repression” exerted by the Mexican government against teachers who reject the education reform.
The controversial law imposes teacher evaluations in order to determine which applicants will be chosen to fill open posts in the public school system. The National Coordination of Education Workers (CNTE) said that the law would justify mass layoffs and does not effectively measure teaching skills, like the special knowledge and demeanor needed to teach in rural areas and indigenous communities.
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