Le Figaro, 18 avril 2016 :
C’est une grève qui pourrait coûter cher au Koweït. Les travailleurs koweïtiens du secteur pétrolier observaient ce lundi leur deuxième jour de grève, affectant la production de l’émirat qui a chuté de plus de 60%. La production pétrolière du Koweït, membre de l’Opep, a chuté de 3 millions de barils par jour (mbj) à 1,1 mbj et celle des raffineries de l’émirat a plongé à 520.000 barils par jour (bj), contre 930.000 bj avant la grève.
Un porte-parole de la Kuwait National Petroleum Co (KNPC – étatique), Khaled al-Assoussi, a déclaré lundi que l’émirat continuait à exporter du brut et des produits pétroliers. Il a ajouté que les trois rafineries du pays tournaient à 55% de leur capacité, conformément à un plan d’urgence de sa compagnie.
Dimanche, le gouvernement avait qualifié d’«illégale» la grève et appelé à des poursuites judiciaires contre le syndicat. Pour enrayer la baisse de la production, il avait également demandé à la firme publique Kuwait Petroleum Corp (KPC) de recruter de la main d’oeuvre à l’étranger pour faire fonctionner certaines installations pétrolières du pays.
Une grève contre l’austérité
Le syndicat a affirmé que la grève était «un grand succès» et qu’elle était observée par des milliers d’employés. Les grévistes protestent contre des projets du gouvernement visant à réduire des avantages et à baisser les salaires des employés dans le secteur pétrolier. Pour compenser la baisse drastique des prix du pétrole, qui pèse lourdement sur le budget de l’émirat, les autorités ont annoncé ces derniers mois une série de mesures d’austérité. Parmi elles, la mise en place d’une nouvelle grille de salaires s’appliquant à tous les fonctionnaires du pays, dont les quelque 20.000 employés du secteur pétrolier.
Le syndicat avait rejeté samedi un appel du ministre koweïtien du Pétrole par intérim, Anas Saleh, à annuler la grève pour envisager une solution négociée de la crise actuelle. La KPC a indiqué dimanche que les stocks d’essence et de produits pétroliers «couvrent les besoins du pays pendant 25 jours» et que les réserves stratégiques «sont suffisantes pour 31 autres jours».
C’est une grève qui pourrait coûter cher au Koweït. Les travailleurs koweïtiens du secteur pétrolier observaient ce lundi leur deuxième jour de grève, affectant la production de l’émirat qui a chuté de plus de 60%. La production pétrolière du Koweït, membre de l’Opep, a chuté de 3 millions de barils par jour (mbj) à 1,1 mbj et celle des raffineries de l’émirat a plongé à 520.000 barils par jour (bj), contre 930.000 bj avant la grève.
Un porte-parole de la Kuwait National Petroleum Co (KNPC – étatique), Khaled al-Assoussi, a déclaré lundi que l’émirat continuait à exporter du brut et des produits pétroliers. Il a ajouté que les trois rafineries du pays tournaient à 55% de leur capacité, conformément à un plan d’urgence de sa compagnie.
Dimanche, le gouvernement avait qualifié d’«illégale» la grève et appelé à des poursuites judiciaires contre le syndicat. Pour enrayer la baisse de la production, il avait également demandé à la firme publique Kuwait Petroleum Corp (KPC) de recruter de la main d’oeuvre à l’étranger pour faire fonctionner certaines installations pétrolières du pays.
Une grève contre l’austérité
Le syndicat a affirmé que la grève était «un grand succès» et qu’elle était observée par des milliers d’employés. Les grévistes protestent contre des projets du gouvernement visant à réduire des avantages et à baisser les salaires des employés dans le secteur pétrolier. Pour compenser la baisse drastique des prix du pétrole, qui pèse lourdement sur le budget de l’émirat, les autorités ont annoncé ces derniers mois une série de mesures d’austérité. Parmi elles, la mise en place d’une nouvelle grille de salaires s’appliquant à tous les fonctionnaires du pays, dont les quelque 20.000 employés du secteur pétrolier.
Le syndicat avait rejeté samedi un appel du ministre koweïtien du Pétrole par intérim, Anas Saleh, à annuler la grève pour envisager une solution négociée de la crise actuelle. La KPC a indiqué dimanche que les stocks d’essence et de produits pétroliers «couvrent les besoins du pays pendant 25 jours» et que les réserves stratégiques «sont suffisantes pour 31 autres jours».
Au Koweït, le secteur pétrolier en grève contre des coupes salariales
France 24, 17 avril 2016 :
Au Koweït, les travailleurs du secteur pétrolier entrent en grève, dimanche, après avoir rejeté un appel du ministre du Pétrole à poursuivre le travail. Ils protestent contre des coupes salariales.
Une grève déclenchée par le syndicat des travailleurs du secteur pétrolier au Koweït doit avoir lieu à partir de dimanche 17 avril, après le rejet, samedi par ce même syndicat, d’un appel du ministre du Pétrole, Anas Saleh, à annuler cette action contre des baisses de salaires prévue.
Dans un communiqué cité par l’agence officielle Kuna, Anas Saleh avait exhorté les travailleurs à « donner la priorité aux intérêts publics et à revenir à la raison (…) en s’asseyant à la table des négociations ».
Le syndicat a immédiatement rejeté l’appel du ministre, affirmant que celui-ci n’apportait rien de nouveau et que la grève allait commencer comme prévu dimanche matin. « La grève aura lieu comme prévu », a déclaré le chef du syndicat Saif al-Qahtani, tenant les compagnies pétrolières et le ministre responsables de la grève et de ses potentielles conséquences économiques.
Le ministre a de son côté assuré aux travailleurs qu’il n’y aurait pas de réduction salariale.
20 000 employés concernés
La compagnie publique Kuwait Petroleum corp (KPC) a examiné jeudi des plans d’urgence pour faire face à cette grève générale.
Pour contrer la baisse drastique des prix du pétrole, qui pèse lourdement sur le budget de ce petit pays du Golfe, les autorités koweïtiennes ont annoncé ces derniers mois une série de mesures d’austérité. Parmi elles, la mise en place d’une nouvelle grille de salaires s’appliquant à tous les fonctionnaires du pays, dont les quelque 20 000 employés du secteur pétrolier.
Le Koweït, quatrième plus gros producteur des pays de l’Opep, produit actuellement trois millions de barils par jour. Une grève prolongée pourrait réduire drastiquement cette production.
Au Koweït, les travailleurs du secteur pétrolier entrent en grève, dimanche, après avoir rejeté un appel du ministre du Pétrole à poursuivre le travail. Ils protestent contre des coupes salariales.
Une grève déclenchée par le syndicat des travailleurs du secteur pétrolier au Koweït doit avoir lieu à partir de dimanche 17 avril, après le rejet, samedi par ce même syndicat, d’un appel du ministre du Pétrole, Anas Saleh, à annuler cette action contre des baisses de salaires prévue.
Dans un communiqué cité par l’agence officielle Kuna, Anas Saleh avait exhorté les travailleurs à « donner la priorité aux intérêts publics et à revenir à la raison (…) en s’asseyant à la table des négociations ».
Le syndicat a immédiatement rejeté l’appel du ministre, affirmant que celui-ci n’apportait rien de nouveau et que la grève allait commencer comme prévu dimanche matin. « La grève aura lieu comme prévu », a déclaré le chef du syndicat Saif al-Qahtani, tenant les compagnies pétrolières et le ministre responsables de la grève et de ses potentielles conséquences économiques.
Le ministre a de son côté assuré aux travailleurs qu’il n’y aurait pas de réduction salariale.
20 000 employés concernés
La compagnie publique Kuwait Petroleum corp (KPC) a examiné jeudi des plans d’urgence pour faire face à cette grève générale.
Pour contrer la baisse drastique des prix du pétrole, qui pèse lourdement sur le budget de ce petit pays du Golfe, les autorités koweïtiennes ont annoncé ces derniers mois une série de mesures d’austérité. Parmi elles, la mise en place d’une nouvelle grille de salaires s’appliquant à tous les fonctionnaires du pays, dont les quelque 20 000 employés du secteur pétrolier.
Le Koweït, quatrième plus gros producteur des pays de l’Opep, produit actuellement trois millions de barils par jour. Une grève prolongée pourrait réduire drastiquement cette production.
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