L’Agence Régionale Méditerranéenne de
l’Association des Droits de l’Homme (IHD) a tenu une conférence de
presse avec le HDP (parti d’union de la gauche qui reprend plusieurs
partis légaux issus des mouvements révolutionnaires turques, qui vient
d’obtenir 13% des votes aux dernières élections turques). Cette
conférence de presse concernait les prisonniers du PYD (Parti de l’Union
Démocratique), de ses branches armées (YPG et YPJ) et d’autres
habitants du canton de Kobané. Ils sont plus de 150 dans les prisons
turques, majoritairement emprisonnés à la prison de Osmaniye T2. Dans
cette prison, les prisonniers sont 10 à 12 dans des cellules conçues
pour détenir 3 personnes. Les matons provoquent systématiquement les
prisonniers en les traitant de terroristes, en les battant, en les
déshabillant et en les fouillant régulièrement, en les empêchant de
porter leurs chaussures en cellule. La qualité de la nourriture est
épouvantable et l’accès aux journalistes est interdit. La plupart des
prisonniers sont détenus sans autre motif qu’avoir combattu contre
l’Etat Islamique.
Au niveau médical, un seul médecin est autorisé à visiter les prisonniers, une fois par semaine. De nombreux prisonniers ont été blessés au champs de bataille syrien et ne peuvent pas recevoir de traitements. 10 prisonniers en particulier sont très gravement blessés et ne peuvent pas être soignés, entre autres raisons parce que les matons refusent de retirer les menottes des prisonniers lors des rares visites du médecin. Les prisonniers qui résistent où se rebellent sont déplacés de prison en prison, les éloignant du Kurdistan. Les prisonniers arrêtés près de la frontière syrienne sont ainsi détenus à Urfa, puis à Osmaniye, puis déplacés vers l’Ouest s’ils résistent.
La Turquie est régulièrement accusée de connivence avec les islamistes. Lors de la toute récente bataille de Tal Abyad (rebaptisée de son nom kurde ’Girê Spî’), de très nombreux combattants réactionnaires ont pu fuir à travers la frontière turque. Il y a deux jours, un QG de l’Etat Islamique a été ’découvert’ à Akçakale (ville turque à la frontière de Girê Spî). Cette base, bien connue des soldats turcs, a servi a mener des opérations pour les islamistes de l’autre coté de la frontière et à rapatrier des cadres islamistes. Ce QG a été mis en évidence car les islamistes prenaient en photo les journalistes qui passaient par là pour se rendre vers la ligne de front.
La prison d’Osmaniye
Au niveau médical, un seul médecin est autorisé à visiter les prisonniers, une fois par semaine. De nombreux prisonniers ont été blessés au champs de bataille syrien et ne peuvent pas recevoir de traitements. 10 prisonniers en particulier sont très gravement blessés et ne peuvent pas être soignés, entre autres raisons parce que les matons refusent de retirer les menottes des prisonniers lors des rares visites du médecin. Les prisonniers qui résistent où se rebellent sont déplacés de prison en prison, les éloignant du Kurdistan. Les prisonniers arrêtés près de la frontière syrienne sont ainsi détenus à Urfa, puis à Osmaniye, puis déplacés vers l’Ouest s’ils résistent.
La Turquie est régulièrement accusée de connivence avec les islamistes. Lors de la toute récente bataille de Tal Abyad (rebaptisée de son nom kurde ’Girê Spî’), de très nombreux combattants réactionnaires ont pu fuir à travers la frontière turque. Il y a deux jours, un QG de l’Etat Islamique a été ’découvert’ à Akçakale (ville turque à la frontière de Girê Spî). Cette base, bien connue des soldats turcs, a servi a mener des opérations pour les islamistes de l’autre coté de la frontière et à rapatrier des cadres islamistes. Ce QG a été mis en évidence car les islamistes prenaient en photo les journalistes qui passaient par là pour se rendre vers la ligne de front.
La prison d’Osmaniye
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