HuffPost Tunisie, 31 janvier 2016 :
Après plusieurs jours de troubles sociaux parfois spectaculaires, la contestation a pris une nouvelle tournure à Kasserine, depuis trois jours. Des chômeurs ont entamé une grève de la faim dans le siège du gouvernorat, hissant un slogan choc: « Faites-nous travailler ou bien tuez-nous ».
Environ 15 personnes sont rassemblées actuellement dans le gouvernorat de Kasserine, pour réclamer leur droit au travail. Wajdi Khadhraoui, porte-parole des sit-inneurs, a affirmé au HuffPost Tunisie que le sit-in regroupe à la fois « des diplômes chômeurs et des personnes sans diplôme ».
« Ce n’est pas le gouverneur que nous visons par cette grève. Il n’a pas de solution pour nous. C’est l’Etat que nous appelons à agir pour le développement de nos régions marginalisées », a-t-il plaidé.
Selon lui, plusieurs personnes ont été hospitalisées samedi. Un autre gréviste s’est cousu la bouche en signe de protestation.
« Ils vont vers l’extrême car c’est une continuation des mouvements sociaux, qui ont suivi le décès du jeune diplômé chômeur, Ridha Yahyaoui », a-t-il ajouté.
Le 16 janvier, des manifestations dans les rues, des pneus brûlés et des confrontations avec les représentants de l’ordre avaient éclaté après l’électrocution de ce jeune diplômé chômeur.
Après plusieurs jours de troubles sociaux parfois spectaculaires, la contestation a pris une nouvelle tournure à Kasserine, depuis trois jours. Des chômeurs ont entamé une grève de la faim dans le siège du gouvernorat, hissant un slogan choc: « Faites-nous travailler ou bien tuez-nous ».
Environ 15 personnes sont rassemblées actuellement dans le gouvernorat de Kasserine, pour réclamer leur droit au travail. Wajdi Khadhraoui, porte-parole des sit-inneurs, a affirmé au HuffPost Tunisie que le sit-in regroupe à la fois « des diplômes chômeurs et des personnes sans diplôme ».
« Ce n’est pas le gouverneur que nous visons par cette grève. Il n’a pas de solution pour nous. C’est l’Etat que nous appelons à agir pour le développement de nos régions marginalisées », a-t-il plaidé.
Selon lui, plusieurs personnes ont été hospitalisées samedi. Un autre gréviste s’est cousu la bouche en signe de protestation.
« Ils vont vers l’extrême car c’est une continuation des mouvements sociaux, qui ont suivi le décès du jeune diplômé chômeur, Ridha Yahyaoui », a-t-il ajouté.
Le 16 janvier, des manifestations dans les rues, des pneus brûlés et des confrontations avec les représentants de l’ordre avaient éclaté après l’électrocution de ce jeune diplômé chômeur.
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