Monday, March 3, 2014

France - French state wants to stop anticolonial demonstration - PC maoïste de France L'IMPERIALISME FRANÇAIS POURSUIT SA POLITIQUE NEO-COLONIALE EN AFRIQUE


samedi 1 mars 2014

Manif anticoloniale interdite -> rassemblement à République 14 heures !

La manifestation anticoloniale et antiraciste de Paris est interdite par la préfecture !
elle est réduite à une simple rassemblement à République...

Soyons nombreux à 14 heures à République pour gueuler notre colère !


La Cause du Peuple 
Contre l'impérialisme : Manif anticoloniale samedi 1er mars
Nous serons présents à la manif anticoloniale du samedi 1er mars à 14h, place de la République à Paris, derrière la banderole "A bas l'impérialisme et ses chiens de garde !"

PC maoïste de France

L'IMPERIALISME FRANÇAIS POURSUIT SA POLITIQUE NEO-COLONIALE EN AFRIQUE
Dans les années 60, alors que les colonies d’Afrique réclament l’indépendance, De Gaulle charge Foccart, chef des services secrets, de mettre en place des dirigeants africains favorables à la France en renversant et éliminant physiquement les leaders progressistes. Une fois les chiens de garde mis en place, ils sont encadrés par la « cellule africaine de l’Elysée », les services secrets, des conseillers et une police politique. Des accords sont signés :

  • de coopération militaire, ce qui signifie l’implantation de bases militaires (Sénégal, Tchad, Djibouti, Gabon, Côte d’Ivoire) et l’intervention militaire française en cas de «déstabilisation du pouvoir» ;
  •  
  • monétaires, avec l’adoption du franc CFA indexé sur le franc français, puis sur l’euro, ce qui signifie le contrôle des impérialistes ;
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  • économiques, ce qui signifie la garantie de l’exclusivité ou de la plus grosse part dans l’exploitation et le pillage des matières premières (uranium, lithium, hydrocarbure,etc.).

Pour maintenir sa domination, l’impérialisme français incite les services secrets à fomenter des guerres en Afrique. Ils approvisionnent en armes différentes factions, ce qui profite aux marchands d’armes comme Dassault et divise le peuple. Des « aides » sont accordées aux régimes, alimentant la corruption massive, dont les projets sont confiés aux entreprises françaises amies pour des montants surévalués. La politique de dumping agricole (subventions à l’exportation) a ruiné des centaines de millions de paysans et paysannes, les forçant à peupler les immenses bidonvilles des zones urbaines ou à immigrer pour survivre.

Durant la « guerre froide », les Américains et « Soviétiques » voient dans la décolonisation le moyen d’affaiblir les États européens et de participer au pillage de l’Afrique. Aujourd’hui, avec la crise économique, le pillage de l’Afrique s’est amplifié et est la scène de nouveaux affrontements pour le contrôle des richesses dont les acteurs principaux sont les impérialistes américains, russes, chinois et occidentaux, les expansionnistes indiens, le Brésil, l’Iran, l’Arabie Saoudite et le Qatar.

Dans ce contexte, pour préserver ses intérêts face à cette concurrence, la France impérialiste multiplie les interventions.

A chaque intervention, le Président de la France impérialiste déclare intervenir pour défendre la « démocratie », venir au secours des populations civiles. Il « oublie » de préciser que c’est en réalité pour préserver les intérêts de la bourgeoisie impérialiste française, c’est-à-dire les intérêts de ses monopoles comme Areva, Bouygues, Bolloré, etc. et mettre en place de nouveaux chiens de garde qui sauront faciliter l’exploitation de leur propre peuple. La véritable motivation des impérialistes, c’est de contrôler l’exploitation des sources de matières premières : or, uranium (Niger – Mali), phosphate (Mauritanie), diamant et bois précieux (Centre Afrique), pétrole (Gabon, Golfe de Guinée), etc. Pour compléter leur intervention militaire et défendre leurs intérêts économiques, les impérialistes coordonnent et financent leurs ONG ; c’est la forme moderne du « sabre et du goupillon ».

Militairement, la France impérialiste redéploye son dispositif sur le continent africain sur un axe allant de la Mauritanie à Djibouti. Elle met en place la « régionalisation de l’action » et la formation de groupes d’élite, la planification des forces d’intervention africaines. La présence militaire de la France en Afrique, c’est 11 bases permanentes et 20 900 militaires déployés !

La coopération est totale entre chiens de garde et impérialisme français : sous la houlette de Le Drian, ministre français de la Défense, et en consultation avec les dirigeants Congolais, Gabonais et Camerounais, le président tchadien Déby a réuni à N’Djamena le 9 janvier dernier la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale pour imposer un nouveau chien de garde en Centre Afrique.

Les élections ne servent qu’à l’alternance de cliques corrompues au service de leurs maitres impérialistes qui garantissent leur pouvoir, et entretiennent une opposition leur servant de recours si ceux élus et choisis ne remplissent plus leur boulot.

L’expérience des révoltes dans les pays arabes montrent que la révolte populaire, les élections, l’adoption d’une constitution ne sont pas suffisantes pour en finir avec la domination, l’ingérence économique et militaire des impérialistes et les profits qu’en tirent leurs chiens de grade. Dans les pays arabes, en Afrique, de la Mauritanie à la Mer Rouge, au sein de la population, peu à peu émerge l’idée que la révolution est la seule alternative possible, qu’il faut sortir du cercle infernal de l’alternance des cliques réactionnaires, obscurantistes, corrompues, des classes exploiteuses, chiens de garde de l’impérialisme.
Pour nous anti-impérialistes de l’Etat français, le meilleur soutien que nous pouvons apporter à nos frères et sœurs des peuples d’Afrique, c’est de mener ici la lutte contre notre propre impérialisme, mener la lutte contre l’Etat bourgeois, quelle que soit la clique politique qui nous gouverne, et contre la frange la plus réactionnaire que la bourgeoisie pourrait utiliser contre le peuple.

Ici comme là-bas, les élections ne servent qu’à préserver le système d’exploitation et son cortège de misère, de guerres. Il est nécessaire de détruire ce pouvoir de fonds en combles afin que les exploités d’aujourd’hui prenne la tête de la société ! Ici, mettre à bas l’impérialisme et que le prolétariat s’empare du pouvoir ; là-bas, développer la Démocratie Nouvelle formulée par Mao Zedong afin de virer l’impérialisme, ses chiens de garde et les féodaux qui en profitent.

Sans un Parti Communiste authentiquement révolutionnaire, un Parti Communiste maoïste, les justes révoltes des peuples ne pourront se transformer en révolutions. Construire ce Parti, le renforcer et le développer est la tâche principale des communistes,  dans le feu de la lutte de classe, en lien étroit avec les masses. Les Partis les plus avancés sont déjà engagés dans la guerre populaire, comme en Inde et aux Philippines. C’est la seule alternative possible, adaptée aux conditions concrètes propres à chaque pays, pour engager la rupture totale avec le système impérialiste et la société capitaliste.

Organisons nous pour vaincre notre propre bourgeoisie et abattre l’impérialisme !
Pour que le prolétariat et les peuples opprimés construisent un monde nouveau, débarrassé de l’exploitation, de la misère et de la guerre !

A BAS L'IMPERIALISME ET SES CHIENS DE GARDE !

VIVE LA LUTTE DES PEUPLES OPPRIMES PAR L'IMPERIALISME !
Contre l'impérialisme : Manif anticoloniale samedi 1er mars

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