France 19 juin 2015 : Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires (...)
19 juin 2015 : Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires !
Le 19 juin 1986, après une résistance héroïque,
plus de 300 prisonnières et prisonniers membres du Parti Communiste du
Pérou (PCP) étaient assassinés par le régime du “socialiste” Alan
Garcia.
Treize ans plus tard, le 19 juin 1999, des
prisonniers et prisonnières révolutionnaires d’Europe et d’ailleurs ont
rendu publique une plate-forme visant à fonder une communauté de lutte
dans et contre les prisons impérialistes. Cette date deviendra la
Journée internationale des prisonnières et prisonniers révolutionnaires
célébrée partout à travers la planète.
Ce 19 juin 2015 est
l’occasion pour nous de réaffirmer notre soutien à tous les prisonniers
révolutionnaires, communistes et anarchistes, antifascistes et
anti-impérialistes, qui payent d’années de prison leur engagement
révolutionnaire. En particulier en soutien à Georges Ibrahim Abdallah,
communiste libanais, qui est emprisonné en France depuis 1984 parce
qu’il a osé résister à l’occupant sioniste et ses alliés impérialistes.
Ce
19 juin 2015 est l’occasion pour nous de réaffirmer que la France n’a
de démocratique que le nom. Que la bourgeoisie au pouvoir ne respecte
qu’un principe : sauvegarder par tous les moyens nécessaires ses
intérêts. Ainsi, elle ne fait pas de cadeau aux combattants
révolutionnaires qui ont osé l’affronter. Elle n’a de cesse de tout
mettre en œuvre pour les détruire et surtout les empêcher de parler, de
témoigner sur leur engagement politique et les choix qu’ils ont faits.
Ce
19 juin 2015 est l’occasion pour nous de réaffirmer que l’Etat et ceux
qui servent le capitalisme, qu’ils se disent “socialistes” ou
“républicains”, n’hésitent jamais à user de la violence contre nos
révoltes pour défendre leur système. Si nous voulons que ça change, il
faut arracher aux bourgeois leurs pouvoirs économique et politique.
Arracher, oui, sans penser pouvoir le conquérir par le vote. Nous
devrons chasser du pouvoir, patrons, politiciens, sans ménagement. Nous
devrons leur imposer notre volonté et nos intérêts, ceux des prolétaires
et des ouvriers. Alors, il ne suffira pas pour les vaincre d’un coup de
colère ou d’une révolte, ni même d’une grève générale. Nous devrons
être suffisamment forts, conscients et organisés pour assurer notre
victoire contre leur police et leur armée, et jeter les bases d’une
société sans exploitation.
Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires !
On a raison de se révolter !
Contre le capitalisme et sa répression, la solidarité est notre arme !
Article repris de notre déclaration à l’occasion du 19 juin 2013.
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