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Dans l’après-midi, un cortège rassemblant environ 1.500 personnes, dont une centaine de syndicalistes belges, a défilé dans les rues de Lille. À l’issue de la manifestation, 450 personnes ont décidé de se rendre au commissariat pour réclamer la libération de neuf personnes interpellées dans la matinée. Vers 19 h 30, la police a chargé ces manifestants, usant une nouvelle fois de gaz lacrymogènes et arrêtant trois ou quatre personnes.
A Lille hier matin
France : Journée de mobilisation contre la loi Travail
200 000 personnes ont manifesté en France,
dont 55.000 à Paris contre la loi Travail. Le dispositif policier avait
été particulièrement renforcé : plus de 2.500 membres des forces de
l’ordre mobilisés dans la capitale ; des points de filtrage et des
fouilles systématiques aux abords du cortège ; toutes les stations de
métro le long du parcours entre Bastille et la place d’Italie
temporairement fermées ; toutes les rues adjacentes bloquées ; les bancs
et vitres des Abribus retirés…
En milieu de parcours, sur le boulevard de l’hôpital, quelques échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et des manifestants cagoulés qui ont tenté d’arracher des plaques protégeant un Abribus, tagué des murs, ou renversé une poubelle à verre avant de lancer des bouteilles sur les CRS… Ceux-ci ont répliqué avec grenades de désencerclement et gaz lacrymogènes. 41 personnes ont été interpellées. Du côté de la place de la République, 200 militants, qui souhaitaient rejoindre Bastille et ont refusé de se faire fouiller, ont été encerclés tout l’après-midi par la police, devant la Bourse du travail.
Après plus de quatre mois de contestation, le projet de loi poursuit son cheminement parlementaire, et le texte, profondément remanié par l’opposition, a été adopté ce mardi-même par un Sénat à majorité de droite. Il doit être de nouveau examiné par l’Assemblée nationale au début de juillet.
En milieu de parcours, sur le boulevard de l’hôpital, quelques échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et des manifestants cagoulés qui ont tenté d’arracher des plaques protégeant un Abribus, tagué des murs, ou renversé une poubelle à verre avant de lancer des bouteilles sur les CRS… Ceux-ci ont répliqué avec grenades de désencerclement et gaz lacrymogènes. 41 personnes ont été interpellées. Du côté de la place de la République, 200 militants, qui souhaitaient rejoindre Bastille et ont refusé de se faire fouiller, ont été encerclés tout l’après-midi par la police, devant la Bourse du travail.
Après plus de quatre mois de contestation, le projet de loi poursuit son cheminement parlementaire, et le texte, profondément remanié par l’opposition, a été adopté ce mardi-même par un Sénat à majorité de droite. Il doit être de nouveau examiné par l’Assemblée nationale au début de juillet.
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